Faitesle avec de l’eau et du cèdre puis mettez dans le dernier lavage du camphre ou quelque chose de ce genre. ». Ce hadith constitue une preuve claire que le mort doit être Percevoir une rémunération contre le lavage d’un mort → Prendre salaire en échange du lavage des morts → Le lavage d'un défunt dont le corps a été coupé suite à Ilsse sont mis d'accord sur le fait que si le mort fait sortir quelques souillures après le lavage et avant l'ensevelissement, il faut laver l'impureté. Ils se sont mis en désaccord sur le fait de dela mort aux rites funÉraires + lavage mortuaire book Sat Dec 21, 2019 at 09:00 AM to Sun Dec 22, 2019 at 06:00 PM Add to my calendar Timezone : Europe/Paris Lessalafs et la mort (partie 1) 11 avril 2020. 415 Vues. 3 minutes de lecture. Masrouq رحمه الله a dit : “Il n’y a pas meilleure demeure pour un croyant qu’une tombe. Il y trouve la quiétude après les tourments de la vie d’ici bas et y est à l’abris du châtiment d’Allah.”. [Mawssou’a ibn Abi Dounia, v.5/p.407]. Latahara peut faire référence à tout le processus, ou à la seule purification rituelle. Il ne s'agit pas seulement, dans la pensée juive, d'une toilette mortuaire, mais de la première étape de libération de l'âme. La tahara se déroule en silence, sauf pour des sujets se rapportant à la tahara elle-même. La tahara étant un acte de . Organizer Association Le Message 0781349495 Un mot de votre formatrice, Oustadha Amina Assalam alaykum wa rahmatou Allah wa barakatouh,C'est un grand plaisir pour moi de vous accueillir pour cette session de formation relative à la mort et aux rites funéraires musulmans en sera l'occasion de découvrir les derniers détails et les préparatifs qui attendent toute personne qui va voyager dans l'au de cette formation, nous voyagerons au travers des différentes étapes de la mort en islam. Nous aborderons le thème de la mort et des rites funéraires musulmans de l'agonie jusqu'à la tombe à la lumière des enseignements du Coran et de la nous accorde la science utile et nous unisse au " DE LA MORT AUX RITES FUNERAIRES " + INITIATION ET SENSIBILISATION AU LAVAGE MORTUAIRECette formation s’adresse aux femmes souhaitant être initié ou se former au lavage Oustadha Amina formatrice formée dans les Sciences Islamiques et expérimentée dans le domaine du lavage mortuaire CONTENU " de la mort au lavage funéraire "-partie théorique + atelier pratique cette formation est réservée uniquement aux femmes DUREE formation de 2 journées THEMATIQUES DUSEMINAIRE Le rappel de la mortLa maladieL'agonieLe voyage de l'âme du corps vers la tombeLes règles de bienséance autour de la mortLe testamentLe lavage mortuaire théorie et pratiqueLa prière mortuaire Salat al janazaL'enterrementLa tombeLe deuilLa pratique du lavage mortuaire règles et éthique Laver le mort -ghasl al mayyit-, l’envelopper d’un linceul -takfîn-, prier sur lui et l’ensevelir, est une obligation communautaire -fard kifâya-, de sorte que si certains musulmans en assurent l’exécution, le péché de faillir à cette obligation ne frappe pas les autres. La personne qui a le plus de droit à laver le mort, est celle qu’il a lui-même désignée dans son testament. Ensuite vient le père du défunt, car il est plus affectueux à son égard et plus connaisseur en la façon de procéder que le fils du défunt, ensuite les autres dans leur ordre de parenté avec le défunt. La femme est lavée par celle qu’elle a recommandée dans son testament, ensuite sa mère, puis sa fille, puis les autres dans leur ordre de parenté avec la défunte. Il est possible que le mari lave son épouse, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à Aïsha رضي الله عنها Qu’aurais-tu à perdre si tu mourais avant moi, puisque je te laverais... » 1 De même, il est possible que l’épouse lave son mari, car Abû Bakr رضي الله عنه a recommandé dans son testament que sa femme le laverait. 2 L’homme, comme la femme, peuvent laver l’enfant qui a moins de sept ans, qu’il soit un garçon ou une fille, car la religion est tolérante concernant la nudité de l'enfant. Lorsqu’un homme meurt uniquement entouré de femmes ou vice-versa, on doit remplacer le lavage par le tayammum ; il consiste à ce que l’un d’eux pose les mains sur le sol, ensuite les fait passer sur le visage puis les mains du mort. Il est interdit au musulman de laver un mécréant ou de l’enterrer, conformément à la parole d’Allah le Très Haut "Ne prie jamais sur aucun d ’eux s’il meurt." 3 Si la prière mortuaire sur lui, avec toute l’importance que comporte ce culte, est interdite, alors toutes les pratiques funéraires qui sont en deçà de la prière le sont aussi. Le laveur doit couvrir les parties du corps qu’il est interdit de montrer -`awra-, puis lui enlèvera ses habits. Il doit le mettre à l’abri des regards des gens, car il se peut qu’il soit dans un état déplaisant Puis il soulèvera sa tête jusqu’à le mettre dans une position presque assise, puis pressera légèrement sur son ventre pour le débarrasser de ce qu’i1 pourrait renfermer, puis versera de l’eau en abondance pour nettoyer les impuretés S’enroulant la main d’une serviette ou un gant, il lavera les parties intimes sans les regarder et sans les toucher s’i1 s’agit d’un mort qui a plus de sept ans. Il dira Bismi-LLah » au nom d’Allah, puis pratiquera sur lui des ablutions comme celles de la prière, conformément à ce qu’a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم aux laveuses de sa fille Zaynab رضي الله عنها Commencez par le côté droit et les parties qu’on lave lors des ablutions.» 4 Sauf qu’il ne devra pas rentrer l’eau dans ses narines ni dans sa bouche, mais il s’enroulera le doigt d’un tissu mouillé, le mettra entre les lèvres du défunt et frottera ses dents, nettoiera les narines aussi. Il est souhaitable de laver sa tête et sa barbe à l’aide d’une mousse faite de mélange d’eau et du jujubier -sidr- Avec le reste de cette eau, on lavera tout le corps. Ensuite il lavera le côté droit de face. Puis de dos coté droit, il procédera de la manière pour le côté gauche, conformément au Hadith précité Commencez par le côté droit ». Il répétera l’opération une deuxième et une troisième fois conformément à ce qu’a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم dans le Hadith précité Lavez-la trois fois », en ayant soin, chaque fois, de lui presser sur le ventre. S’il en sort quelque chose, il le lavera. Au laveur de faire plus de trois lavages, voire même dépasser le nombre de sept s’il voit qu’il est nécessaire. Relève de la Sunna le fait de mettre du camphre dans le dernier lavage, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit dans le Hadith précité Mettez du camphre dans le dernier lavage » Il s’agit d’un genre de parfum connu, il est frais et son odeur chasse les insectes. Il est recommandé de laver le mort avec de l`eau froide, sauf si le laveur voit qu’il y a beaucoup de saletés sur le corps du défunt, dans ce cas, il peut utiliser de l`eau tiède. Il peut aussi se servir du savon pour lui enlever les saletés, mais il ne doit pas le frotter brutalement car la peau risque de se décoller. Il peut nettoyer ses dents à l`aide d’un cure—dents. Il est souhaitable de raccourcir la moustache et les ongles du mort s`ils sont longs. Quant aux poils des aisselles et du pubis, on ne les coupe pas. On ne lui peignera pas les cheveux car ils risqueront de tomber ou de se couper. Si le mort est une femme, on fera trois tresses de ses cheveux et on les laissera pendre dans le dos. Il est souhaitable de sécher le corps à l’aide d’un linge à la fin du lavage. Si quelque chose sort du mort urine, selles ou sang après sept lavages, on bouchera l’orifice naturel avec du coton, puis on nettoiera l’endroit souillé. S`il en sort quelque chose après l’avoir enveloppé dans du linceul, on ne le relavera pas, car c’est gênant de le faire. Le pèlerin le grand pèlerinage —hajj- ou le petit pèlerinage -`umra— qui se trouve en état de sacralisation -al-muhrim— sera lavé avec de l’eau et du jujubier —sidr—. On ne le parfumera pas et on ne lui couvrira pas la tête s’il s’agit d’un homme, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit propos du pèlerin qui est mort en état de sacralisation Ne le parfumez pas » Et il صلى الله عليه وسلم a dit Ne lui couvrez pas la tête; il sera ressuscité dans l’au-delà en faisant la talbiyya » 5. On ne lavera pas le martyr tombé sur le champ de bataille; le Prophète صلى الله عليه وسلم a donné l'ordre que les morts de la bataille d’Uhud soient enterrés dans leurs habits et qu’ils ne soient pas lavés. 6 On l’enterrera donc dans les vêtements dans lesquels il est mort, après lui avoir retiré son équipement de fer et de cuir. On ne fera pas sur lui la prière des morts, car le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas prié sur les martyrs de la bataille d’Uhud. 7 On lavera l’avorton -siqt— qui a atteint quatre mois, on fera sur prière des morts et on lui donnera un nom. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit Le potentiel de création -khalq- de chacun de vous est rassemblé en un peu de liquide -nutfah dans le ventre de sa mère pendant quarante jours, puis il est une adhérence -`alaqah- pendant une période similaire, puis il est une mâchure -mudgha- pendant un période similaire. Allah demande ensuite à l’ange qui insuffle en lui l'ame. » 8 C`est à dire que l’âme pénètre dans le corps après quatre mois. Avant cette période. il n`est qu’un morceau de chair qu`on enterrera sans lavage ni prière. Quand il est impossible de procéder au lavage du mort, parce que l’on manque d’eau ou que l’on craint la décomposition du corps ou que le mort est carbonisé, on pratique le Tayammum ; il consiste à ce que l`un des gens présents pose ses mains sur le sol, puis les fait passer sur le visage et les mains du mort. Le laveur doit taire ce qu’il voit sur le défunt comme choses déplaisantes, tels que l'assombrissement de son visage ou la présence de traces désagréables sur son corps, ou des stigmates de ce genre. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit Celui qui a lavé un mort et a tu ses défauts, Allah l’absout quarante fois. » 9 1 Hadîth authentique rapporté par Ahmad. Voir ses sources dans l’épître intitulée le lavage et l’inhumation -al-ghusl wa-l—kafan- » du shaykh Mustapha al `Adawi page 46. 2 Rapporté par `Abd ar—Razzâq dans al-Musannaf n° 6117. 3 Coran, verset 84 du chapitre le repentir ». 4 Unanimement accordé 5 Unanimement accordé. 6 Rapporté par al—Bukhâri. 7 Unanimement accordé. 8 Rapporté par Muslim. 9 Rapporté par al—Hâkim et qualifié d`authentique par al-Albâni dans Les règles des funérailles >> page 51. source Pratiques funéraires 40 Fatwas de Savant, 241 innovations Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany Article paru sur 3ilm char3i 1Un corps qui a cessé de vivre, cessé de fonctionner, puisque ce qui caractérise la mort est l’arrêt des fonctions vitales, va naturellement se transformer. 2Les réactions chimiques qui ne sont plus contrôlées par l’organisme, vont continuer d’évoluer en suivant les lois générales de la chimie avec des conséquences qui peuvent être impressionnantes pour les proches ; le refroidissement du corps, la rigidité cadavérique, la déshydratation. 3Il existe aussi une flore bactérienne qui est naturellement présente sur le corps vivant avec une relation de type symbiotique. Cette flore bactérienne va se développer sur ce corps sans vie et entraîner des accumulations de gaz dans les viscères qui sont à l’origine d’odeurs, d’écoulements, de gonflements, qui engendrent des transformations importantes du corps. 4En avançant dans le temps, on pourra observer l’arrivée d’animaux nécrophages qui sont attirés par ce corps sans vie. 5Et puis la décomposition qui va, petit à petit, déstructurer l’organisme et répartir les constituants de cet organisme dans l’environnement. C’est l’application de la loi de Lavoisier Rien ne se perd, rien ne se cré, tout se transforme ». 6Mais il est vrai que ces évolutions naturelles et leurs conséquences sont très difficiles à supporter pour ceux que j’appellerai les survivants » ; les proches, l’entourage, voire, sur un plan symbolique, la société. 7Même s’il ne vit plus, le mort existe. Il existe pour ses proches, c’est une personne qui fait partie de leur histoire et par son corps inerte, il est encore là. 8Les transformations du corps qui vont altérer le défunt vont modifier pour les survivants la perception qu’ils ont de la personne défunte. On peut même imaginer que le mort devienne potentiellement dangereux ou menaçant pour ses proches. 9Ce qui est une réalité biologique, avec le développement important des germes, peut être aussi une menace symbolique. Le mort peut faire peur, surtout dans notre société où la mort est devenue taboue, l’idée de cohabiter avec ce qu’il faut bien appeler un cadavre, est quelque chose qui effraie la plupart d’entre nous. 10Pour faire face à cette menace ou ce danger, il est possible d’apporter des réponses qui vont permettre de cohabiter un temps avec le défunt ; c’est pour cela que l’on est amené à prendre soin du mort. 11Le fait de prendre soin d’un défunt peut répondre à différents objectifs. 12Celui de permettre de neutraliser le risque, à la fois biologique et symbolique, que le défunt représente pour les survivants. 13C’est également, en prenant soin du mort, lui conserver ou lui rendre son statut de personne. 14C’est vrai que la mort a mis du désordre et le fait de toiletter un défunt, de l’habiller, va permettre aux autres de le revoir dans des conditions décentes. 15Le mort dont on a pris soin, le défunt pourra avoir une relation sociale. Ou plutôt, ses proches pourront établir ou rétablir une relation sociale avec lui ; on peut revenir le voir, le toucher, lui parler et conserver ainsi le souvenir de la personne que l’on avait connue. 16Prendre soin du mort, peut aussi le préparer à partir. Je n’en parlerai pas plus avant puisque c’est ce qui sera abordé lors de la conférence consacrée au temps des funérailles mais c’est vrai que dans certaines civilisations ou dans certaines représentations de l’après-mort, le défunt doit voyager dans l’au-delà. Il est alors important de l’habiller, de le chausser, de lui permettre de bien cheminer » et c’est ce qui sera fait lors de la toilette ou du soin. 17Il y a aussi des réponses rituelles mais je laisse les personnes qui vous parleront des cultes, aborder le sujet. Je vais m’attacher aux réponses matérielles que l’on peut apporter pour prendre soin du corps, ce qui va permettre au vivant de cohabiter avec le défunt. 18Les premières réponses mise en œuvre, les plus simples et les plus anciennes, consistent à laver le corps, à l’habiller et à le parfumer. Ces gestes sont toujours mis en œuvre actuellement dans le cadre des toilettes rituelles, mais aussi pour redonner au défunt l’apparence qu’il avait de son vivant. 19Laver, habiller un défunt, c’est remettre de l’ordre là ou la mort a mis du désordre, c’est nettoyer un corps qui s’est trouvé souillé suite à l’arrêt des fonctions vitales, suite à des écoulements de matières organiques. 20C’est aussi de remédier à la rigidité cadavérique qui est apparue et qui donne au corps une position incongrue ou effrayante. Lors de la toilette ou du soin, on y remédiera en massant les membres. On retrouve ainsi la liberté des articulations et on repositionne le corps dans une attitude qui permet de lui rendre son humanité. Les bras seront allongés le long du corps ou les mains jointes avec les doigts croisés ou toute autre position correspondant aux attentes de la famille. 21C’est aussi l’habiller avec des vêtements qui ont du sens ; avec des vêtements propres ou neufs ou des vêtements qui correspondent à l’histoire de la personne et celle de la famille et des survivants. 22Ces gestes sont assurés le plus souvent par le personnel soignant quand le décès survient à l’hôpital. Ils peuvent également être réalisés par le personnel des entreprises de services funéraires. Il faut se rappeler qu’auparavant, ces gestes relevaient de l’entraide de voisinage, c’était l’entourage du décédé qui les pratiquaient, pas toujours l’entourage le plus proche, sous le coup du choc affectif mais des voisins et des voisines qui venaient toiletter le corps, souvent à charge de revanche. Cela faisait partie de l’organisation, de la vie sociale. 23C’est quelque chose qui est devenu aujourd’hui très rare et de plus en plus les soins, même les plus simples, vont être effectués par des personnes extérieures au cercle des proches, les personnels soignants dans les hôpitaux ou les professionnels du funéraire qui répondent ainsi aux demandes des familles. 24Ces gestes simples, qui sont importants, n’apportent cependant que des réponses qui sont limitées dans le temps puisque nous avons vu que le corps allait naturellement se transformer. 25En règle générale la première toilette va permettre de garder l’intégrité du corps sur les 24 heures, au mieux les 48 heures, qui suivent le décès. 26Si l’on veut pouvoir garantir une cohabitation un peu plus confortable sur une période un peu plus longue, il faut mettre en œuvre d’autres procédés. 27Les plus courants sont ceux qui consistent à refroidir le corps. Pourquoi ? Parce que le froid va ralentir le développement bactérien, donc retarder les phénomènes consécutifs à ce développement. 28Il existe différents moyens. 29Le plus ancien est l’utilisation de tables en pierre sur lesquelles on laisse couler un filet d’eau pour les refroidir et sur lesquelles on déposait les corps morts. C’est ce qu’on trouvait dans les morgues, au xixe siècle. 30Les équipements plus modernes que l’on trouve maintenant dans les chambres mortuaires ou les chambres funéraires, sont des cases réfrigérées dans lesquelles on dépose les corps qui se trouvent dans une atmosphère suffisamment froide autour de + 6° centigrade pour ralentir le développement bactérien. 31Il peut y avoir aussi des applications de glace carbonique, qui permettent aux corps de rester dans un espace banal, un domicile par exemple, mais plus souvent, maintenant, des lits ou des tables réfrigérés qui permettent également de refroidir le corps. 32Ces techniques sont efficaces mais elles ont aussi des limites en ce qui concerne l’aspect esthétique du défunt certains signes consécutifs au décès ne connaissent pas de réponses avec ces procédés de refroidissements. Les lividités cadavériques, la déshydratation vont s’accentuer. 33Une autre technique est ce qu’on appelle le soin de thanatopraxie. C’est une technique qui découle en fait de la préservation des pièces anatomiques telle qu’elle s’est développée à partir de la seconde moitié du xviie siècle. C’est tout à fait différent des techniques de l’embaumement égyptien. 34La pratique de la thanatopraxie s’est développée en France à partir des années 1960. 35Pour en parler rapidement, elle consiste en l’injection d’un fluide conservateur dans le circuit vasculaire, suivi d’un drainage sanguin, puis d’une ponction des viscères, préalablement à la diffusion d’un liquide aseptisant dans les cavités thoraciques et abdominales, qui va neutraliser toute la flore bactérienne qui s’y trouve. 36L’objectif de ces soins est de détruire cette flore bactérienne dont le développement a des conséquences importantes dans la décomposition, de stabiliser les tissus corporels et surtout de rendre et de conserver au défunt un aspect qui est familier à ses proches. 37C’est ce qui leur permettra de pouvoir rester avec le défunt dans une atmosphère tout à fait normale, habituelle. Ça peut être autant au domicile que dans un salon d’une chambre funéraire où les familles pourront rendre des visites au défunt, le temps que les funérailles s’organisent. 38C’est un processus temporaire, qui ne vise pas une momification du corps, mais qui lui conserve son aspect pour une quinzaine de jours, ce qui répond tout à fait aux impératifs réglementaires puisque, en France, un défunt doit être inhumé ou crématisé dans les six jours non compris dimanche et jours fériés qui suivent le décès. 39La famille a ainsi tout à fait le temps d’entretenir une dernière relation, même à sens unique, avec le défunt. 40L’utilisation de ces différentes techniques se traduit aujourd’hui dans la réalisation des obsèques. On s’aperçoit que, de plus en plus, la durée pour organiser les obsèques tourne autour de quatre à cinq jours après le décès dans les années 1950, c’était de l’ordre de deux jours. 41On a aujourd’hui la possibilité d’avoir le temps – et on le prend – d’aménager la période pour dire adieu au défunt. 42Voilà, pour un rapide tour d’horizon, les soins que l’on peut apporter au défunt dans ce temps qui est intimement contigu au temps du mourir et qui va permettre aux survivant de passer à l’étape qui va suivre, celle du temps des funérailles.

peut on toucher un mort apres le lavage mortuaire