N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter au dĂ©clin du jour. Hurler, hurler, contre la mort de la lumiĂšre." Interstellar. Se connecter. Se connecter. Informations de compte oubliĂ©es ? RĂ©pliques de films · 11 novembre 2014 · "N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Toutesles expressions françaises disponibles avec leur dĂ©finition, origine et etymologie sur le site Expressio par Reverso - Page 1 Iln’entre pas docilement dans cette douce nuit, Il hurler, hurle Ă  l’agonie de la lumiĂšre. Thomas Dylan. 23 Aug 2022 22:05:13 Avançanten exploitant les dĂ©fauts de la formation, il ne fallut pas longtemps Ă  Zhang Xuan pour arriver devant l’entrĂ©e du Compendium, qui Ă©tait gardĂ©e par deux MaĂźtres en Poison de rang Saint 1Ăšre Dan. Il calcula le moment opportun pour se faufiler entre les deux et passa par les interstices de la porte. Nentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil Ăąge devrait brĂ»ler et s'emporter Ă  la chute du jour ; Rager, s'enrager contre la mort de la lumiĂšre. Les hommes sages savent Ă  leur fin que l'obscur est mĂ©ritĂ©, Mais parce que leurs paroles n'ont fourchĂ© nul Ă©clair, ils N'entrent pas docilement dans cette douce nuit. Les hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant N'entre pas docilement dans cette douce nuit. "Le vieil Ăąge doit gronder, N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Cette section rassemble les rĂ©pliques les plus connues, les citations majeures et les slogans publicitaires du film Interstellar. "D'aprĂšs grand-pĂšre on peut ĂȘtre visitĂ©s par des fantĂŽmes. Thorne shares his experiences working as the science adviser on the . crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mar 14 Juin - 552 Sleeping with my demons DĂ©chĂ©ance nocturne. Les ailes brisĂ©es des corbeaux ne trouveront pas guĂ©rison ce soir. Le sang a coulĂ©, le feu s'est dĂ©chaĂźnĂ©, la vengeance s'est abattue sur vous et vous n'avez rien pu faire si ce n'est rĂ©pliquer avec la maladresse de combattants non prĂ©parĂ©s. EnvoyĂ©s brutalement au front, tirĂ©s de la festivitĂ© chaleureuse pour tenter tant bien que mal de protĂ©ger votre territoire rongĂ© par l'ennemi. Les italiens ont dĂ©versĂ© leur haine, et la tienne bouillonne depuis que les tirs ont cessĂ©. Le Shamrock a Ă©tĂ© mordu sĂ©vĂšrement par les flammes, ce lieu de retrouvailles, symbole d'un gang qui savait rester souder. T'as le poumon encrassĂ© qui te fait tousser depuis que t'as retrouvĂ© l'air frais mais intoxiquĂ©, et c'est lĂ  que tu commences Ă  les voir, les corps sortis et recouverts d'un drap. T'as toi-mĂȘme aidĂ© les secours, et t'as maintenant le sang d'un autre qui habille ton t-shirt. Des tĂąches aux allures de test de Rorschach. Marques lavables mais traumatisme dont il sera plus difficile de se dĂ©barrasser. T'en connaissais certains, d'autres non, mais aucun ne mĂ©ritait de mourir ce soir. Des frĂšres sont tombĂ©s au combat, des familles ont Ă©tĂ© brisĂ©es, et dĂ©jĂ  tu te sens comme un chien fou gardĂ© en laisse, et qui a hĂąte de pouvoir ĂȘtre lĂąchĂ© pour rĂ©pandre sa rage. Parce que vous allez contre-attaquer, pas vrai ? Tu sais que ce jeu dure depuis longtemps et que vous n'avez cesse de vous renvoyer la balle, mais vous allez forcĂ©ment reprendre le dessus, hein ? Impossible qu'un tel crime reste impuni. Impossible que ces gens soient morts pour rien, et encore moins pour une guerre entre deux factions ennemies dont ils ne faisaient pas parties. C'est l'un des aspects qui te torture le plus depuis toujours, les dommages collatĂ©raux, les innocents au mauvaise endroit au mauvais moment qui deviennent les martyrs d'une cause qui n'en est pas vraiment une. T'es prĂȘt Ă  faire la guerre, Ă  prendre les armes pour les Crows, mais il t'est difficile de sacrifier des familles entiĂšres sur l'autel de votre business ou de votre impĂ©tueuse gloire. Tu dĂ©ambules parmi les tiens, vivants et morts, tu marches sans vĂ©ritable but, si ce n'est celui de tenter de reprendre tes esprits, pendant que ceux des autres s'envolent. Silhouette fantomatique que personne ne regarde, tous trop occupĂ©s Ă  essayer de sauver des vies, ou Ă , comme toi, tenter de se raccrocher Ă  ce qu'il reste de vivant. T'as la chance de ne pas avoir Ă©tĂ© blessĂ©, d'avoir Ă©chappĂ© au pire, quand nombreux d'entre vous ont flirtĂ© de trop prĂšs avec les balles. Putain, ils ont aussi brĂ»lĂ© des maisons. Ces enfoirĂ©s ont cramĂ© nos baraques ! » Le Crow qui s'agite a la colĂšre contagieuse. Le dĂ©sarroi t'accroche, et y a aussi cette haine gangreneuse qui n'a de cesse de s'Ă©tendre, elle est en train de pourrir ton Ăąme dĂ©jĂ  Ă  l'agonie, proche du dernier souffle. T'apprends la nouvelle de ses mots balancĂ©s Ă  la volĂ©e entre deux ambulances, prenant soudainement conscience que la bataille ne s'est pas uniquement dĂ©roulĂ©e ici. Ils ont tapĂ© vite et extrĂȘmement fort, assez pour vous clouer au sol, incapables de dĂ©fendre ce qui vous appartenait. T'as besoin de t'asseoir, alors tu t'installes Ă  l'arriĂšre d'un vĂ©hicule, en profitant pour te faire examiner par un infirmier. T'as quelques entailles au visage, causĂ©es par l'Ă©clat des vitres du bar, mais Ă  part ça, rien de mĂ©chant. Est-ce que parmi tous ces corps il y a des italiens ? Combien vous en avez non seulement tuĂ©s ? Tu ne t'es pas attardĂ© sur leurs visages, pas par manque de respect, mais par crainte que tes nuits soient trop souvent tumultueuses. Les flics sont lĂ . » Évidemment. Rapaces venus rĂ©colter des informations sans vous laisser le temps de faire le deuil. Tu comprends la dĂ©marche, tu sais trĂšs bien comment se dĂ©roule une enquĂȘte, mais t'aurais aimĂ© avoir un peu de rĂ©pit. Quelques minutes pour rĂ©apprendre Ă  respirer normalement, et Ă  t'assurer que tes camarades blessĂ©s sont sains et saufs. Les mains recouvertes de sang sĂ©chĂ© qui ne t'appartient pas, tu tires une clope de ton paquet, Ă  l'instant mĂȘme oĂč ton regard se pose sur ta moto au loin, entiĂšrement brĂ»lĂ©e. Carcasse mĂ©tallique allongĂ©e sans dignitĂ© sur le sol. Un sort non mĂ©ritĂ©. Bordel. » Tu l'aimais ta putain de machine. Cigarette que tu coinces entre tes lĂšvres mais que tu n'allumes pas. Regard perdu dans le vide, pensĂ©es qui cascadent, c'est cette prĂ©sence ressentie avant mĂȘme de la voir qui te tire de ta lĂ©thargie. Une odeur presque venue te chatouiller les narines. Un appel silencieux. Une Ă©vidence que tu exĂšcres mais qu'il t'est difficile de nier. Ce lien qui n'a de cesse de te tourmenter. Tu jettes finalement avec frustration ton tube nocif, lassĂ© des mauvais tours de la destinĂ©e. Une foutue blague qui ne te fait pas rire ce soir. T'aurais Ă©tĂ© prĂȘt Ă  supporter n'importe quoi, Ă  rĂ©pondre Ă  n'importe quelle question s'il le fallait, mais pas Ă  te confronter Ă  Keira Thompson. Assez de fantĂŽmes rĂŽdent par ici, t'as pas besoin de celui de ton passĂ© tourmentĂ©. Vos derniers Ă©changes ont d'autant plus Ă©tĂ© houleux, de quoi te faire l'effet de l'huile jetĂ© sur le feu. Nouvelle frĂ©quence sur l'Ă©chelle de Richter. Magnitude d'un sĂ©isme dĂ©vastateur. T'essayes de te raccrocher Ă  la terre ferme malgrĂ© toutes ces secousses qui cherchent Ă  te faire sombrer. Elle ne t'a pas encore vu, elle semble valser de tĂ©moin en tĂ©moin, sans sentir ton regard appuyĂ© la dĂ©tailler avec ce mĂ©pris habituel. Est-ce qu'elle ne le sent pas ? Est-ce que t'es le seul dotĂ© de ce sixiĂšme sens dont tu te passerais bien ? Cette sensation indescriptible quand l'autre n'est pas loin. Ego piquĂ©, nouvelle pierre Ă  l'Ă©difice branlant de tes Ă©motions trop vives pour qu'elles ne puissent ĂȘtre contenues ce soir. Tu pourrais partir. Tu pourrais filer, te cacher dans l'obscuritĂ© sans qu'elle ne sache que t'Ă©tais lĂ . Mais quelque chose t'oblige Ă  rester. Une envie, un besoin, du masochisme Ă  l'Ă©tat pur peut-ĂȘtre. L'infirmier termine de panser les coupures de ton visage, et sagement, t'attends ton tour pour l’interrogatoire. Est-ce qu'elle osera venir elle, ou est-ce qu'elle laissera la besogne Ă  quelqu'un pour qui il n'y aura rien de personnel. Papillon attirĂ© par les flammes, ou instinct de survie. T'espĂšres au moins qu'elle vous traite avec respect et compassion, qu'elle a laissĂ© la haine Ă  votre Ă©gard au placard. Ici vous n'ĂȘtes pas que des Crows, vous ĂȘtes des hommes et des femmes qui viennent de perdre beaucoup. Et finalement, t'as peur qu'elle ne te dĂ©couvre aussi humain. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 18 Juin - 348 And there she was, desperately looking for warmth, hands close to this fire she would nourishwith pages of her own memories. 451 degrĂ©s Fahrenheit. Chaleur calcinante. Lancinante. Discorde dĂ©vastatrice entre les particules. Hantise shakespearienne. Ballet sordidement dĂ©vorant. Hypnotisant. Effervescence qui jaillit, embrase, Ă©miette, consume d'une vive lumiĂšre l'Ă©phĂ©mĂšre. TempĂ©rature Ă  laquelle s'imbibe des flammes les pages chiffonnĂ©es du vĂ©cu, ce bouquin au contenu maintes et maintes fois lu et relu, abĂźmĂ© Ă  force d'ĂȘtre balancĂ©, maudit, rĂ©pugnĂ©, ce ramassis de remembrances gribouillĂ©es pauvrement reliĂ© par vaines sutures effilĂ©es. 451 degrĂ©s Fahrenheit. Point de combustion. Point culminant auquel flambe le parchemin. Le bois. L'arbre. La vie, l'homme et bon nombre de ses accomplis. Point de non-retour. Point voulu final - malgrĂ© qu'imagĂ© - Ă  ce schĂ©ma narratif n'ayant cesse de faire surgir des cendres l'Ă©lĂ©ment perturbateur d'une Ă©poque passĂ©e - quoique prĂ©sente, quoique non - ce personnage et toute la haine que tu lui portes, lui apportes, cette incarnation vivante du point initial d'une histoire encore toute Ă  raconter. Nouveau tome, premier tome, ne demandant qu'Ă  ĂȘtre rĂ©digĂ©, matĂ©rialisĂ© sur cette soie d'Ă©corce quitte Ă  peut-ĂȘtre, un jour, vouloir le condamner Ă  la mĂȘme finalitĂ©. Tome qui jamais n'aura concrĂ©tisation, tome dont tu vouerais l'idĂ©e aux gĂ©monies si seulement tu rĂ©alisais qu'elle te traversait quelque part l'esprit. Profanait les coins obscurcis d'une pensĂ©e engourdie Ă  l'anesthĂ©sie du dĂ©ni. Scotomisation qui t'assiĂšge, toi, l'Ă©crivaine haĂŻssant son protagoniste Ă  vouloir jeter au brasier jusqu'Ă  la derniĂšre ligne de ces souvenirs honteusement Ă©crits. Car il arrive parfois, souvent, la plupart du temps, qu'arracher ne suffise point pour oublier ces chapitres damnĂ©s. Parfois, souvent, la plupart du temps, mieux vaut-il tout brĂ»ler. BrĂ»ler Ă  451 soir, il n'y a pas que ces esquisses d'un visage aux contours dĂ©testablement retranscrits ou de ces ressentis maladroitement dĂ©crits qu'on voudra incinĂ©rer. Ce soir volent aussi en fumĂ©e maisonnĂ©es, repĂšres, ancrages, piliers et ce, avec bien plus de facilitĂ© que tu ne pourras inconsciemment l'oublier. Vous oublier. Smog menaçant surplombant, fumigĂšne affligeant, mais aussi dĂ©claration ultime d'une guerre imminente, tonnante alors que familles s'effondrent dĂ©semparĂ©es devant ces zones sinistrĂ©es. Rixe funeste au bout duquel aucun n'en sortira gagnant, mais en raison duquel chacun prendra tout de mĂȘme les armes demain en gueulant. Tu les tiens en horreur, ces rapaces qui logent le ciel, ceux-ci jetant de leurs ailes une ombre sur l'existence aussi sombre sinon plus que le voile funĂ©raire qui tombe. Tombe aussi lourdement que ces plumes noires qui dansent une derniĂšre fois au grĂ© du vent. Or, lĂ  maintenant, il n'y a pas vautour qui plane, croassement qui assomme, Ăąme Ă  dĂ©tester. Il n'y a que ces traits affaissĂ©s que tu ne saurais apaiser, modulĂ©s par une tristesse saignante sinon une indignation difficilement ravalĂ©e. Tu erres, entitĂ© invisible parmi celles des corps Ă  la dignitĂ© sauvegardĂ©e par la pellicule, rattachĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© par cette unique tĂąche ingrate de coucher sur papier l'historique de ces tragĂ©dies balbutiĂ©es. Les pas se font absents. La main douloureuse valse obstinĂ©ment, s'abandonne aux dĂ©boulĂ©s se succĂ©dant au rythme des tĂ©moignages poignants. Complaisance dans l'Ă©tourdissement du mouvement. Calme chancelant. Tu t'Ă©vites de t'Ă©loigner, t'attarder sur ces endormis dont l'anonymat te laisse tourmentĂ©e. Mais les voix brisent. Mais les identitĂ©s sont peu Ă  peu dĂ©voilĂ©es. Noms appelĂ©s, criĂ©s, certains pleurĂ©s. Noms. Une multitude de noms. Une infinitude de noms. Coups violents contre ce dĂ©tachement prĂ©tendu. Ils s'Ă©lĂšvent en une foule auditive que tu ne peux que bousculer, figĂ©e, incapable de rĂ©sister Ă  la quĂȘte de celui qu'il t'est inconcevable de pouvoir Ă©chapper. Nom auquel tu ne penseras pas. Que tu ne prononceras pas. Que tu ne pourrais pas. Noms. Toujours plus de noms. Ne surtout pas s'Ă©vader. Rester concentrĂ©e. Barricader, contenir la pensĂ©e qui s'agite, martĂšle, tempĂȘte jusqu'en n'en plus pouvoir, jusqu'Ă  s'interrompe dans cette prise de note futile, jusqu'Ă  ce que le corps ne s'anime d'une volontĂ© propre et ne finisse par brusquement se retourner. Un nom. Un seul. Un visage. Un seul. Un homme. Un seul. Et dans cette cacophonie assourdissante qui te tenaille en vĂ©ritĂ© Ă  n'en plus finir, te dĂ©mange, te torture, te crucifie, enfin, Ă©merge le silence. Une silhouette. Une seule. Étrange sĂ©rĂ©nitĂ©. Il ne sera pas agonisĂ© ce soir, ce nom que porte l'homme sur lequel ton regard paniquĂ©, extĂ©nuĂ©, cesse de virevolter pour se poser. Les lĂšvres s'entrouvrent. Silence. Mutisme. Il y a dans ce soulagement un Ă©cƓurement que tu ne peux dissimuler, sentiment indigeste qui te pĂšse sur l'estomac alors que tu renvoies possiblement le mĂ©pris du monde entier Ă  ce corbeau dĂ©visagĂ©. Peterson. Deux secondes. » Renforts sollicitĂ©s pour t'Ă©pauler dans cette dĂ©route humiliante que tu ne saurais expliquer. Quelques mots Ă©changĂ©s. Ton regard dĂ©tournĂ©. Une tĂȘte vers lui dirigĂ©e, celle rattachĂ©e au corps policier qui s'avance pour se poster devant le blessĂ© dĂ©signĂ©. Hey buddy... J'vais accaparer quelques minutes de ton temps pour prendre vite fait ta dĂ©position. AprĂšs, tu pourras rentrer chez toi. » _________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 19 Juin - 538 Sleeping with my demons Du sang. De la chair. Des larmes. Des os. Des cris. Spectateur d'une humanitĂ© Ă  vif, Ă©corchĂ©e par l'autre versant de sa propre nature aliĂ©nĂ©e. La Mort joue sur scĂšne ce soir, elle tient le rĂŽle titre d'un conte macabre, dont t'es forcĂ© d'en ĂȘtre le figurant. DĂ©solation. DĂ©sespoir. Deuil. Les regards que tu croises ne te voient pas vraiment. Ils cherchent des visages familiers, des visages qu'ils redoutent de voir cachĂ©s sous un drap tĂąchĂ©, et tu sais que pour certain ce sera le cas, coup du sort dĂ©favorable, un hasard meurtrier qui n'a aucune pitiĂ©. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Des frĂšres. Des sƓurs. Tous vont pleurer ce soir. Et maintenant que l'adrĂ©naline est retombĂ©e, tu rĂ©alises que ça aurait pu ĂȘtre toi, les pieds devant, prĂȘt Ă  faire le grand voyage, celui dont on ne revient jamais. Des noms hurlĂ©s, Ă  en dĂ©chirer le ciel Ă©toilĂ©, dans l'espoir chaotique d'entendre une rĂ©ponse raisonner de l'autre cĂŽtĂ©. Mais toi, qui t'a appelĂ© ? Un prĂ©nom jamais prononcĂ©. Des yeux jamais longuement attardĂ©s. T'es l'homme oubliĂ© au bord du fossĂ©. La silhouette fantomatique qui ne sert qu'Ă  remplir un tableau de dĂ©solation, prĂ©sence peut-ĂȘtre rassurante pour s'assurer que l'enfer ne s'est pas complĂštement matĂ©rialisĂ©. Aucune Ăąme ne vibre pour la tienne. Aucune amante assez amourachĂ©e pour venir te chercher. Une sƓur probablement trop noyĂ©e dans ses propres tourments pour songer Ă  te relever. Un pĂšre absent, toujours, dĂ©vouĂ© Ă  tout sauf Ă  sa progĂ©niture dĂ©labrĂ©e. Une mĂšre Ă  qui tu ne feras pas l'honneur de penser. Si t'Ă©tais mort ce soir, qui serait venu te voir ? Qui t'aurait cherchĂ© ? Tu les envies ces familles dĂ©truites mais soudĂ©es. Ces mondes Ă©branlĂ©s mais pas encore complĂštement effondrĂ©s. Le tien ne ressemble plus Ă  rien, tu ne vis que pour une vengeance qui, tu le sais, ne t'apportera jamais la paix recherchĂ©e, futile Graal d'un chevalier dĂ©sabusĂ©. T'es pas bien diffĂ©rent des corps abĂźmĂ©s qui s'alignent, t'arrives plus Ă  respirer, plus Ă  avancer. Quel culot que de vouloir ĂȘtre recueilli quand on a passĂ© sa vie Ă  repousser quiconque osait trop s'approcher. Tu payes le prix de tes propres choix, constat dĂ©jĂ  tirĂ© derriĂšre les barreaux d'acier. Qu'est-ce qui a changĂ© depuis ? Il n'y a pas plus de personnes pour venir te trouver. Personne n'a prononcĂ© ton nom. Personne n'y a mĂȘme songĂ©.....Ou peut-ĂȘtre que tu te trompes. Sourcils froncĂ©s, regard appuyĂ©, tu dĂ©visages la dĂ©tective qui n'a rien cette nuit de son assurance redoutĂ©e. Elle chavire, s'arrĂȘte puis repart rapidement. Est-ce qu'elle cherche quelque chose – ou quelqu'un – sans jamais le trouver ? Sans vraiment se rendre compte de chercher ? Non. Impossible. La destinĂ©e ne peut pas ĂȘtre aussi disjonctĂ©e. Pas aussi timbrĂ©e. Pas aussi foutrement dĂ©rangĂ©e. La seule personne qui s'inquiĂšte pour toi ne peut pas prĂ©cisĂ©ment celle qui cherche Ă  te tuer. Un meurtre exĂ©cutĂ© Ă  travers ses prunelles enflammĂ©es, des iris incandescentes qui te laisse un temps dĂ©sarmĂ©, perturbĂ© par ce paradoxe que t'as cru apercevoir au cƓur du chaos, alors que vos regards viennent enfin de se croiser. De se trouver. PensĂ©e dĂ©jĂ  envolĂ©e, retour Ă  la rĂ©alitĂ©, les piĂšces du puzzle n'ont pas Ă©tĂ© bousculĂ©es, tout reste inchangĂ©. MĂȘme ici, au cƓur de la tragĂ©die, vous ne parvenez pas Ă  baisser les armes. Tout reste personnel. Jusqu'Ă  vouloir absolument t'Ă©chapper. Une silhouette s'avance, une voix s'Ă©lĂšve, celle appelĂ©e pour mieux se dĂ©filer. Tu fixes l'agent Peterson, intrus dans le jeu malsain qu'elle semble vouloir freiner mais qui se joue depuis le dĂ©but entre vous. Provocation. LĂąchetĂ©. AmbiguĂŻtĂ©. T'as l'esprit qui vacille, pire que dans une machine Ă  laver. La constante s'est barrĂ©e. Le point d'ancrage du navire en pleine tempĂȘte n'as pas bien accrochĂ©. Tu voles, tu valses, tu chavires, tu te noies. Tes ailes de corbeau ne te sauvent pas. GoudronnĂ©es, enlisĂ©es dans la marĂ©e de la haine dĂ©versĂ©e. La leur. La sienne. Hey. File-moi une bouteille d'eau steuplaĂźt. » Tu ignores le reste de la procĂ©dure, dĂ©jĂ  dĂ©terminĂ© Ă  ne rien lui donner. T'as pas envie de lui parler. Pas envie de te confier. Pas envie de te dĂ©noncer. Car si des Crows sont morts ce soir, t'es presque certain d'avoir emportĂ© avec eux des italiens. T'es un meurtrier. Mais tu l'es depuis tellement longtemps que t'as l'impression d'ĂȘtre maintenant anesthĂ©siĂ©. Esprit qui retrouvera sa luciditĂ© quand viendra le moment de se coucher. Le policier revient, il te tend la bouteille demandĂ©e. Quelques gorgĂ©es pour calmer ta dĂ©shydratation et tu verses le reste sur tes mains carmins. Tu ne sais pas Ă  qui ce sang appartient, mais tu ne veux plus le porter sur toi. L'eau coule entre tes doigts, mais ne lave pas tes pĂȘchĂ©s. Il n'y a rien de bĂ©ni dans ce qui se passe ici. Dieu a foutu le camp depuis longtemps. Je veux pas te parler Ă  toi. Je veux parler Ă  elle. » Ton catĂ©gorique, non nĂ©gociable. Hochement de menton pour dĂ©signer celle qui s'est dĂ©robĂ©e. Qui s'est planquĂ©e. EffrayĂ©e par quoi, exactement ?Peterson hĂ©site un instant, juge si t'es en train de plaisanter, lui qui doit se sentir comme une balle que l'on renvoie inlassablement, pris entre deux feux qui brĂ»lent trop vivement. Mais non. Ceci n'a rien d'une blague. Tu veux chopper au vol celle qui a cru pouvoir mener la danse. Thompson ? » Qui d'autre ? C'est pas comme si votre relation Ă©tait un secret. Ouais, Thomspson. » Y a un goĂ»t acide dans ta bouche quand tu prononces son nom. Y a le mĂ©pris qui coule avec fluiditĂ© dans tes veines quand tu penses Ă  elle. L'homme ne cherche pas la confrontation, soit par rĂ©elle comprĂ©hension d'un lien qu'il pense exister entre vous, soit par compassion, pourquoi tenir tĂȘte Ă  un pauvre type traumatisĂ© par sa nuit quand lui-mĂȘme a sĂ»rement aussi envie d'aller au lit. Au loin, tu n'entends pas ce qu'ils s'Ă©changent, mais tu distingues sa posture agitĂ©e. Tu peux lire son agacement. Et d'autres choses que tu ne parviens pas Ă  identifier. Plusieurs minutes s'Ă©coulent. Sans doute le temps de la rĂ©flexion. Ou pour te faire payer le prix de ton audace qu'elle doit vivre comme un affront. Tu te lĂšves de l'arriĂšre de l'ambulance pour laisser ta place Ă  qui en aura besoin, puis tu rejoins Keira Ă  mi-chemin, bonne volontĂ© factice qui rĂ©vĂšle en vĂ©ritĂ© une Ă©niĂšme provocation. Tu voulais pas savoir comment je vais ? » Tu prends un air faussement vexĂ©, Ă  moins que ton ego soit rĂ©ellement blessĂ©. T'arrives plus Ă  rĂ©flĂ©chir correctement quand elle est dans les parages. PensĂ©es parasitĂ©es par la colĂšre que tu lui portes et que t'aimerais concrĂštement lui assĂ©ner. Évidemment. Si tu veux envoyer Peterson faire ton boulot, fais le jusqu'au bout, et demande Ă  ce que je sois plus ton indic. » Une invitation Ă  faire marche arriĂšre, une solution Ă  cette animositĂ© qui s'anime et s'envenime chaque fois que vous vous faites face, une proposition qu'elle va assurĂ©ment refuser. Que tu espĂšres qu'elle va refuser. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Jeu 30 Juin - 332 Plait-il. L’homme de loi qui s’incline docilement, pas rembobinĂ©s pour retourner bredouille Ă  l’évadĂ©e. Plait-il. Les quelques mots Ă  l’oreille dĂ©posĂ©s, ces paroles qui s’entrechoquent comme le font, se font, dĂ©vastatrices, les plaques tectoniques d’un monde fragilisĂ©. ÉlĂ©ment dĂ©clencheur d’une vague d’animositĂ© qui prend de violentes secousses cette tĂȘte tourmentĂ©e, coupable auquel elle s'oppose, la comparse qui ne demande qu'Ă  s'y soustraire, auquel elle se rebiffe alors que le refus anime cette chevelure ballotĂ©e. Plait-il. Le hors-la-loi qui s’avance malgrĂ© tout dans les traces du dĂ©faitiste, poings de l’aviditĂ© refermĂ©s sur le fil de la destinĂ©e. Cette chaĂźne tirĂ©e. Cette fuyarde vers lui, ramenĂ©e. Plait-il. L'audace Ă©loquente qui s'Ă©lance sitĂŽt rĂ©unies les moitiĂ©s de cette mĂȘme Ăąme dĂ©chirĂ©e. IncomplĂ©tude confrontĂ©e Ă  son reflet, ce soi aux antipodes, arrachĂ©, condamnĂ© Ă  cet autre cĂŽtĂ©. Face Ă  face, vous ĂȘtes pourtant Ă  des lustres l'un de l'autre, sĂ©parĂ©s par cette glace qui altĂšre vos rĂ©alitĂ©s. RĂ©alitĂ©s perçues diffĂ©remment, ressenties diffĂ©remment, vĂ©cues diffĂ©remment. Vous vous regardez, incapables de se voir, vous vous Ă©coutez, incapables de s'entendre, vous vous dĂ©testez, incapables de se comprendre. Surpris? Tu dois me confondre avec quelqu'un pour qui ça importe. » Les Ă©paules bondissent pour appuyer l'adiaphorie. En ce qui m'concerne, t'aurais pu crever que j'en aurais mĂȘme pas sourcillĂ©. » Vraiment? Elle prĂ©tend dangereusement Ă  la vĂ©ritĂ©, cette voix dĂ©tachĂ©e Ă  laquelle manque les nuances de cette habituelle condescendance, la tiĂ©deur de cette complicitĂ© Ă©vanouie. Il n'y a pas les indices de ce jeu subversif qui s'opĂšre normalement entre vous, pour le meilleur et pour le pire. Il n'y a que cette indiffĂ©rente qui renvoie Ă  l'indiffĂ©rent ce que l'impudente renvoie Ă  l'impudent. Et pour ta gouverne, tu fais pas ta loi ici. T'as pas l'option de faire l'enfant-roi et ordonner qui tu veux quand tu veux. Surtout pas moi. T'as deux bras, deux jambes. La tĂȘte qui manque, mais rien Ă  voir avec ce soir. T'aurais pu crever aujourd'hui... » Pause Ă©clipsale que tu ne voudrais voir s'attarder. Une visiteuse indĂ©sirable que tu accueilles dans la conversation, mais que tu t'empresses de chasser aussitĂŽt s'est-elle prĂ©sentĂ©e. Ce cheval de Troie qui donne force de caractĂšre Ă  tes propos durement maugréés, tu ne le laisseras certainement pas durer, atteindre sournoisement cette conscience qu'on pourrait Ă©veiller, assiĂ©ger d'une compassion que tu ne veux lui accorder. ...Mais t'es intact. À quelques Ă©gratignures prĂšs. Alors pourquoi tu m'demandes? T'as pas des potes Ă  emmerder, des conquĂȘtes Ă  rassurer? La nobody, elle a d’autres prioritĂ©s dont elle doit s’occuper. » Elle est outrĂ©e, non pas l’Irlandaise, non pas l’Italienne, mais la nobody, ainsi tel qu'il l'a si bien rebaptisĂ©e. OutrĂ©e qu’il la rĂ©clame comme l’on revendiquerait sa propriĂ©tĂ© dĂ©laissĂ©e. Un vulgaire bien, sans attache, mais qui, demeure-t-il, nous appartient. Un peu Ă  la façon coĂŻncidentielle d'un galopin qui apercevrait au loin un jouet brisĂ© pour lequel il n’a guĂšre intĂ©rĂȘt dans les mains d’un autre gamin. PossessivitĂ© qu'il veut asseoir, mais qu'il feint de balayer passivement du revers d'une puĂ©rile provocation. Provocation qui ne passe pas. Pas alors que les plaies ignorĂ©es en sont encore Ă  ruisseler sur cette peau latte. Provocation que ces prunelles accusent d'une intransigeante sĂ©vĂ©ritĂ©. Et. Plait-il? » Tu clignes des yeux trois fois plutĂŽt qu'une, simagrĂ©e qui offre la chance Ă  l'encĂ©phale d'approcher l'affront d'un nouvel angle qui convaincrait ces doigts de rebrousser chemin. ExtrĂ©mitĂ©s qui agrippent, hissent hors du coat ce mĂȘme cellulaire que t'avais nullement envie de retrouver cette nuit oĂč la lame a Ă©viscĂ©rĂ©. C'est une proposition ? Une demande? Une exigence plutĂŽt, non? » Les empreintes qui s'apposent sur l'Ă©cran tactile, composent ce numĂ©ro, appellent ton lieutenant qui pourrait exaucer ce dĂ©sir Ă©hontement soulevĂ©, finalement tendent vers Lorcan l'appareil dĂšs lors que la sonnerie daigne s'Ă©veiller. Premier timbre. Elle se tient droite, la nobody. Elle le fixe, impĂ©nĂ©trable, navire chavirĂ© qui n'ose s'exposer. DeuxiĂšme timbre. Juste pour savoir, tu penses que t'auras autant l'envie brĂ»lante d'la plaquer contre un mur, la prochaine? » TroisiĂšme timbre. Ou est-ce que c'est le genre de sort que tu rĂ©serves qu'Ă  celles que tu comptes flinguer? » QuatriĂšme et dernier timbre. L'autoritĂ© qui rĂ©pond prĂ©sent au combinĂ©. Thompson? »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 1 Juil - 543 Sleeping with my demons Braises incandescentes. Que ce soit le feu ou le soleil, Ă  trop s'y approcher on finit par s'y brĂ»ler. On dirait de toi que tu n'as rien d'un ange, mais avant de devenir le diable, il Ă©tait le plus beau d'entre eux. Jaloux et audacieux, mais ange malgrĂ© ses ratures paradoxalement humaines. Ce sont bel et bien tes ailes qui brĂ»lent, illuminant la nuit, teintant son obscuritĂ© de rouge vermeil et de jaune ambrĂ©. Ton aurĂ©ole, en revanche, a Ă©tĂ© perdue depuis longtemps, et personne n'est venu la rapporter aux objets trouvĂ©s. Un ange reniĂ©, un ange que l'on aimerait voir tomber de son ciel, trop haut perchĂ© pour ĂȘtre admirĂ©. Y a le noir qui tire sur ton blanc jadis immaculĂ©, pourtant, ce soir, face Ă  celle qui vient d'allumer le brasier, tu ne t'es jamais senti aussi vulnĂ©rable. Ton arrogance est de trop dans ce temps arrĂȘtĂ© sur un coup de tĂ©lĂ©phone ratĂ©. Bien sĂ»r qu'elle ne t'a pas pardonnĂ©. Bien sĂ»r qu'elle n'a pas oubliĂ©. Toi non plus. Mots toujours bloquĂ©s dans une gorge nouĂ©e par le regret, trop fier pour s'excuser auprĂšs de l'ennemie blessĂ©e. Mais en as-tu seulement le droit ? Depuis son retour vous baignez dans ce statu-quo dĂ©terminĂ© il y a des annĂ©es, parfois assez tĂ©mĂ©raires pour sortir du chantier, avant de vous raviser pour retourner dans les bras rassurants de cette normalitĂ© relationnelle que vous avez encrĂ© sur un livre dĂ©passĂ©. Ouais, j'aurais pu crever. » Tu rĂ©pĂštes parce que t'arrives pas y croire. Il ne peut pas y avoir que de la vĂ©ritĂ© derriĂšre cette amertume justifiĂ©e mais qui ne reflĂšte nullement ce que vous ĂȘtes et avez toujours Ă©tĂ©. Impossible que ta disparition hypothĂ©tique ne provoque chez elle aucune autre Ă©motion que la froide dĂ©sinvolture. Pas aprĂšs tout ce temps. Pas aprĂšs ce rodĂ©o dĂ©chaĂźnĂ©, ces montagnes russes qui vous ont secouĂ© jusqu'Ă  la plus profonde intimitĂ©. Alors tu rĂ©pĂštes, comme pour la mettre face Ă  cette possibilitĂ© qui aurait pu arriver. Avec un peu moins de chance et un peu moins de talent, tu pourrais ĂȘtre sous l'un de ces draps tĂąchĂ©. T'as les sourcils froncĂ©s pour encaisser au mieux sa colĂšre. C'est difficile ce soir. T'as dĂ©jĂ  beaucoup perdu, et t'as l'impression que cette constante, aussi dĂ©glinguĂ©e soit-elle, t'Ă©chappe elle aussi. Tu veux sa haine, pas son indiffĂ©rence. T'arriverais pas Ă  vivre avec son indiffĂ©rence. Keira... » PrĂ©nom relĂąchĂ© pour calmer la tempĂȘte endiablĂ©e de son cƓur molestĂ©. Rien de vĂ©ritablement efficace pour apaiser ce que t'as toi-mĂȘme provoquĂ©, mais assez pour espĂ©rer la voir lĂącher un peu de lest sur cette colĂšre qui Ă©branle tes fondements pourtant bien enracinĂ©s. Elle a raison, il y a d'autres personnes auprĂšs de qui tu pourrais essayer de trouver cette stabilitĂ© recherchĂ©e aprĂšs ces minutes passĂ©es en enfer, mais c'est vers elle que t'as eu instinctivement envie d'aller. Tu peux te cacher derriĂšre tes provocations, c'est le son de sa voix que t'as eu envie d'entendre, son regard dur d'acier que t'as voulu confronter. T'es entourĂ© de Crows, mais aucun ne semble t'apporter ce que tu cherches rĂ©ellement, sans ĂȘtre capable de dĂ©finir ce que c'est exactement. A quoi tu t'attendais en te pointant devant elle aprĂšs avoir prononcĂ© un mot interdit qui semble tourner en boucle dans son esprit. Une nobody. Tout ce qu'elle n'est pas mais l'Ă©tiquette que t'as voulu lui coller. Qui colle beaucoup trop bien. Impossible Ă  retirer. On dit que toute sa vie dĂ©file devant les yeux quand l'on est sur le point de mourir. Un film autobiographique qui retrace les plus grands moments de l'existence, le greathest hits d'un passage Ă©phĂ©mĂšre sur Terre. Toi t'as rien vu. Peut-ĂȘtre parce que t'es passĂ© trop loin de la faux. Ou peut-ĂȘtre parce que t'avais pas assez vĂ©cu. C'est la premiĂšre question que tu t'es posĂ©e, une fois en sĂ©curitĂ©, libre de gambader dans n'importe quelles contrĂ©es de tes pensĂ©es Ă©reintĂ©es par la peur de crever. Est-ce que tout ceci n'est que lĂ©gende urbaine parmi tant d'autres, ou bien est-ce que ta vie est tellement insipide qu'elle ne mĂ©rite mĂȘme pas d'ĂȘtre revue en accĂ©lĂ©rĂ©e. T'as pas envie de lui dire que tu vas mal, Ă  Keira. Encore moins qu'elle est ta seule bouĂ©e pour espĂ©rer retourner sur le rivage. Pour ce que j'ai dit la derniĂšre fois... » Non. Rien ne sert de parler. Tu la laisses aller jusqu'au bout de son animositĂ©, trop lĂąche pour la couper avec ce que tu es de toute façon incapable d'avouer. T'aurais dĂ» peser tes mots lors de cet Ă©change maudit, car te voilĂ  emportĂ© dans un typhon dont tu vas avoir du mal Ă  te dĂ©pĂȘtrer. Fuck. A quel point t'es parvenu Ă  l'atteindre pour qu'une telle apathie ne vienne prendre autant de place dans votre relation certes compliquĂ©e mais jamais aussi impitoyable. Et tu sombres. Tu sombres toujours plus profondĂ©ment dans le tourbillon infernal de ces Ă©motions dont tu ne sais pas quoi faire. Le tĂ©lĂ©phone en guise de pomme de la discorde, obligĂ© d'y mordre. Des sonneries qui riment avec fatalitĂ©. Un compte Ă  rebours lancĂ© qui te laisse dĂ©sarmĂ©, sans possibilitĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă  une sortie de secours. Les flammes continuent de monter, de paire avec ton sentiment de n'ĂȘtre qu'un foutu idiot. Le nom est lĂąchĂ© Ă  l'autre bout du fil, et pris Ă  ton propre piĂšge, t'ignores comment t'en tirer sans que le pot sot entiĂšrement cassĂ©. Quelques secondes seulement pour rĂ©flĂ©chir, puis tu t'empares de l'appareil pour rĂ©pondre Ă  ce temps en suspend. Non, ce n'est pas l’inspecteur Thompson, c'est Lorcan O'Connell, l'indic. » Ça te dĂ©goĂ»te de te qualifier ainsi, mais t'as pas d'autres options pour dĂ©clarer ton identitĂ©. Mais elle est Ă  cĂŽtĂ© de moi. » C'est le moment ou jamais. C'est ton occasion de dĂ©baller tout le dysfonctionnel de votre relation, trop pour que le travail demandĂ© soit Ă  la hauteur des attentes. Il est question de ta libertĂ©, tu peux pas te permettre de jouer. Je... Euh... » Il est rare que tu manques d'Ă©loquence, trop qui n'a rien Ă  envier aux sophistes les plus expĂ©rimentĂ©s. Ton regard est agitĂ©, mais il parvient Ă  se poser dans celui de l'intĂ©ressĂ©e, trop maline pour que t'aies une chance de gagner cette Ă©niĂšme bataille. Alors pour cette fois, tu t'avoues vaincu. Tu ne veux rien changer. Vous voulez savoir si votre logement fait partie de ceux qui ont brĂ»lĂ©, c'est ça ? » 
 Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce qui a brĂ»lĂ© ? Cette fois c'est plein d'interrogation et d'apprĂ©hension que tu la regardes, trop occupĂ© Ă  essayer de survivre pour envisager qu'une autre attaque puisse avoir eue lieu. Bougez pas, je vĂ©rifie. » Des secondes qui se transforment en interminables minutes. Il n'y a rien de valeur dans ton appart, mais ça reste ton domicile, ton toit, t'as aucune envie de repartir Ă  zĂ©ro aprĂšs avoir dĂ©jĂ  eu du mal Ă  trouver tout ça. En quĂȘte de stabilitĂ©, c'est le chaos qui s'invite dans ton quotidien dĂ©jĂ  bancal. DĂ©solĂ© O'Connell, le quartier a Ă©tĂ© en partie brĂ»lĂ©, et votre adresse figure sur la liste des dommages qu'on a dĂ©jĂ  pu recenser... » T'entends qu'il continue de parler, mais tu raccroches le tĂ©lĂ©phone, le rendant Ă  sa propriĂ©taire. DĂ©boussolĂ©. En quĂȘte de branches auxquelles te raccrocher dans cette chute interminable. Est-ce que tu savais ? » Ce soir, tu n'as pas assez de haine pour l'adresser Ă  ce fantĂŽme et aux italiens. T'as pas assez de force pour te battre contre elle. Tu peux jubiler, vas-y. J'imagine que ça te fait plaisir. J'ai perdu mon bar, ma moto, mon appart, et j'ai des potes sous ces putains de draps ! » Il ne te reste que de la colĂšre. De la tristesse cachĂ©e derriĂšre la colĂšre. Tu l'as ta vengeance sur ce que j'tai dit la derniĂšre fois. Te gĂȘnes pas pour moi, savoures l'instant, je sais que t'en crĂšves d'envie. » Tu peux plus t'envoler, tes ailes sont maintenant entiĂšrement carbonisĂ©es. Tu dois rester ici, apprendre Ă  vivre dans ces limbes sans pitiĂ©. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 15 Juil - 617 Quoi dire. Que dire. Comment dire Que celle chez laquelle la rĂ©plique se veut toujours si facilePour une toute premiĂšre fois, ne trouve tristementRien Ă  direAlors que le brĂ»lon emplit les bronches enfumĂ©es par le deuil. Que le fard fuligineux barbouille les traits façonnĂ©s par la haine. Qu'aurais-tu Ă  lui dire, Ă  cet ennemi de jeunesse maudit dont le monde se rĂ©pand en braises au grĂ© de la brise? Quand les armes jamais ne se baissent, lorsque les mots meurent avant mĂȘme qu'ils ne naissent, emportant avec eux dans la tombe ces Ă©lans interdits - incompris - d'empathie. Que resterait-il Ă  lui dire? Si ce n'est rien, strictement rien qu'il ne pourrait aller quĂ©rir Ă  l'embrasure de tes lĂšvres scellĂ©es. Si ce n'est tout, absolument tout qu'il pourrait pourtant cueillir au coeur de tes sournoises agates condolĂ©ancieuses dont tu ne sais supporter la silencieuse mutinerie. Fissures dans l'insensibilitĂ© que tu tardes encore Ă  cimenter, desquelles s'Ă©chappent Ă  ton insu les faibles rayons d'une Ă©trange compassion, par lesquelles il pourrait, O'Connell, par mĂ©garde, entrevoir briĂšvement des contrĂ©es depuis longtemps emmurĂ©es. Tu n'en as en cure, en fait, de l'ambulance non loin qui s'Ă©veille bruyamment, mais Ă  laquelle tu accordes nĂ©anmoins ta pleine attention par souci de prĂ©servation. Excuse bidon qui t'autorise Ă  t'Ă©vader le temps d'un dĂ©tour exorcistique de ce regard qui pĂšse lourd de contradictions. Prise de conscience plutĂŽt qu'Ă©gard de quoi qui te pousse Ă  fuir cette rĂ©alitĂ© dans laquelle l'antĂ©christ n'est plus qu'un simple mortel mis Ă  nu par son inavouable vulnĂ©rabilitĂ©. Tu te protĂšges, Ă©goĂŻste, de sa faiblesse contagieuse drapĂ©e de hargne. Non. Tu ne savais pas. Tu ne jubiles pas. Mais non, tu n'en veux pas non plus, de cette humanitĂ© pestilentielle qui te forcerait les sentiments Ă  t'en faire oublier qui se tient vĂ©ritablement devant toi. Alors oui. Tu mens. Tu prĂ©tends. À la nonchalance, Ă  l'indiffĂ©rence. Obstination nausĂ©euse de ne surtout pas Ă©prouver pour le corbeau la moindre sympathie Ă  laquelle tu te raccroches Ă©nergiquement. Corde glissante empoignĂ©e Ă  t'en rompre le derme douloureusement. Fuck, elle se voit tant que ça, mon exaltation du moment? Et moi qui croyais plutĂŽt bien jouer le jeu de la flic prĂ©occupĂ©e... SĂ©rieux, pour quelle espĂšce d'enculĂ©e est-ce que tu m'prends? » Tu te dĂ©fends, bien qu'il n'ait pas tout Ă  fait tort. C'est vrai, normalement, tu le lui aurais arrachĂ© avec allĂ©gresse, ce bĂąton qu'il tend pour se faire battre. Sauf que ce soir, l'unique chose de laquelle tu t'empareras hĂątivement, c'est du portable que t'aurais jamais dĂ» lui confier. Une erreur Ă©vitĂ©e, rattrapĂ©e de justesse, une intervention de l'omnipotence lassĂ©e de vous voir perpĂ©tuellement vous Ă©loigner. Et maintenant, elles se recroquevillent jalousement sur leur convoitise dont elles ne voudront plus se libĂ©rer, agglutinĂ©es Ă  l'appareil par la moiteur d'une fĂ©brilitĂ© dĂ©mesurĂ©e, ces extrĂ©mitĂ©s qui ne voulaient point lĂącher. Qui se recluent avec leur trĂ©sor dans l'obscuritĂ© des poches avant que l'idĂ©e ne vienne de finir ce qui fut si abruptement commencĂ©. Car au-delĂ  des apparences, par-delĂ  des mots, loin des consciences et Ă  l'abri des egos, l'attentif pourra les dĂ©celer, Ă  travers ces fameuses fissures, les vĂ©ritĂ©s non-dites, non-sues, sentenciĂ©es Ă  ne pouvoir que s'Ă©teindre. Ces mĂȘmes vĂ©ritĂ©s qui, parfois, s'Ă©chappent de leur prison pour t'inciter inconsciemment Ă  des gestes, des paroles, que tu finis assurĂ©ment, inĂ©vitablement, par regretter. Folies n'osant point traverser la pensĂ©e, mais qui s'inscrivent Ă  tout coups dans tes tics anodins. Qu'est-ce que t'attends de moi au juste? De la pitiĂ©? Parce que j'ai rien Ă  te donner. » Enfin, le regard que tu te risques Ă  lui rendre, naĂŻve. Et ces yeux que tu croises, luisant de la mĂȘme poignante Ă©motion. Et ce face-Ă -face qui, finalement, te ramĂšne Ă  la case dĂ©part. Et ces propos qui surgissent de nulle part, sans mĂȘme savoir s'ils sont pensĂ©s. Et t'en as pas besoin. T'es plus fort que ça.»_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 17 Juil - 1511 Sleeping with my demons Elle est lĂ . Vraiment lĂ . Mais le fossĂ© qui vous sĂ©pare n'a jamais Ă©tĂ© aussi grand. Il y a ces points qui vous rassemblent, ce goĂ»t prononcĂ© pour la destruction, cette solitude parfois embrassĂ©e parfois imposĂ©e, ces dysfonctionnements frĂ©quents qui font de vous des pantins abĂźmĂ©s, genoux Ă©corchĂ©s Ă  force de trop tomber, bras fatiguĂ©s d'ĂȘtre Ă  chaque fois redressĂ©s. Mais ce soir, vous ĂȘtes terriblement diffĂ©rents. T'es l'odeur de cette fumĂ©e, celle qui pique les yeux et agresse les narines, symbole de tout ce qui a Ă©tĂ© calcinĂ©. Et elle est la sirĂšne de secours, ce son assourdissant qui annonce la fin d'un tunnel sombre, mais qui ne promet pas pour autant d’éclairer les recoins les plus exposĂ©s Ă  l'obscuritĂ©. Vos piĂšces ne s’emboĂźtent plus, alors que tu rĂ©alises que DĂ©troit est devenu un purgatoire dont tu ne sortiras jamais. Prisonnier Ă  l'air libre d'une citĂ© dĂ©moniaque, guerrier envoyĂ© au front pour servir cette altesse impĂ©nĂ©trable qui a t'a marquĂ© de son fer rouge Ă  l'instant mĂȘme de ce premier cri. Ce cri annonciateur, ce savoir prophĂ©tique que la vie sera loin d'ĂȘtre un long fleuve tranquille. On pleure parce que dans le fond, on sait. Et depuis cet instant Ă  l'aube de ton existence, tu n'es pas parvenu Ă  t'Ă©chapper des griffes acĂ©rĂ©es de la bouche de l'enfer devenue ton foyer. Mais Keira elle est partie. Elle a rĂ©ussi Ă  fuir, Ă  grimper par-dessus les murs titanesques pour se chercher une nouvelle vie. Une chance qui lui a Ă©tĂ© donnĂ©e et qu'elle a prĂ©fĂ©rĂ© gĂącher. Pourquoi elle est ici ? Pourquoi elle est lĂ , Ă  assister dĂ©semparĂ©e Ă  ce spectacle de dĂ©solation. Ce qui s'est passĂ© cette nuit est Ă©pouvantable, mais c'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre fois, et encore plus loin d'ĂȘtre la derniĂšre. Tout est violence, vengeance et dĂ©sespoir. Tous subalternes d'un monstre qui se divertit avec vos fils emmĂȘlĂ©s, lĂ  pour servir celui qui s'ennuie dans son au-delĂ  redondant et carbonisĂ©. Les Ăąmes damnĂ©es ne suffisent plus, il vient s'emparer de celles qui n'ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©finitivement souillĂ©es, et il appose le sceau du pĂȘchĂ© comme une lettre de cire envoyĂ©e Ă  HadĂšs lui-mĂȘme, pour ĂȘtre sĂ»rs de ne plus vous lĂącher. VoilĂ  longtemps que tu cherches dans la religion ce qu'on t'a promis que tu trouverais, que tu suis avec le plus d'assiduitĂ© possible les messes du dimanche, mais le paradoxe est que t'as beaucoup de mal Ă  croire en Dieu, mais trĂšs peu Ă  croire au Diable. C'est son Ɠuvre que tu croises lors des crĂ©puscules dĂ©chirĂ©s, ces tableaux sanglants que seul le Malin peut trouver plaisir Ă  regarder. OĂč est Dieu ce soir ? OĂč Ă©tait-il toutes les autres fois ? Et tu ne prĂ©tends pas ne pas avoir conscience de ta propre hypocrisie, car tu te sais toi-mĂȘme soldat du dĂ©mon, incapable de baisser les armes pour rejoindre la lumiĂšre, aveuglante et Ă©trangement moins rassurante que les bras de la nuit que t'attends d'elle ? Question Ă  laquelle tu n'as jamais su rĂ©pondre, pas mĂȘme pour toi-mĂȘme, quand tu Ă©vertuais, adolescent, Ă  conquĂ©rir celle qui refusait catĂ©goriquement de l'ĂȘtre. Une chance que tu n'as pas obtenue, pire, qui a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  un autre, ego blessĂ© bien Ă©videmment, mais aussi amour bafouĂ©, expĂ©rience qui te laisse aujourd'hui hermĂ©tique Ă  tout ce qui commence par senti et qui finit par ments. Mot Ă  tendance rĂ©pulsive. Besoin du commun des mortels que tu ne souhaites nullement partager. Ce que j'attends de l'enculĂ©e qui m'a foutue en taule ? De l'enculĂ©e qui m'a volĂ© cinq ans de ma vie ? Absolument rien. Et c'est exactement pour ce genre d'enculĂ©e que j'te prends. » Amertume aussi corrosive que l'acide, le jeune con qui habite encore en toi balance sa rancƓur dĂ©placĂ©e, mais sans doute trop longtemps gardĂ©e pour ne pas s'exprimer dĂšs l'occasion prĂ©sentĂ©e. Moment inopportun, endroit mal choisi. Ceci n'a pas sa place ici, ce n'est pas l'heure des rĂšglements de compte, les avocats sont absents, et t'es pas prĂȘt d'entendre la sentence finale. Tu sais pas te dĂ©fendre, tu sais pas pourquoi t'as pas Ă©tĂ© jusqu'au bout avec ce tĂ©lĂ©phone, pourquoi tu t'obstines Ă  faire d'elle ton lien entre eux et vous, pourquoi t'as Ă©tĂ© chercher sa prĂ©sence alors que vous vous ĂȘtes quittĂ©s en termes dĂ©sastreux. T'es Ă©puisĂ© de cet entre-deux, de ce balancement, de ces coups du cƓur d'un cĂŽtĂ© et de l'autre, sans rĂ©ussir Ă  te poser et Ă  trouver un statu-quo qui te conviendrait vraiment. Mais t'es aussi Ă©puisĂ© de cette nuit, de cette guerre, de cette dĂ©faite, de cette perte. Appartement rĂ©duit Ă  l'Ă©tat de cendres. Et bien que tu ne conservais rien de prĂ©cieux lĂ -dedans, ça reste pour toi une humiliation difficile Ă  accepter. Cet endroit a Ă©tĂ© ton Ă©mancipation, ado dĂ©sireux de prouver Ă  son pĂšre qu'il pouvait parfaitement rĂ©ussir sans l'avoir dans son dos pour l'aider Ă  dĂ©ployer ses ailes. Cet endroit a Ă©tĂ© une fuite aussi, loin d'une famille dysfonctionnelle, tu ne voulais plus traverser les couloirs oĂč tu entendais tes gĂ©niteurs s’engueuler Ă  s'en faire exploser les poumons encrassĂ©s de nicotine, ce salon oĂč ton pĂšre te faisait la leçon, cette entrĂ©e oĂč ta mĂšre se barrait tout le temps, quand gamin sur les marches d'escaliers t'attendais qu'elle reste pour toi en Ă©tant déçu Ă  chaque fois. Des annĂ©es d'acharnement rĂ©duites Ă  nĂ©ant, et pour seule consolation – qui n'en est pas vraiment une – il ne te reste que la femme qui a contribuĂ© Ă  bousiller ta vie. Comme ton pĂšre, comme ta mĂšre, ils rentrent tous dans cette catĂ©gorie que tu exĂšcres, dans cette boite que t'aimerais balancer au fond de l'ocĂ©an pour ne plus jamais en entendre parler. Le tĂ©lĂ©phone s'est Ă©chappĂ©, il glisse hors de tes doigts pour retrouver ceux de sa propriĂ©taire. PropriĂ©taire aux intentions nĂ©buleuses, artiste de cirque qui marche sur un fil en attendant de se casser la gueule et qui jongle avec des mots qui pourraient bien l'entraĂźner dans cette chute. Cette relation dĂ©rangĂ©e n'est pas ce dont t'as besoin maintenant, mais c'est tout ce que t'as Ă  disposition pour exorciser un mal gangrenant. Elle essaye, Keira. Il y a cette tentative maladroite de rĂ©confort que tu ne sais pas comment accueillir, troublĂ© par cette imprĂ©visibilitĂ©, par cette rupture de ton dĂ©stabilisante. T'aimes pas cette impression d'Ă©troite proximitĂ©, oĂč elle semble ĂȘtre la personne au monde qui te connait le mieux, qui sait comment t'apprivoiser. Alors tu cherches Ă  reprendre le dessus, parce que c'est comme ça que tu fonctionnes, t'as besoin de dominer pour ne laisser aucune bribe de pouvoir Ă  l'autre. Perdre le contrĂŽle c'est offrir sur un plateau d'argent l'occasion de prendre des coups. Et il est hors de question que Keira Thompson ne t'assĂšne un seul coup de plus. C'est quoi la rĂ©ponse que t'attendais, Thompson ? Que oui, je plaquerai aussi la prochaine contre un mur parce que c'est ce que je fais avec chacune d'entre elles, ou que non, t'es cette exception qui me pousse Ă  dĂ©sirer une proximitĂ© brutale pour canaliser cette Ă©lectrisante alchimie qui nous Ă©touffe ? » La question est qu'est-ce que tu attends d'elle, mais aussi qu'est-ce qu'elle attend de toi. Tes mots sont cyniques, destinĂ©s Ă  la secouer, la provoquer. Mais ce n'est pas ta seule arme pour tenter de la dĂ©stabiliser – juste retour de bĂąton aprĂšs l'avoir Ă©tĂ© par cet Ă©lan de compassion totalement inattendu qui te trotte encore en tĂȘte. T'es grand, imposant, et tu le sais. Tu te rapproches, plantes ton regard perçant d'un bleu de ciel Ă©toilĂ© dans le sien qui s'anime tout aussi violemment. La tempĂȘte se lĂšve dans vos prunelles, ce mĂȘme dĂ©chaĂźnement qui s'est manifestĂ© lors de vos retrouvailles mouvementĂ©es. Hein, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux entendre pour bien dormir cette nuit ? Toi tu peux avoir cette chance, alors hĂ©site pas Ă  la saisir. C'est ptete le sort que je rĂ©serve Ă  celles que j'ai envie de tuer et de baiser. » Tu rĂ©duis encore un peu l'espace qui vous sĂ©pare, de sorte Ă  ne laisser que quelques centimĂštres entre vous. Comme Ă  la fĂȘte foraine. Et bon sang, s'il n'y avait pas cette foule de flics un peu partout, t'aurais laissĂ© glisser ta main le long de son cou pour retrouver cette sensation frissonnante qui t'avais pris au dĂ©pourvu. Pour lui rappeler ce qu'elle a ressenti la premiĂšre fois, elle aussi. Pour qu'elle n'oublie pas qu'elle t'appartient. Mais peut-ĂȘtre surtout pour calmer ta propre colĂšre. T'as pas rĂ©ussi Ă  choper la Gorgo pour leur mettre une dĂ©rouillĂ©e, mais tu peux toujours tenter de rĂ©cupĂ©rer un peu de sĂ©rĂ©nitĂ© en malmenant celle qui ne t'a jamais offert pitiĂ©, amitiĂ©, baise mĂ©morable, ou quoi que ce soit d'autre. Je constate que t'y penses encore, Ă  quel point ça te fait mouiller ? » Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 218 Ainsi s’amorce un nouveau chapitre qui pourrait n’avoir jamais Ă©tĂ©. Un parmi tous les autres desquels on lancera les pages dĂ©chirĂ©es. Desquels on nourrira le brasier. Cadeau empoisonnĂ©, imposĂ©, indĂ©sirĂ©, jetĂ©, mais secrĂštement chĂ©ri. PrĂ©sent sauvĂ© du conditionnel passĂ©, soigneusement bouclĂ© de l’incassable ruban carmin par lequel les mains du destin vous ont d’ores et dĂ©jĂ  liĂ©s, enchaĂźnĂ©s, enfin rĂ©unis. Une ultime chance accordĂ©e aprĂšs des annĂ©es Ă  s’écorcher, gaspillĂ©e. Elles sont tragiques, les retrouvailles des antipodes qui se jouent aux violons des sirĂšnes. Des vies arrachĂ©es, d’autres envolĂ©es en fumĂ©e. Des cris, des complaintes, des lamentations qui s’immiscent dans les conversations. Une Ă©cume de haine suspendue dans l’air, sinistre drapeau de ces solennelles promesses de guerre. Oui, tragiques elles sont, vos retrouvailles, d’autant plus lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette valeur inestimable rattachĂ©e aux mots prĂ©cipitamment crachĂ©s, aux regards impitoyablement Ă©changĂ©s. Lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette chance que vous avez, quelque part, de pouvoir vous retrouver. D’à quel point sans l’avouer, Ă  soi, Ă  l’autre, vous en auriez autrement Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©s. Tragiques elles sont trĂšs certainement, vos retrouvailles aux airs de dĂ©jĂ -vus, aux dĂ©tours on ne peut mieux connus. Vos retrouvailles qui portent bien mal leur nom alors que vos Ăąmes tardent encore Ă  se repĂ©rer dans l’obscuritĂ© de vos cƓurs malmenĂ©s. Triste mais prĂ©visible, cette impression qu’encore ce soir se rĂ©pĂštera inlassablement l’histoire. Qu’elles sont studieusement apprises, ces lignes aussi noires de sens qu'elles sont de noir Ă©crites. Qu’elles sont par cƓur rĂ©citĂ©es, ces stichomythies qui cisaillent aussi surprenamment que le parchemin contre la chair meurtrie. Peu importe les mises en scĂšne orchestrĂ©es, ce sont sur les mĂȘmes terres battues que vous ĂȘtes constamment ramenĂ©s comme si, finalement, tous les chemins menaient Ă  cet ultimatum des palpitants s’entre-dĂ©chirant. MalgrĂ© ces quelques bribes par mĂ©garde accordĂ©es. MalgrĂ© ce pouls d’une humanitĂ© enfouie qui se serait cette fois sournoisement faufilĂ©e. T'es plus fort que ces propos qui ne t’appartiennent pas, mais que tu voudrais tant ravaler. Ces mots qui ricochent bruyamment contre la pierre sans pouvoir percer au travers. Incompris aussi, ces efforts corrosifs qui t’en brĂ»lent encore les lippes, puisĂ©s tu ne sais pourquoi, tu ne sais oĂč, pour lui offrir tu ne sais quoi, sinon cet improbable rĂ©confort qu’il ne mĂ©rite pourtant pas. Et voilĂ  que tu te retrouves dĂ©sormais terrĂ©e dans ton propre mutisme, surprise – Ă©cƓurĂ©e – par cette improvisation de derniĂšre minute dont tu regrettes amĂšrement jusqu’à la moindre syllabe et ce, bien plus que l’homme devant toi Ă©poumonant sa rage. Évidemment qu’il n’y a jamais eu de place entre vous pour la compassion. Évidemment qu’aujourd’hui n’y fait pas exception. La faucheuse plane peut-ĂȘtre en haut des tĂȘtes, le fatidique souille peut-ĂȘtre les mains, mais les faits demeurent. Ça, O’Connell ne manque dĂ©cidĂ©ment pas une occasion, surtout pas celle-lĂ , pour te le rappeler. Salement. Et tout compte fait, c’est sans doute mieux ainsi. Mieux si, d’un commun accord, vous continuez votre route vers votre perte, mine de rien, en dignes comĂ©diens bien trop prĂ©occupĂ©s par l’idĂ©e de s’égarer du sentier pavĂ© par cette animositĂ© dĂ©mesurĂ©e pour oser ne serait-ce qu’un instant s’en dĂ©tourner. Alors tu fais ce que tu fais de mieux; Tu injectes ton ego Ă  l'agonie d'une bonne dose de virulence, tu lui fous le script revisitĂ© entre les pognes et tu l'envoies au front. Fini les Ă©carts de conduite. Tu meurs d’envie d’le savoir hein? Si t’as finalement rĂ©ussi Ă  me faire de l’effet aprĂšs toutes ces annĂ©es Ă  lamentablement Ă©chouer? Si c’est maintenant ton nom que j’échappe entre deux gĂ©missements le soir? Tes doigts que j’imagine quand les miens mordent l’intĂ©rieur de mes cuisses? Quand j’ai le dos cambrĂ©, les jambes repliĂ©es qui se tendent jusqu’à la pointe des pieds. C'est ça? » Et ce fin rictus qui s'Ă©tire, s'entre-ouvre. Vas-y, qu'on vĂ©rifie. Prends-moi. » Par la gorge laisseras-tu provoquamment s'estomper. Et de la parole aux actes, l'invitation qui tonne, se matĂ©rialise. La fermeture Ă©clair du coat de laquelle tu joues avant qu'elle ne s'enfuie. Parce que tu veux savoir, alors que les Ă©clats d'or des cheveux Ă©lancĂ©s vers l'arriĂšre scintillent. Tu veux savoir s'il aura l'audace, tandis que la peau latte lascivement se dĂ©voile, que les ruisseaux bleus de vie lentement Ă©mergent sous le derme. L'audace de loger ses extrĂ©mitĂ©s lĂ  oĂč il y aurait laissĂ© ses traces Ă  l'encre invisible de ses vices. LevĂ©, le menton de l'insolente qui s'offre Ă  son impulsivitĂ©, Ă  l'ennemie numĂ©ro un d'un homme tout juste libĂ©rĂ©. Il y a ce silence qui retient son souffle alors les vĂŽtres s'entrechoquent Ă  la commissures de vos lĂšvres. Il est grand, O'Connell. Il se croit au-dessus de tout. De toi. Il aimerait bien en tout cas. Mais ne dit-on pas justement que qui plus haut monte qu'il ne doit, de plus haut chute tout en bas? J'attends. » Car oui, tu l'attends impatiemment, l'erreur monumentale, le point de non-retour qui se rĂ©sumerait Ă  piocher la carte Aller-simple en prison et chaque seconde qui s'Ă©coule te rapproche un peu plus de cette insatisfaisante satisfaction. Car oui, tu l'attends vraiment, un peu trop, possiblement. Et qu'importe son choix, vous en serez tous deux Ă  la fois gagnants et perdants. Alors? Ça grogne, ça montre les dents, mais quand vient le temps de mordre, ça court la queue entre les jambes. » L'adrĂ©naline court-circuite les terminaisons nerveuses. La rĂ©flexion se fait laborieuse. Y'a pas d'attirance. Y'a pas cette Ă©lectrisante alchimie Ă  laquelle il fait rĂ©fĂ©rence. Y'a que ce dĂ©dain viscĂ©ral pour l'autre qui fourmille, Ă©chauffe, sĂ©vit perfidement sur les sens dĂ©boussolĂ©s, sur l'esprit dĂ©jantĂ©. À en oublier les flics. Les tragĂ©dies. La laideur de cette nuit. Je vais te dire ce que j'veux entendre. Je veux t'entendre me dire Ă  quel point c'est difficile d'accepter le fait que t'arriveras jamais Ă  scorer. »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 2325 Sleeping with my demons T'es plus fort que ça. Les mots raisonnent encore dans les mĂ©andres caverneux de ta carcasse fatiguĂ©e et chancelante, Ă  la fois phare dans la nuit aprĂšs avoir bravĂ© une tempĂȘte agitĂ©e, et avertissement de la providence que tu vas prendre soin d'Ă©couter. Tu ne veux pas t'Ă©loigner de la familiaritĂ© pour embrasser des Ă©quations inconnues trop difficiles Ă  rĂ©soudre pour un gamin tout sauf assidu. Clown du fond de la classe. Orateur douĂ© mais aucune prometteuse destinĂ©e. Pourtant pas du genre Ă  flirter avec la facilitĂ©, plutĂŽt portĂ© sur les pentes glissantes qui pourraient mener au fond d'un ravin ou d'un puits, lĂ  tu n'arrives pas Ă  lĂącher prise sur cette Ă©tiquette gluĂ©e fĂ©rocement sur votre front, nature d'une relation que tu redoutes de faire changer, incapable d'y lire le nouveau mot qui pourrait vous dĂ©finir si tu venais Ă  trop tanguer. La tĂȘte brĂ»lĂ©e est maintenant trop calcinĂ©e. Le risque ne vaut pas la peine d'ĂȘtre couru et endurĂ©, alors tu plonges sans hĂ©siter vers la vulgaritĂ© et le rentre-dedans peu subtile pour tenter de reprendre ce qu'elle a failli t'arracher avec sa compassion saugrenue. La route empruntĂ©e est rassurante, loin de celle oĂč aucun rĂ©verbĂšre ne reflĂšte sa lumiĂšre rassurante, noirceur de l'inconnu dont le courage demandĂ© te fait encore dĂ©faut. Et sans surprise, elle suit l'exemple. Elle se dĂ©robe de ses propres Ă©motions Ă©lusives pour serrer fermement ses doigts sur cette occasion que tu lui offres sur un plateau d'argent. Elle se saisit de ta provocation, de ta colĂšre et de ta frustration pour te les renvoyer au visage, sans doute soulagĂ©e de ne pas te voir rebondir sur ce qu'elle regrette d'avoir Ă©chappĂ© lors d'un bref instant de vulnĂ©rabilitĂ©. Homme stoĂŻque qui tente de masquer les ravages de son audace, dĂ©sir primaire qui lĂšve l'Ă©tendard, Ă  dĂ©faut d'autre chose, trop fier pour autoriser l'envie charnelle se manifester aux yeux de l'objet de tes tourments. Oui, tu meurs d'envie de le savoir. Est-ce que c'est ton nom qu'elle Ă©chappe quand l'intĂ©rieur de ses cuisses s'embrase pour une autre ? Est-ce que c'est Ă  toi qu'elle pense quand ses doigts sans moindre pudeur l'emmĂšnent lĂ  oĂč t'as toujours voulu t'attarder ? Quand son corps perlĂ© de sueur se tord sensuellement sous l'assaut de membres qui ne t'appartiennent pas, est-ce qu'elle s'imagine ce que vous auriez pu partager ? Tu la hais pour ce qu'elle te fait ressentir. Tu la hais pour cette dĂ©ferlante chaleur qui brĂ»le en entiĂšretĂ© ta raison pour ne laisser que les traces d'une passion silencieuse, emprisonnĂ©e comme une pestifĂ©rĂ©e, mais qui cherche Ă  se manifester en traĂźtre incontrĂŽlĂ©e, lassĂ©e de ne pouvoir s'exprimer. Tu la hais, car aprĂšs toutes ces annĂ©es, tout reste inchangĂ©. Prends-moi. Toujours des mots qui fracassent, des interdits qui torturent, une ambiguĂŻtĂ© aiguisĂ©e qui plonge sa lame dans les trĂ©fonds de ton Ăąme esquintĂ©e. Bombes lĂąchĂ©es avec une nonchalance arrogante. Le dĂ©fi est lancĂ©. La chair dĂ©voilĂ©e fait de toi un vampire affamĂ© qui se retient de plonger ses canines dans une veine gonflĂ©e. Oui, tu crĂšves d'envie aussi de porter ta main Ă  son cou pour empĂȘcher l'air de lui donner l'occasion de balancer une Ă©niĂšme provocation. Ton poing se serre, une maĂźtrise factice qui compense avec ton cerveau en Ă©bullition, qui ne sait plus comment rĂ©agir, ne sait plus quels signaux il est autorisĂ© Ă  envoyer face Ă  ces sournoises attaques qui te laissent en homme dĂ©semparĂ©, bien loin de ton auto-portrait. Mais qu'elle ne s'y mĂ©prenne pas, tu ne lui laisseras aucun avantage, bien dĂ©cidĂ© Ă  reprendre la laisse et tirer assez fort pour qu'elle s'en morde la langue. Son jeu est sournois, mais pas assez futĂ© pour que tu te laisses prendre. Le piĂšge Ă  loup est mal dissimulĂ©. Est-ce qu'elle te prend pour un idiot ? A l'instant mĂȘme oĂč tu laisseras l'impulsivitĂ© t'emporter, elle aura toutes les raisons du monde de te coffrer. Et si elle ne le fait pas, l'un de ses Ă©quipiers s'en chargera sans sourciller. Tu n'as pas d’échappatoire, si ce n'est accentuer la joute dangereuse, repousser les limites sans avoir Ă  les franchir, et voir lequel de vous deux fera le premier pas en arriĂšre. Un pas en avant. Plusieurs. Sorti de ta lĂ©thargie Ă  trop t'attarder sur son cou dĂ©nudĂ©, tu t'avances vers elle, l'incite Ă  reculer jusqu'Ă  ce que son dos rencontre la portiĂšre d'une voiture – sans doute celle oĂč elle t'aurait lĂąchement embarquĂ©. Tu ne poses aucune main sur elle, c'est de ton allure que tu cherches Ă  Ă©craser, que tu l'obliges Ă  se retrouver Ă  nouveau dans cette prison charnelle qu'est ton corps que tu rapproches au plus prĂšs du sien. Tes iris ocĂ©an accrochent le cuivre qui la colore, et tes bras se tendent pour venir Ă©pouser le haut du squelette mĂ©tallique, prise que tu ne lĂąches pas pour mieux l'emprisonner. La seule chose que tu vas entendre, c'est la vĂ©ritĂ©. L’inĂ©luctable vĂ©ritĂ©. » Tu sens les regards se poser sur vous, tous observent mais n'osent pas interagir, sans doute conscients que la bulle dans laquelle vous vous trouvez ne doit surtout pas ĂȘtre brisĂ©e. Et que quoi qu'il arrive, Thompson saura se sortir de ce piĂšge sans vertu que tu viens d'imposer. Un jour, tu vas m'demander de te baiser. » Une certitude que tu lui craches au visage, les traits marquĂ©s d'une arrogance Ă  son sommet. Un sommet olympien qui mĂ©rite de couronner le tout avec des lĂšvres qui se rapprochent de son oreille pour murmurer le reste de ta pensĂ©e graveleuse. Tout a un air de dĂ©jĂ -vu. Je sais pas quand, je sais pas oĂč, mais tu vas m'dire, trĂšs distinctement, baise-moi. » Tu te retires du creux de son oreille, mais tu maintiens le peu de distance entre vous. Un air qui se rejoue mais qui ne te lasse toujours pas. Tes yeux dĂ©vient vers son cou. Puis remontent jusqu'Ă  sa bouche. Un effeuillage visuel qui comble tes dĂ©sirs ardents, mais qui souffle aussi sur les braises dĂ©jĂ  enflammĂ©es de ton envie charnelle et bestiale. Tu n'oublies pas pour autant tout ce qui se joue en arriĂšre, l'horreur se tait, daigne se mettre en pause, mais ne manquera pas de jaillir de sa boite au moment voulu. Pour l'heure, tu embrasses avec aviditĂ© ce moment qui n'appartient qu'Ă  vous, et qui donne cette rĂ©elle impression que rien d'autre n'existe. Tu vas pas m'faire croire que t'as jamais imaginĂ© ce que ça pourrait donner dans un lit, toi et moi. Pas aprĂšs ce qui s'est passĂ© Ă  la foire. Pas aprĂšs ce qui se passe maintenant. » Bref moment de silence pour laisser ses pensĂ©es faire leur propre acheminement vers la chute de ta bravade. Pas aprĂšs cet appel... » Oh, bon sang, ça serait effectivement une torture sans nom que de ne pas rĂ©ussir Ă  scorer. L'appel de vos corps, Ă©vident, ne peut pas rester sans rĂ©ponse. Toute cette haine, toute cette colĂšre, qui pourraient frapper l'apothĂ©ose au fond des draps. Si j'te fais pas encore d'effet, si c'est pas encore mon nom qu'tu prononces ou Ă  moi qu'tu penses quand tu glisses tes doigts sur toi, ça viendra. Et je pourrai t'serrer le cou autant de fois que j'le voudrai, et que tu l'voudras, sans prendre le risque de m'faire coffrer. J'ai attendu des annĂ©es, j'suis plus Ă  quelques mois. » Tu gardes tes grands airs mais y a les restes de cet adolescent rejetĂ© et blessĂ© qui demeurent encore en toi, t'obligeant Ă  renforcer ta prise sur le toit de la voiture pour ne pas les laisser sortir. Ou semaines... » Sourire carnassier. Tu dois focaliser sur tes objectifs. Tu vas attendre qu'elle veuille dĂ©sespĂ©rĂ©ment se faire baiser. Puis tu la tueras. Pas vrai ?En attendant, qu'elle recule, elle a aucune chance de gagner. Toi, t'as plus rien Ă  cacher, plus de secrets sur ce qu'elle te fait sentir sous la ceinture. Mais elle ? Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 10 AoĂ» - 357 Attendu...? » Rire Ă©touffĂ© rĂ©duit Ă  un soupir d'amusement. De soulagement. C'est une douce halenĂ©e de menthe poivrĂ©e qui vient chatouiller les narines, ravive la fine courbe de l'insolence – qu'on aurait pu croire Ă  jamais portĂ©e disparue – pour dĂ©voiler les porcelaines alignĂ©es. Un mot, un seul, un pas de trop, un faux, une exquise caresse Ă  laquelle ronronne l'ego assassinĂ©, noyĂ© dans l'ocĂ©an de toutes ces absurditĂ©s par les vagues d'une assurance excessive, dĂ©sormais ressuscitĂ©, ramenĂ© d'outre-tombe par celui mĂȘme qu'il l'y a envoyĂ©. Comme ça tu m'as attendue pendant des annĂ©es? Et encore aujourd'hui semble-t-il... Mais combien t'as attendues aussi longtemps, exactement? » Il y Ă©tait presque. À peu prĂšs de t'acculer de sa personne, de ses promesses rĂ©voltantes, toi, chasseur devenu chassĂ©, sans issue ni Ă©chappatoire, le pied pris Ă  reculons dans son propre piĂšge. À quelques secondes de voir s'Ă©vanouir ton aplomb, asphyxiĂ© Ă  trop retenir son souffle pour ne pas s'empoisonner du sien. Ne pas s'imprĂ©gner les sens des effluves de son parfum immondement grisant. Ne pas laisser la mĂ©moire s'en entacher ou le palpitant s'en Ă©tourdir. Mais Icare ne pouvait s'empĂȘcher de voler plus prĂšs, toujours plus prĂšs du soleil, insolent lui aussi incapable de s'arrĂȘter. Et le voilĂ  maintenant Ă  chuter, les ailes d'Ă©bĂšne consumĂ©es par les flammes destructrices de l'avarice. Moi qui pensais n'ĂȘtre qu'une parmi tant d'autres. Faut croire que t'es p'tĂȘtre pas vraiment passĂ© Ă  autre chose finalement. Puis, la gifle qui laissera la fiertĂ© contusionnĂ©e. Tu crush encore sur moi, O'Connell? » Parce que cette fois, tu ne manqueras pas de lui arracher le bĂąton qu'il tend pour se faire battre. On s'acharne sur mon cas, mais toi, Ă  quel point ça te fait de l'effet, combien ça t'allume, l'idĂ©e que je puisse avoir envie de toi. » La poigne qui s'ose Ă  revendiquer ce col souillĂ©, agrippĂ©, vers soi tirĂ©. Qui rĂ©clame l'oreille Ă  laquelle se pose cette complainte tiĂšde d'abandon entre les lippes glissĂ©es. Que je te demande, sans dĂ©tour ni façon Baise-moi » Manifestation d'une Ă©vidente lubricitĂ©. Simulacre ou ignoble vĂ©ritĂ©? La voix dans tous les cas soumise, sous le poids de la concupiscence modelĂ©e. TĂȘte chavirĂ©e, cou dĂ©ployĂ©. L'air avidement capturĂ©, happĂ© par goulĂ©es. L’air sur le charbon brĂ»lant des chaudiĂšres bestialement soufflĂ©, contre la peau, les vitres, Ă©crasĂ©. Pour n’en laisser qu’un nuage de buĂ©e, un voile brumeux de censure duquel vous abrier. Ici. Maintenant. À l'arriĂšre. » Alors qu'Ă  quelque part, les genoux dĂ©nudĂ©s s’enlisent dans la banquette, que les mains, barbares, profanent le maudit sans en Ă©pargner la moindre parcelle, que les doigts, assoiffĂ©s, s'immiscent pour s'abreuver des eaux sacrĂ©es d'Eros. À m'en faire perdre la raison. À m'en faire oublier mon nom. » Tandis que l'impie dĂ©pĂšce l'homme de sa religion, que les courbes fĂ©minines aux sommets pointĂ©s, dĂ©couverts, se plaquent contre lui, que l'intĂ©rieur de ses cuisses se cale contre l'entrejambe, suppliciant, que la moiteur scelle les silhouettes aux vĂȘtements grossiĂšrement relevĂ©s, impudemment abaissĂ©s, enveloppes charnelles qui n'aspirent qu'Ă  s’imbriquer. Vice serpentant contre celui collĂ© au dossier par la tentation fiĂ©vreuse d'Ève, belle de toute son indĂ©cence. Pour te sentir contre moi. En moi. T'appartenir. Baise-moi. Serre-moi. Plus fort. Toujours plus. » Ces priĂšres corrompues, pĂ©niblement extirpĂ©es de ce corps tendu. Pour qu'enfin, Ă  quelque part dans cet esprit tordu, l'un complĂšte l'autre de sa longueur. O'Connell. » Que les bassins s'Ă©chauffent imaginairement au rythme des dĂ©sirs ardents. Continue. » Que l'hĂ©rĂ©tique s'adonne au dĂ©hanchement d'une danse suave au-dessus. T'arrĂȘte pas. » En parfaite symbiose avec les coups de l'Ă©perdu. T'arrĂȘte surtout pas. » Pour qu'enfin, ils s'Ă©lĂšvent Ă©hontĂ©ment Ă  l'apogĂ©e, Ă  la hauteur du pĂ©chĂ© originel cultivĂ© depuis tant d'annĂ©es. À l'arriĂšre de cette bagnole inoccupĂ©e, contre laquelle tu es de tout ton long adossĂ©e, contre laquelle il est appuyĂ©. Sans que vous ne vous touchiez. ScĂšne de tes pensĂ©es les plus dĂ©viantes, rebutantes, que tu Ă©pies, narres tout bas dans l'espoir de rĂ©ussir Ă  perturber l'enfoirĂ©. Et elle vient, l'inspiration, bien trop aisĂ©ment alimenter d'une sensualitĂ© dĂ©bridĂ©e ce timbre se voulant habituellement dĂ©sintĂ©ressĂ©. Dangereuse traĂźtresse dont tu te gardes, mĂ©fiante, de l'obscur dessein, qui ne cherche qu'Ă  t'appĂąter dans ses filets. À exposer tes sombres secrets. Non, tu ne vas pas pousser plus loin. MĂȘme si les lĂšvres dĂ©jĂ  s'humidifient pour renchĂ©rir. MĂȘme si le derme frisonne en attendant la suite. Tu n'iras pas trop loin. Etcetera, etcetera... » Que la langue, diablesse, finira par s'attarder Ă  dĂ©cortiquer. Une fin prĂ©cipitĂ©e Ă  cet Ă©pisode de dĂ©bauche fantĂŽme qui ne te fait nullement envie, pour lequel tu ne trembles pas, pas mĂȘme un peu, et qui ne partagera avec la rĂ©alitĂ© que ces joutes grossiĂšres audacieusement murmurĂ©es, créées de toute piĂšce par l'imagination fertile qui s'amuse Ă  planter ces graines d'une envie irrĂ©pressible sans saisir qu'elle Ă©chappe, sur son jardin, ces mĂȘmes semences qui feront tĂŽt ou tard germer inĂ©vitablement l'arbre du fruit dĂ©fendu. RassasiĂ©? Parce que je prĂ©fĂšre te l'dire dĂšs le dĂ©part, y'a aucune chance que ça se concrĂ©tise. Patiente autant que tu veux. Fantasme aussi souvent que ça te chante. Entre nous, y'aurait rien de transcendant... C'est pas pour rien que t'Ă©tais pas mon premier choix. Ni mon dernier. » Ce regard froid qui contraste avec les flammes qui animent la carcasse, dĂ©tournĂ©. Ces paroles sans moindre dĂ©licatesse, balancĂ©es avant mĂȘme d'y penser. À quelque part, tu sais que c'est pas du jeu, mais s'il est vraiment passĂ© Ă  autre chose, qu'est-ce que ça change? T'es Ă©puisĂ©e, lasse de tenir la barre, coincĂ©e dans ces montagnes russes d'Ă©motions interminables dont tu ne semble pas pouvoir – vouloir? – t'extirper. Tu ne nies pas ĂȘtre une connasse, mais O'Connell s'acharne aussi, alors vous rĂ©coltez tous les deux le collatĂ©ral. La main s'appose, dĂ©cidĂ©e Ă  rĂ©tablir et ce, pour une Ă©niĂšme fois, cette distance avec laquelle vous jouez constamment. Occasion rĂȘvĂ©e de briser cette prison d'acier et de chair que tu saisis sans hĂ©sitation, pressĂ©e de regagner ta libertĂ©. Maintenant, si t'as fini de t'emballer comme un ado en pleine pubertĂ©, on va revenir Ă  nos moutons et remplir cette dĂ©position. Ensuite, tu seras libre d'retourner voir dans l'bar si j'y suis. » Et dĂ©jĂ , le crayon cliquette. Mais pourquoi tant de hĂąte? OĂč est l'urgence? T'as peur de quoi, Keira? C'est procĂ©dural, mais tu vas gentiment t'y plier, okay? Avant que tu me racontes ce qui s'est passĂ©, j'vais avoir besoin de ton nom complet, de ton numĂ©ro et... » Malaise. Fuck, avec toutes ces conneries, t'avais complĂštement zappĂ©. D'une adresse Ă  laquelle tu vas habiter. » _________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 17 AoĂ» - 341 Sleeping with my demons Ses mots sont un souffle chaud qui intensifie les braises de ton dĂ©sir. Qu'il est difficile de ne pas se laisser happer par le vaste ocĂ©an de l'imagination lubrique et dĂ©bordante. Les images se dessinent distinctement au crayon noir sur le brouillon de ton esprit, elles prennent vie pour mieux te torturer encore, te laissant deviner les mouvements lascifs, entendre les complaintes licencieuses. La succube crache ses provocations, te mettant face Ă  tes propres faiblesses, celles que tu cherches Ă  enterrer sous le sable, mais qui reviennent Ă  chaque morsure de vagues. Elle dresse un tapis de luxure qui se dĂ©roule avec une aisance dĂ©concertante, trop pour que ce ne soit pas suspect. Tu ne rĂ©ponds pas Ă  sa question, dĂ©jĂ  parce que tu ne connais pas la rĂ©ponse, mais aussi parce que tu veux museler ce malin plaisir qu'elle prend Ă  te malmener. Une douce affliction placĂ©e sous l'Ă©toile de la concupiscence, dans le ciel du vice et du pĂ©chĂ©. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche pour Ă©chapper les chapitres de son rĂ©cit Ă©rotique, tu sens ton corps se battre pour avoir le droit de se laisser aller, et ton esprit divague vers les mĂȘmes recoins interdits que te partenaire Ă©phĂ©mĂšre, voire imaginaire. Tes paupiĂšres, trop lourdes, se ferment au son de sa voix cassĂ©e par le dĂ©sir, une piĂšce de théùtre parfaitement rĂ©citĂ©e qui pousse ton imagination au-delĂ  de ses propres limites. Oui, les images dĂ©filent, ce qu'elle te conte prend vie, sur cette banquette arriĂšre tu rĂ©animes au bouche Ă  bouche le fantasme de jadis. Ou d'aujourd'hui. T'as pas encore dĂ©cidĂ©. Puis tu t'autorises Ă  Ă©crire tes propres lignes, oĂč contre la carcasse mĂ©tallique, vos corps se cherchent, se trouvent, et s'unissent. Tes mains agrippent la chair de ses cuisses pour pouvoir la soulever aisĂ©ment. T'as le cƓur qui s'affole, qui vrille, qui manque des battements. Ta peau voit sillonner des milliers de dunes de frissons, ton souffle est saccadĂ©, violentĂ© par la force de ce prĂ©misse d'Ă©bats improvisĂ©s Ă  faire rougir les plus dĂ©vergondĂ©s. Les tissus descendent, nĂ©gligemment agrippĂ©s pour mieux pouvoir s'apprivoiser, mais trop impatients pour complĂštement les retirer. Elle veut te sentir contre elle. En elle. Tu ne fais plus bien la diffĂ©rence entre imagination et rĂ©alitĂ©, bercĂ© par le pouvoir irrĂ©el de cette danse charnelle. Ça tourne, ça voltige, ça grossit. Puis tu obĂ©is Ă  la tentation, enfin autorisĂ© Ă  y cĂ©der, scellant Ă©troitement votre intimitĂ©, secouant la voiture inoccupĂ©e, peu subtilement cachĂ©s, mais trop happĂ©s par le plaisir exacerbĂ© pour vous soucier des regards qui pourraient s'attarder, exhibitionnistes passionnĂ©s, ses gĂ©missements sont une symphonie torride, un concert gĂ©nĂ©sique qui monte en crescendo inavouĂ©. Des bassins qui s'accompagnent, union parfaite, mĂ©lange divin. Une main relĂąchĂ©e pour mieux s'appuyer sur la vitre, y laissant une trace impudique. A l'arriĂšre. Contre la voiture. Continue. T'arrĂȘte pas. Et tu t'y plies, trouvant le rythme qui transforme l'anarchie de vos corps en ballet sensuel, sans Ă©teindre la fibre chaotique qui se mĂ©lange Ă  une passion Ă©touffĂ©e depuis trop d'annĂ©es. L'apogĂ©e. Le dernier ciel. Les muscles s’activent encore avant de trembler dans l'ultime sĂ©isme qui fait exploser l'Ă©chelle de Richter, magnitude encore jamais rencontrĂ©e, inĂ©dite dans l'histoire des idylles. Puis tout se relĂąche. En elle. Contre elle. Et le rĂȘve prend fin. Le mirage disparaĂźt, te laissant brĂ»ler dans le dĂ©sert sans fin du rejet. Redescente brutale aprĂšs une dose euphorisante de drogue dure. Ascenseur qui lĂąche brutalement. Chute du haut d'un immeuble avec atterrissage contre le bitume. La harpie est cruelle. Non seulement elle te ramĂšne avec une violence inouĂŻe vers l'ignoble rĂ©alitĂ© d'une tuerie envers les tiens, mais en plus elle plonge ses doigts dans les plaies pas encore guĂ©ries d'un passĂ© qui a broyĂ© l'ego dĂ©mesurĂ© et poignardĂ© un cƓur en apprentissage. Ton visage se referme, tes sourcils se froncent, Ă©cƓurĂ© par ce changement de ton. Le monde s'est remis Ă  tourner dans le mauvais sens. Les corps rĂ©apparaissent. Les souvenirs de cette nuit sanglantes aussi. La constante redevient une flic avide d'en finir avec ces conneries de gangs, et sa froideur te laisse dĂ©semparĂ© l'instant de quelques secondes. OĂč est celle qui prĂ©tendait que tu Ă©tais plus fort que ça. OĂč est la compassion que t'avais pu lire dans son regard. Tu veux qu'on te la rende. Car celle qui est devant toi, tu ne ressens absolument rien Ă  son Ă©gard, et tu n'aurais rien ressenti pour elle non plus Ă  l'Ă©poque. Le venin crachĂ© te paralyse, le dĂ©sarroi est palpable, et il te faut un certain temps pour reprendre tes esprits. Du cauchemar au rĂȘve, puis de retour dans le cauchemar. Les portes du paradis n'Ă©taient qu'une illusion aussi sournoise que celle qui en gardait l'entrĂ©e, tu n'as jamais Ă©tĂ© destinĂ© Ă  autre chose que les pavĂ©s de l'enfer. Trop fier pour te plaindre, tu fais miroir Ă  son indiffĂ©rence, t'Ă©vertuant Ă  ne manifester aucune Ă©motion, si ce n'est celle de la rĂ©pulsion. Peut-ĂȘtre vient-elle de te rendre service. Si l'hĂ©sitation de la flinguer s'Ă©tait honteusement immiscĂ©e, maintenant tout est redevenu parfaitement clair. Lorcan Liam O'Connell. » A t-elle dĂ©jĂ  entendu ce second prĂ©nom qui t'a Ă©tĂ© attribuĂ© ? Peu de chance, malgrĂ© tes nombreuses tentatives, Keira Thompson n'a jamais cherchĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  toi. Elle ne sait rien, si ce n'est ce qu'elle a voulu sĂ©lectionner sur le grand fil de ton existence cabossĂ©e. Toujours le pire, rarement le meilleur. Mon numĂ©ro t'as qu'Ă  l'regarder dans ton tĂ©lĂ©phone. » Tu ne lui feras pas de cadeau. Si elle veut la jouer impersonnel et protocolaire, c'est exactement ce que tu vas lui donner. Pour l'heure, vous n'ĂȘtes plus rien, pas mĂȘme des ennemis, car la haine reste un sentiment que tu refuses de lui accorder. T'avais besoin de quelqu'un ce soir, et elle n'est certainement pas celle sur qui t'aurais misĂ© une bouĂ©e de sauvetage, mais t'as quand mĂȘme espĂ©rĂ© qu'elle ose te tendre une main, pour t'aider Ă  te relever, qu'importe s'il n'aurait s'agit lĂ  que d'une brĂšve parenthĂšse Ă  un statu-quo bien ancrĂ©. J'viens d'apprendre que j'ai tout perdu, tu crois vraiment que j'sais oĂč j'vais dormir ce soir ? » Il est fort probable que tu ne dormes de toute façon pas cette nuit. Trop hantĂ©. Trop secouĂ©. Les cris raisonnent encore, et le fantĂŽme de la chaleur des flammes refuse de te lĂącher. AprĂšs cet interrogatoire nausĂ©abond t'iras estimer l'Ă©tendu des dĂ©gĂąts, et voir s'il est possible pour toi de rĂ©cupĂ©rer quelques affaires. Tu sais quoi, Thompson ? Je vais rĂ©pondre Ă  ton autre question. » Celle que t'as Ă©vitĂ©e tout Ă  l'heure. Et Ă  laquelle t'as maintenant la rĂ©ponse. Peut-ĂȘtre que j'ai par le passĂ© Ă©prouvĂ© quelque chose pour toi. J'en sais rien, j'Ă©tais trop jeune et trop fier pour rĂ©aliser quoi que ce soit. Mais ce qui est certain, c'est qu'Ă  l'heure d'aujourd'hui, j'ressens plus rien Ă  ton Ă©gard, si ce n'est une haine viscĂ©rale. La personne que t'es devenue m'intĂ©resse pas. Cette coquille vide, cette garce sans cƓur. Et crois-moi, si j'avais su Ă  l'Ă©poque que t'Ă©tais comme ça, jamais j'me serais intĂ©ressĂ© Ă  toi d'une quelconque façon. » Le mirage n'est pas seulement le fantasme susurrĂ© au creux de l'oreille, c'est aussi cette image que tu te faisais d'elle. Tu sais pas Ă  quel point il y a de vĂ©ritĂ© dans ce que tu lui confesses, mais Ă  cet instant prĂ©cis, t'as l'impression qu'absolument tout est parfaitement sincĂšre. T'es ma putain d'erreur de jeunesse. Et c'est tout ce que tu seras jamais. T'Ă©tais ptete mon premier choix, mais tu seras assurĂ©ment pas le dernier non plus. Maintenant, pose-moi tes questions qu'on en finisse. » Le cri de dĂ©tresse est Ă©touffĂ©. Le fantĂŽme du passĂ© n'a pas daignĂ© Ă©couter. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Aujourd'hui Ă  035 La ponce s'Ă©crase douloureusement contre le lys. Sous ton joug, elle erre. Traine. Elle chute, remonte, tournoie, tangue entre - flirte avec - les fines lignes d'azur, sur le blanc floral des non-dits qui vous pourchassent, vous traquent, pour laisser en long et en large dans sa foulĂ©e calligraphique le prĂ©ambule d'un cauchemar collectif aux maintes versions, cent fois dĂ©jĂ  rapportĂ©, mais qui se doit, une fois de plus encore, d'ĂȘtre racontĂ©. AffrontĂ©. ImmortalisĂ© sur papier. Vaillamment, la plume meurtrie se rĂ©pand en sang d'encre. Elle fait naĂźtre un nom qui n'a plus de secret pour toi, ou le croyais-tu. Elle gribouille machinalement un numĂ©ro en vĂ©ritĂ© depuis le premier jour retenu, comme une priĂšre par coeur apprise, non pas pour conjurer le mauvais, mais pour en invoquer l'essence; Lorcan Liam O'Connell. Ton Ă©criture se veut cursive, pressĂ©e, Ă  la hauteur de l'auteur. Ses traits, cassants, fermes, dĂ©cidĂ©s, sont un parfait reflet de cette attitude adoptĂ©e pour mieux te distancer de l'interrogĂ© avant de ne te noyer. Il faut dire que tu t'en es extirpĂ©e de justesse, de ces eaux troubles dans lesquelles tu t'es jetĂ©e, celles mĂȘmes animĂ©es par les profondeurs de vos Ăąmes dĂ©rangĂ©es, noires de toutes vos perversions Ă  ne plus en distinguer le fond. À peu prĂšs de te retrouver engloutie par ses rĂȘveries Ă  lui, que tu ne partages pas, que tu ne faisais que narrer, sans rien Ă©prouver. Que le charnel semble confondre avec ce qui te fait rĂ©ellement vibrer, prise en traĂźtre par le courant d'une lubricitĂ© qui n'est certainement pas tienne - toi qui ne le dĂ©sires pas, toi dont le corps ne s'attisera plus jamais pour aucun d'eux - mais qui, on pourrait le croire, faillit nĂ©anmoins t'entrainer avec elle. Le frisson de l'horreur. Du derme qui s'insurge. Un retour aux sources claires, aux rangs serrĂ©s, Ă  la nature maladive de vos interactions acariĂątres dans lesquelles tu te complais. À cet antagonisme perpĂ©tuel doublement synonyme de zone de guerre et zone de confort. Tu jettes la premiĂšre d'une Ă©niĂšme pierre, mais tu n'es pas la seule Ă  reprendre les armes au dĂ©nouement de cet Ă©garement condamnable. Vulgaire copiste apathique soi-disant soucieuse de coucher jusqu'au moindre dĂ©tail qu'elle entendra Ă©chapper, ton cours se voit brusquement interrompu, freinĂ© par sa confidence dĂ©concertante qui pousse la pointe Ă  s'arrĂȘter, Ă  s'enfoncer tremblante dans la fibre, peu Ă  peu, mot aprĂšs mot, jusqu'Ă  presque en poignarder la pauvre page martyrisĂ©e. Tu joues la flic exemplaire qui ne se laisse pas gagner par les Ă©vĂšnements ou les sentiments, la harpie dĂ©sintĂ©ressĂ©e qui ne voit rien de plus, rien de moins, qu'un tĂ©moin peu collaboratif parmi tant d'autres passĂ©s avant lui, comme s'il n'Ă©tait pas dĂ©jĂ  bien trop tard pour le convaincre de tels non-sens. Mais vous savez. Vous niez, mais vous savez. Tu as conscience du fait que ta prĂ©tention fait pĂąle figure aprĂšs ces regards affolĂ©s lancĂ©s Ă  sa recherche, cette inconvenante naĂŻvetĂ© Ă©chappĂ©e Ă  son Ă©gard, ces indĂ©cences luxurieuses dĂ©peintes avec une aisance naturelle sur la toile de ses pensĂ©es. Et si, d'un point de vue extĂ©rieur, l'inconsistance - des rĂ©actions, des paroles, des actes - est manifeste, elle devient alors, lorsqu'on brave l'obscuritĂ© de la carcasse pour en dĂ©couvrir ses trĂ©fonds, la preuve probante d'une dysharmonie existentielle entre l'encĂ©phale et le palpitant. D'un tiraillement qui n'a lieu d'ĂȘtre, mais qui sĂ©vit lancinamment, encore plus dĂšs Ă  coquille vide. Et pourtant, la cage qui craque, les os qui gueulent sous le poids d'un trop-plein malsain. D'un nƓud d'Ă©motions pĂȘlemĂȘle. De rage. D'amertume. D'Ă©cƓurement. De regret. Tu dĂ©bordes d'une accumulation telle que tu sais mĂȘme plus quoi en faire. Comment la faire taire. Une garce sans coeur. Et pourtant, tu l'as souvent senti se dĂ©chirer, cet organe balafrĂ©, morcelĂ©, bon pour la casse dans l'Ă©tat qu'il est. Ce myocarde que tu ne supportes plus de panser. Cet ennemi jurĂ©. Ce NĂ©mĂ©sis d'une garce qui prĂ©fĂ©rait largement ne rien Ă©prouver, pouvoir s'en dĂ©barrasser, mais qui se retrouve toujours coincĂ©e Ă  devoir le rafistoler. Ils tardent Ă  s'Ă©lever, les astres dorĂ©s qui l'Ă©clairent d'une lueur indĂ©chiffrable. La main s'est arrĂȘtĂ©e. La mine, de peur, s'est Ă©clipsĂ©e. Il n'y que les lĂšvres qui s'osent Ă  briser le portrait d'une Keira assombrie pour se rĂ©chauffer aux extrĂ©mitĂ©s. Finalement. Tu commences Ă  comprendre. » Comprendre qu'il ne sert strictement Ă  rien de s'acharner. Que c'est Ă©crit dans le ciel, dans ton sang, jusque sur le moindre brin de cet ADN abominant T'es pas une coquille vide. T'es pas une garce sans coeur. Puisque. En vrai, j'suis carrĂ©ment pire que ça. » Aux yeux des siens, t'es une Italienne. Une de ces enflures qu'on dĂ©teste. Aux yeux des enflures, t'es une Crow. Un de ces rapaces qu'on rĂ©pugne. Aux yeux des autres, t'es la bĂątarde Ă  qui on peut jamais faire confiance sans se prendre un couteau dans le dos. Un mensonge aux multiples facettes qui s'approche dangereusement de la vĂ©ritĂ©, parce qu'en bout de ligne, t'es tout et rien de tout ça Ă  la fois. Mais Ă  qui la putain d'faute. » L'acajou s'Ă©clipse derriĂšre les paupiĂšres plissĂ©es pour mieux darder. Le ton gravit audacieusement les dĂ©cibels. Sans trop savoir pourquoi, ça t'agace, et t'as beau essayer de t'en tenir Ă  ton rĂŽle de flicaille, t'y arrives simplement pas quand il y met du sien. Alors les lippes s'Ă©crasent un moment, histoire d'Ă©viter qu'elles ne se tordent plutĂŽt en un paquet de conneries qui n'ont pas sa place ici. Pas cette nuit. ...Tu sais quoi? Remplis-la toi-mĂȘme ta foutue dĂ©position. » Une page arrachĂ©e et un stylo logĂ©s entre les pattes, voilĂ  ce que tu as de mieux Ă  lui proposer; Vous foutre mutuellement la paix le temps d'une soirĂ©e. Une offre sur laquelle il ne peut cracher, une que tu ne lui laisseras mĂȘme pas l'occasion de refuser. T'as dĂ©jĂ  tournĂ© les talons sans daigner jauger sa rĂ©action, en quĂȘte de Peterson Ă  qui tu dois refiler le calepin avant de pouvoir dĂ©camper. T'oublieras pas d'la ramener aux flics... Et d'me texter quand t'auras trouvĂ© oĂč tu vas crĂ©cher. » Pas que ça t'importe au fond, encore moins que ça t'inquiĂšte, l'idĂ©e qu'il ait p'tĂȘtre nulle part oĂč aller. Tu veux juste garder un oeil sur l'enfoirĂ©. Il reste ton indic, O'Connell. Tu dois savoir oĂč le trouver. En cas que t'aies besoin de lui parler. Ou de le buter. Bref, beaucoup moins d'emmerdes si tu sais oĂč il va traĂźner. Qu’est-ce qu’vous arrivez pas Ă  piter? Ils Ă©taient prĂȘts Ă  tous nous descendre! Ils ont cramĂ© notre pub! Vous rappliquez dans vos uniformes serrĂ©s avec vos matraques plus longues qu’vos bites et faites genre de v’nir nous aider, mais vous faites que dalle! Vous faites qu’nous la mettre profond avec votre systĂšme Ă  foutre. Vous pouvez toujours aller vous torcher avec votre paperasse d’enculĂ©s! » Tout est okay ici? » Intrusion inattendue, intervention inespĂ©rĂ©e, mais visiblement bien accueillie par l'une des parties, tu sembles dĂ©barquer comme un cheveu sur la soupe au milieu d'un Ă©change mouvementĂ©. Comme ça, tout bonnement, en rajustant le coat sur tes Ă©paules pour mieux en remonter la glissiĂšre. Peterson semble au bout de sa vie, ou de sa patience, les bras croisĂ©s, l'air fermĂ© d'un mec agitĂ© sur le point d'imploser. De dos, tu vois pas immĂ©diatement la trogne de l'autre, celle de la racaille qui dĂ©gueule la suie de ses poumons encrassĂ©s sur ton comparse, mais quelque chose te dit que t'aurais mieux fait de rentrer. PrĂ©texter un oubli. Quelque chose comme la dĂ©gaine familiĂšre du Crow qui se dĂ©compose Ă  la vue de ton teint halĂ©, une offense sans nom, un dĂ©tail oubliĂ© sans en avoir rĂ©alisĂ© avant l'importance somme toute significative en de telles circonstances. T’as kek chose Ă  dire saloperie d’rital? » Ou encore quelque chose comme le flingue qui se pose contre ton front quand la raclure se dĂ©cide Ă  te balancer dans le mĂȘme panier que leurs bourreaux Ă©chappĂ©s. Tu t’crois oĂč s’pĂšce de sous-merde? T’imagines qu’tu peux t’pointer ici tranquille parce que t’as un badge? Tu penses qu’ça rend invincible? Digne de respect? Qu’ça va t’protĂ©ger d’la balle que j’vais t’foutre entre les deux? » Et le cran de suretĂ© retirĂ© dans un dĂ©clic. Les bleus qui s'alarment. Les mains armĂ©es de Peterson qui brandissent au timbre de son avertissement. Les tiennes qui lĂąchent le carnet, se lĂšvent lentement. L'impression de dĂ©jĂ -vu qui te prend les tripes. Tu mĂ©rites juste de t’faire abattre comme un chien. »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ Contenu sponsorisĂ© sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Dim 7 Jan - 134 Hey c’est Jacquie. Oui encore moi. Je ne vous lĂącherai pas d’une semelle. C’est ma vie qui est en jeu, j’ai donc le droit d’intervenir, de donner mon avis et d’avoir le dernier mot. Je ne suis pas lĂ  pour jouer avec toi, mais pour prendre de vraies dĂ©cisions. Regarde le grandir, comme toi et moi. D’un petit enfant tout gentil, je suis devenu un adolescent Ă  deux facettes. Le voici avec ses amis, ils ont des histoires, ils ont tout leur temps, pour toi. C’est vrai et faux en mĂȘme temps. J’ai quelques personnes que je frĂ©quente avec qui je parle souvent de mes problĂšmes, de ma vie. Mais les autres ne sont que des connaissances Ă  mes yeux, ça ne va pas plus loin. Je ne vais pas discuter de mes idĂ©es suicidaires avec quelqu’un que je viens Ă  peine de rencontrer. Enfin bref, je suis Jacquie, je ne suis plus seul dans ce coin sombre mais je suis toujours autant lĂ  cette petite fille perdue. Pourquoi vient-elle te dĂ©ranger pendant que tu t’enfonces encore plus sur la route de la libertĂ© ? Ne la laisse pas te distraire. Si tu veux aller mieux, il faut aller au bout de tes idĂ©es. La mort n’est pas une fin en soi. Elle est juste un moyen de repartir Ă  zĂ©ro dans une autre vie, le tout sans avoir de soucis. Aller de l’avant, ne pas regarder derriĂšre soi. En plus, elle veut partir Ă  la recherche de la lumiĂšre avec toi. C’est une trĂšs mauvaise idĂ©e. C’est juste un prĂ©texte pour que l’on puisse se sentir mieux. Mais cette lumiĂšre n’existe pas en fait. On s’accroche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  quelque chose pour ne pas avouer que tout est fichu. Que la vie Ă  quitter notre Ăąme et seul notre coeur maintien notre corps meurtri en vie. Alors tu vas me faire le plaisir de mettre fin Ă  cette discussion, et de t’enfoncer dans un nouveau coin sombre pour que personne ne puisse te dĂ©ranger. Tu as une tĂąche Ă  accomplir, fais le au plus vite. Pas de remords, pas de passĂ©, juste un futur nouveau qui s’offre Ă  toi. Hop hop hop. Attends deux minutes. Cette rencontre inattendue peut peut-ĂȘtre changer les choses et toi tu veux rester une nouvelle fois seul pour mourrir en paix ? Sauf qu’aprĂšs la mort, il n’y a rien. Tu n’existeras plus, ton Ăąme sera dĂ©connectĂ©. Toutes les personnes que tu aimes ne seront plus lĂ . Elles vont pleurer ta mort et cela va sĂ»rement leur faire plus de mal Ă  eux qu’à toi. Voir les personnes qui te sont chers souffrir, c’est ça que tu veux ? Les obliger Ă  accepter ton absence ? Je ne crois pas que ce soit la bonne solution. Cette jeune fille que tu as dĂ©rangĂ©s, et qui souhaite en plus rechercher la lumiĂšre, tu dois la suivre. Elle aussi Ă  peut-ĂȘtre des problĂšmes. A deux vous ĂȘtes plus fort. Et puis ce n’est pas dans ton genre de refuser d’accompagner une jeune demoiselle. Tu verras, quand tu trouveras cette fameuse lumiĂšre, tes problĂšmes prendront une plus petite place dans ton esprit. Fais confiance Ă  ton coeur et pas Ă  ce dĂ©mon dĂ©bile qui veut juste que tu meurs. Il ne t’aide pas, il te corrompt. Ce n’est pas ton ami. Ok, me revoilĂ  face Ă  la rĂ©alitĂ©. Je suis lĂ  debout Ă  cĂŽtĂ© de cette mystĂ©rieuse fille. Elle veut que je l’accompagne pour que l’on puisse rĂ©ussir la quĂȘte de la recherche de cette fameuse lumiĂšre. Je ne sais pas si c’est une bonne idĂ©e. Pour commencer, je ne sais pas qui est cette personne, je ne sais rien d’elle. Comment est-elle arrivĂ©e lĂ  ? MĂȘme moi j’ignore comment j’ai pu atterrir ici. C’est peut-ĂȘtre un signe du destin. Ou alors une aide divine afin que je conserve ma vie. Je ne suis pas croyant, pourtant cette idĂ©e me trotte dans la tĂȘte. Sommes nous sur Terre pour accomplir quelque chose qui est dĂ©terminĂ© dĂšs notre naissance ? Ai-je une tĂąche Ă  rĂ©aliser avant de mourir ? Mon heure n’est peut-ĂȘtre pas venu aprĂšs tout. De plus, cette inconnue doit me prendre pour un dingue. Je mets Ă©normĂ©ment de temps pour lui rĂ©pondre. Je n’ai mĂȘme plus conscience du temps qui passe ni de l’environnement qui m’entoure. Je suis comme dans une bulle en suspension dans le vide. Il est temps de prendre une dĂ©cision, et surtout la bonne. Jacquie ne sait pas trop quoi faire. Il tente Ă  nouveau de cerner son interlocutrice mais rien Ă  faire, tout est trop flou. Seule sa voix lui permet de comprendre qu’il s’agit d’une fille. Et puis elle parle d’un Xavier, des Ă©toiles. L’adolescent ne comprend pas grand chose. Entend-elle aussi des voix dans sa tĂȘte ? Cette rencontre est des plus Ă©trange. Mais la curiositĂ© a toujours Ă©tĂ© une qualitĂ© ou un dĂ©faut selon le point de vue pour Jacquie. D’un mouvement de tĂȘte il essaya intĂ©rieurement de virer l’ange et le dĂ©mon qui partagent son esprit afin d’essayer d’avoir les idĂ©es claires. Il inspira un grand coup et d’une voix pas vraiment rassurĂ©, rĂ©pondit Heu 
 Oui je veux bien chercher la lumiĂšre avec toi mais avant d’y aller, j’aimerai savoir oĂč nous sommes. Comment t’appelles tu ? Pourquoi sommes nous ici ? » GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Dans un coin sombreGaĂ«lle Panyella, le Dim 14 Jan - 2158 Viens ! Toi, Mary ! Au pays des Schtroumpfs ! Des petits ĂȘtres bleus ! comme toi ! Oh. Mais c'est vrai ça. Je suis toute bleue. Mes mains, mon visage. Mes pieds et mes ongles. Mes cheveux aussi. Tout est devenu bleu. Chouette ! Je serais la plus bleue des bleue de l'univers ! Tout est merveilleux ont-ils promis. Je dis oui, une, deux, trois quatre cinq six sept huit neuf dix fois ! Enfin un endroit sympathique et simple Ă  vivre. Il Ă©tait temps ! Puis on me dit dans l'oreille qu'il existe un chemin. Peut-ĂȘtre qu'ils connaissent aussi la direction de la lumiĂšre. Peut-ĂȘtre qu'il faut les rencontrer pour la trouver ! Et en plus ce n'est pas loin. Que demande le peuple ? Rien de plus, rien de moins, nous sommes parĂ© pour la grande aventure, mĂȘme Bill est prĂȘt, je ne vois pas comment tout ça aurait pu mal se finir. Vraiment pas. Il y a un grand ! un grand sage Schtroumpfement gĂ©nialissime et le farceur, c'est Schtroumpf aussi ça le grognon sera un peu moins drĂŽle, mais lui il y a moyen de faire quelque chose pour lui rendre le sourire, j'en suis certaine. SĂ»re certaine amĂ©ricaine Puis la belle Schtroumpfette fera tourner des coeurs ! Eh toi, la petite tĂȘte toute triste ! Qui sait ! Ah, qui sait hein ? Va ptet te rendre le sourire la jolie gamine !Ou alors le Schtroumpf bricoleur pourra nous rĂ©parer le coeur avec sa clef Ă  molette, ça peut aider les clef Ă  molettes, elles sont gĂ©nĂ©ralissime quand certaines choses vont malLe reste j'en parle pas, y'a assez de dĂ©mons comme ça alors vaut mieux ne pas trop sombrer dans des pensĂ©es bourrĂ©e de nĂ©gatif, j'ai autre chose Ă  faire que pleurer. Comme, pleurer en fait. Puis c'est ce retour en enfance qu'il m'inspire, depuis les Ă©toiles des Winx, comme si le fait de se sentir plus petit empĂȘchait de s’apitoyer. À moins que ce soit son visage triste qui m'inspire une Ă©tincelle de peine. Parfois le malheur d'autrui empĂȘche un peu de se sentir mal, comme si on en avait pas le droit alors que si mais le cerveau dĂ©cide que non, et quand cet idiot dĂ©cide quelque chose on sait trĂšs bien que c'est compliquĂ© de lui sortir " nan mais en fait tu dis des bĂȘtises " donc voilĂ  il faut se taire et rester un ĂȘtre bleu bien comme il faut tu vois que t'es pas si bĂȘte ! Merci Stella c'est encourageant ça regarde l'ĂȘtre se dessiner devant moi de plus en plus prĂ©cis, mes yeux s'accommodent au sombre des lieux et ça c'est plutĂŽt chouette, comme une chouquette saperlipopette ! Et il pose des questions donc il faut rĂ©pondre c'est la moindre de choses, puis je sais Ă  quel point les pourquoi peuvent ĂȘtre tuant lorsqu'ils restent des rĂ©ponses plus vagues que floues. Nous sommes dans l'espace Ă©videmment parce que la Terre y est donc nous aussi c'est logique Je m'appelle Mary bon ça c'est pas compliquĂ© mais il vaut mieux prĂ©ciser mais derriĂšre moi il y a Xavier, Stella, Sourire et Sun, je ne sais pas si tu sauras les voir mais au pire c'est pas grave, quant Ă  la derniĂšre question un jour on ne t'a pas demandĂ© ton avis pour savoir si tu voulais exister ou non, et depuis ce jour tu existes, c'est pour ça qu'on est lĂ  et maintenant passons aux choses sĂ©rieuses !J'attrape sa main, allume le morceau de bois qui repose entre mes doigts libres puis commence Ă  courir dans une direction qui me semble moins moche que les autres en dĂ©clarant que les Schtroumpfs m'ont dit qu'il fallait suivre le chemin pour aller chez eux, et la lumiĂšre elle est lĂ -bas ! et du coup vu qu'ils l'ont dit, ça doit ĂȘtre la vĂ©ritĂ©, je vois pas pourquoi ils mentiraient de toute façon et maintenant que nous en sommes, et bien il faut retourner Ă  la maison ce qui est logique ! Shae L. KeatsGryffondor Re Dans un coin sombreShae L. Keats, le Lun 19 FĂ©v - 202 RP uniqueIl y a la nuit noire, les heures perdues entre Minuit et cinq heures, celles oĂč tout peut arriver. On ne sait jamais vraiment ni oĂč ni comment elles passent mais c'est celles que je chĂ©rie le plus, le trou de la nuit dans lequel on a pas besoin de se cacherles trois-quart d'heures de vie de pleursles seuls oĂč l'Ăąme se fait encore violence. J'suis Ă  ma propre adrĂ©naline dans les rues de la villeune fois passĂ©e l'heure du sais pas ce que je fais, ni pourquoi j'en suis mais j'erre dans Londres, entres les façades de pierres oĂč le lierre meurt sous terre. J'ai une botte trop grande pour moi, trouvĂ©e dans la boite Ă  trĂ©sors des trois balais, une autre Ă  ma taille, plus banale qu'autre chose, y a le cliquetis de mĂ©tal au poignet, une chaine trouvĂ© dans une paire de gant Ă  Aza ou Ă  Pius, un bracelet de l'un ou l'autre dont aucun ne remarquera sĂ»rement la disparition, j'ai besoin de morceaux de gens pour m'accompagner. Ça me rassure, ça fait du poids et le contour. J'ai les dessins de gosses et les phrases sur ma peau, celles faites pas un moldu sous emprise, pour qu'il imprime les souvenirs sur ma peau, ça fait un peu mal, mais contrairement Ă  l'autre, ils sont indĂ©lĂ©biles. Alors je claque les semelles sur les pavĂ©s, il pleut un peu, on se croirait au dĂ©but d'un mauvais film d'Ă©pouvante. Je sais oĂč je vais. Il y a quelques rues un orphelinat sorcier. Quelques semaines que l'idĂ©e germe dĂ©jĂ , j'ai besoin d'un motif de survie, et la pensĂ©e pour laquelle je me flagellerai plus tard qu'Enzo ne suffira pas, parce que si je disparais, le petit aura au moins une mĂšre. J'ai besoin de quelqu'un qui ne dĂ©pend que de moi. D'offrir ce que mes bras ont Ă  donnercrĂ©er au lieu de dĂ©truireet voir grandir. Quelqu'un qui n'aura pas mes gĂȘnes pour lui pourrir le monde. Alors j'ai rĂ©flĂ©chi. Prendre un enfant qui n'a plus rien et lui offrir une vie. S'en offrir une aussi, une raison d'ĂȘtre, de faire et d'avancer, j'ai dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de moi mĂȘme. De lui ou d'elle. Alors la solution la plus simple, pour Ă©viter l'enquĂȘte Ă  mon compte, pour ne pas prendre l'enfant de quelqu'un. Pour arrĂȘter de dĂ©truire en cherchant Ă  crĂ©er, j'ai choisi un orphelinat simple, oubliĂ©. J'aurais pu choisir un moldu, mais ça aurait Ă©tĂ© tenir l'enfant Ă©cartĂ© du monde qui Ă©tait le mien, et je ne voulais plus avoir Ă  me cacher, alors cracmol, je n'en avais que fairel'enfant ne manquerait Ă  personne. La cape masque la forme de ce corps d'emprunt, je me suis j'ai musclĂ© ma carrure, pris les traits d'un autre que nul ne reconnaĂźtrait. Pour plus de sĂ©curitĂ©, les prĂ©texte viendrait plus tard, petit neveu orphelin, cousin en vacances il me faudrait trouver, les procĂ©dures d'adoption n'ont pas l'air si consĂ©quences viendraient plus observĂ© le lieu ces derniers jours, je savais que l'homme sortait toujours Ă  une certaine heure, pour fumer. Alors j'ai attendu, et cinq minutes plus tard, il Ă©tait Ă  mes cĂŽtĂ©s. Me faire passer pour et prĂ©texter demander du feu pour m'approcher, et alors lancĂ© le premier impero. Et faire mouche. Il ne lui fallut pas longtemps pour modifier le sort qui entourait l'enceinte et me laisser entrer. L'impression de dĂ©jĂ  vu qui me renvoyait Ă  une certaine porte a grincĂ© comme une scie Ă  mĂ©taux, je me suis quelques instants mais il n'y a eu aucun mouvement. Alors j'ai refermĂ© derriĂšre moi et je me suis Ă  l'intĂ©rieur. Je suis arrivĂ©e dans les cuisines. Y avait une vieille odeur de friture, nous Ă©tions vendredi, repas de fĂȘtes sĂ»rement, le repas dĂ©tente, celui oĂč on lĂąche doucement la panse. J'ai senti les odeurs, ouvert les portes pour en trouver la sortie, Ă  commencer par celle du cellier. Ce sont les odeurs de cannelles et de gingembres qui m'ont les premiĂšres. J'ai continuĂ©, sans poser mes mains nulle part, Ă  fureter dans les recoins, Ă  tout sentir, tout toucher, pour comprendre ce qui avait bien pu faire l'univers de l'enfant. Tout ce qu'il connaissait, ce qu'il savait. La derniĂšre porte s'ouvrait sur un couloir. Une odeur d'humiditĂ©, lĂ©gĂšre, comme celles qu'on essaie de chasser, les derniers relans de nuit, les derniĂšres gouttes d'huiles essentielles pour effacer la misĂšre. Il y avait dĂ» y en avoir des larmes dans ce couloir qui menait aux chambres et aux bureaux. Ils n'en chasseraient jamais l'humiditĂ©. Le carrelage ne faisait pas un bruit alors que je m'y avançais, toujours suivi par l'homme. Je passais devant les bureaux des surveillants, une fin filet de lumiĂšre qui filtrait sous la porte, j'informulais un Collaporta pour m'assurer qu'elle resterait en l'Ă©tat. Et je continuais ma route. J'arrivais Ă  l'Ă©tage des chambres. Je devais ĂȘtre dans le coin des petits, et ce serait plus simple ainsi, ne pas croiser le regard des plus grands et devoir leur expliquer qu'on ne peut pas les emmener. Comment choisir un enfant. Croiser les regards des petits, et devoir dĂ©cider auquel donner une vie, auquel la refuser. Alors j'avais marchĂ© le long du couloir, jetant un Ɠil sur les portes jusqu'Ă  en trouver une sur laquelle il n'y avait qu'un nom, voilĂ  qui m'empĂȘcherait d'avoir Ă  choisir entre deux enfants dormant cĂŽte Ă  cĂŽtemon cƓur fendue aurait penser aux deux. Oliver Smith ?11 mois. Je songeais un instant qu'il me faudrait le rebaptiser. Le nom me trottait dĂ©jĂ  en tĂȘte, mais il s'apposerait plus tard. Je passais mon chemin, allait jusqu'au bureau de l'Ă©tage, pour que nul ne se doute qu'il y avait un soucis, pour que l'alarme se dĂ©sactive. Je le trouvais comme prĂ©vu occupĂ©, du moins c'est ce que m'appris le mince filet de lumiĂšre qui filtrait sous la porte. Alors m'appuyant contre elle, j'attrapais ma baguette, et tentant de conserver mon calme, je soufflais quelques secondes avant de faire pivoter brusquement la porte pour me trouver nez-Ă -nez avec une piĂšce vide. Je comprenais alors que l'homme a mes cĂŽtĂ©s Ă©tait le responsable de l'Ă©tage, ce qui me simplifiait la tĂącheJe n'aimais pas l'imperopriver les gens de leur contrĂŽle. Mais le cas l' me suivant docilement, il m'accompagna jusqu'au chevet de l'enfant. Il ne dormait pas. Il nous regardait avec de grands yeux bien Ă©veillĂ©s, et je compris alors que, je n'aurais jamais pu faire un choix si tous les enfants m'avaient ainsi. Alors j'ai rendu la main et je l'ai laissĂ© attraper mon doigt. Le sentir, le mordiller, je l'ai laissĂ© apprĂ©hender. Il lui faudrait vouloir de moi autant que je voudrais de lui. Et contre toute attentejusqu'Ă  en faire trembler mes jambesil a souri. Je l'ai pris dans mes bras. Doucement, la peur absolu de le casser tant il paraissait fragile. J'avais peur de tout ce qui pourrait lui arriver dĂ©sormais. Sa tĂȘte avait l'odeur si significative qu'on celle des bĂ©bĂ©s. Un mĂ©lange de crĂšme et de fleur d'oranger. J'aurais pu passer des heures ainsi, mais le temps pressait. Nous sommes sortis de la chambre, et je suis en face de l'homme qui se tenait Ă  mes ordres. Le sort durerait quelques temps, mais je n'avais qu'un ordre pour lui, je ne renouvellerais jamais mon emprise sur lui. Dites-leur qu'il y a eu une erreur, que l'enfant avait encore un parent. Qu'ils sont venus le chercher. Falsifiez les documents nĂ©cessaires. Je ne veux pas qu'on nous retrouve. Et en le remerciant je m'enfonçais dans le couloir. Transplaner ici me serait impossible, bĂątiment sĂ©curisĂ©, sans l'ĂȘtre au fond, les alarmes nocturnes sur les chambres plutĂŽt que sur le bĂątiment pour qu'elles ne se dĂ©clenchent pas au cours des allĂ©es et venues diurnes. Je passais discrĂštement devant les bureaux du bas lorsque la porte s'agita sous l'emprise d'une main alors qu'une exclamation d'incomprĂ©hension semblait s'Ă©lever de l'autre cĂŽtĂ©. Il faudrait peu de temps pour qu'ils sortent d'ici, alors sans demander mon reste, je disparaissais, repassait rapidement par la cuisine et la porte de sortie que je verrouillai derriĂšre moi, nous rendant, l'enfant et moi, aux caprices de la nuit. Et pour brouiller les pistes je m'Ă©loigner de quelques pas avant de, le serrant contre moi, disparaĂźtre dans un Crac. Ce soir le Shae que la vie avait gravĂ© sur mes osSe voyait rejoint d'un autre nom De sept lettres, jetĂ© en pĂąture dans la nuit dans un Ă©dition par Shae L. Keats le Dim 11 Nov - 1431, Ă©ditĂ© 1 fois Hillarius LudwigSerdaigle Un trou dans la CoqueHillarius Ludwig, le Dim 4 Mar - 2018 *RP avec KalĂšn Bloom*Quelle agitation ! Quelle foule ! Ca parlait anglais de partout ! Tout allait si vite depuis son arrivĂ©e Ă  Londres. A peine le temps d'avoir dit au revoir Ă  sa tante de Wetherby, qu'il Ă©tait arrivĂ©, accompagnĂ© de son pĂšre Maximus et de son frĂšre Ballio, dans une rue bondĂ©e qu'il ne connaissait pas. En tout cas ça sentait rudement bon la foule.*Bienvenue au Chemin de Traverse, les garçons ! *Leur pĂšre leur parlait encore français quelques fois. C'Ă©tait sa maniĂšre Ă  lui de les rien dire, Hillarius lĂącha le bras de son pĂšre et accĂ©lĂ©ra le pas.*Je veux un chat, Papa ! Un chat tout blanc ! *Maximus soupira. Son fils ne tenait pas en place. Entendant les appels de son pĂšre derriĂšre, lui le gamin, passa rapidement entre les robes et les vestes, se faufilant un chemin dans un bruissement de tissu. Il s'abandonnait Ă  l'inconnu, et faisant cela il savait pertinemment que son pĂšre allait le perdre, soupirer, puis se fĂącher un peu peut ĂȘtre. Mais surtout il allait ĂȘtre inquiet. Peu importe pour l'instant, il se sentait libre, dĂ©collĂ© de son frĂšre ennuyeux et bougon. C'est comme si une grande porte immense venait de s'ouvrir. Il chercha des yeux ce dont il aurait besoin... Une baguette?Des livres? Hillarius recula pour essayer de lire les grandes devantures, trop hautes pour lui. Mais son attention fut dĂ©tournĂ©e par le miaulement d'un chat gris derriĂšre une vitrine de magasin juste derriĂšre sa petite tomba en admiration devant le petit animal poilu et resta un instant Ă  lui parler tout bas quand soudain, une main froide se posa sur sa nuque. Il se retourna en sursaut, ses grands yeux ouvert. Ballio !*C'est pas drĂŽle, Hilly. C'est vraiment pas drĂŽle. La prochaine fois je te laisserais te perdre tout seul. Et ni Papa, ni moi on viendra te rĂ©cupĂ©rer, t'as compris?*Hillarius fit mine de l'Ă©couter une seconde, puis son regard dĂ©via sur autre chose qu'il semblait suivre des yeux avec intĂ©rĂȘt.*Dis, tu m'Ă©coute?!*Le jeune sorcier redescendit lentement les yeux sur son frĂšre, et Ă  son grand sourire gribouillĂ© sur sa tĂȘte pĂąle, Ballio compris qu'il se fichait de sa tĂȘte en faisant mine de l'ignorer.*T'es vraiment un abruti. Maman aurait honte de toi.*Le sourire d'Hillarius s'Ă©vanouit. A la place, une expression innocente s'afficha sur son visage.*Maman? Mais elle est partie Maman. Elle nous a laissĂ© avec Papa parce qu'elle s'en fiche de nous. Non? Et tu le sais trĂšs bien. Je suis petit mais je suis pas idiot, tu sais.*Grand sourire de nouveau. Comme s'il venait de commenter la couleur de son baffe. Une joue toute rouge. Hillarius frotta sa joue avec Ă©tonnement.*Les enfants ! Ah, les garçons vous ĂȘtes lĂ . Hilly...* Le pĂšre s'arrĂȘta un instant puis s'agenouilla. Il posa la main sur la joue de son fils, l'embrassa, puis lança un regard sĂ©vĂšre Ă  Ballio. Celui-ci maintint son regard fichĂ© dans celui de son pĂšre. Le garçon avait les yeux de sa mĂšre. Et le mĂȘme regard sombre.*Ballio, arrĂȘte*Il se releva*Ne me regarde pas comme ça*Sans un mot, Ballio se rapprocha de son pĂšre, prĂȘt Ă  reprendre sagement la route.*Pardon*Ils restĂšrent tous les trois au milieu de la Rue un instant. Sans rien dire. Hillarius regardait son pĂšre, presque avec tristesse, balançant son bras, en attente qu'il dise quelque chose. C'Ă©tait la premiĂšre fois que celui semblait rĂ©ellement dĂ©sarmĂ©. Encore quelques secondes lourdes. Puis tout d'un coup son visage s'alluma de nouveau, presque mĂ©caniquement lorsqu'il aperçut dans la foule une jeune femme. Apparemment il la connaissait. L'homme s'activa de nouveau pour aller lui parler, invitant ses fils Ă  le suivre. Hillarius lança un regard vide mais que Ballio savait chargĂ© de ressentiment, vers son frĂšre. Puis les garçon suivirent leur gĂ©niteur pour aller Ă  la rencontre de cette inconnue. InvitĂ© Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Lun 5 Mar - 2002 Une paupiĂšre se soulevant doucement, libĂ©rant la candeur de l'iris bleutĂ©, encore voilĂ© par le sommeil. KalĂ©n se retourna sous ses draps, enfouissant sa chevelure bouclĂ©e sous les oreillers, masquant son visage de son Ă©clat cuivrĂ©. C'Ă©tait son jour de congĂ© aujourd'hui. Son travail au MinistĂšre occupait la quasi totalitĂ© de son temps, et, gĂ©nĂ©ralement, elle profitait de son jour de libre pour faire une bonne grasse pas aujourd'hui. Elle s'Ă©tait forcĂ©e Ă  mettre un rĂ©veil pour profiter des ses quelques heures de libertĂ©, censĂ©es s'Ă©grainer au Chemin de Traverse. DĂ©laissant Ă  regret son lit beaucoup trop chaud pour ĂȘtre ainsi abandonnĂ©, elle appela Ă  elle une robe propre, sortie tout droit de son placard. Le vĂȘtement la suivit dans la salle de bain en lĂ©vitant tranquillement derriĂšre elle et, quelques minutes plus tard, KalĂ©n en ressortait, ou deux coups de baguette, une tasse de thĂ© et une grande cape sombre jetĂ©e sur ses Ă©paules plus tard, elle sortit sur le pas de sa porte, ignorant la barque pour lui prĂ©fĂ©rer un transplanage efficace. La chaleur du Nest allait lui manquer ce matin, mais elle serait rapidement de retour avec ses le mois d'aoĂ»t annonçait un Chemin de Traverse plein Ă  craquer de jeunes Poudlariens avides de fournitures scolaires, et elle tremblait dĂ©jĂ  d'effroi Ă  l'idĂ©e des magasins bondĂ©s de gamins criards et mal Ă©levĂ©s. Poussant un lĂ©ger soupir, elle pivota sur elle-mĂȘme et disparut dans un craquement, en direction du Chaudron Baveur.*L'ambiance du pub changeait de l'atmosphĂšre venteuse du Pays de Galle. A cette heure dĂ©jĂ , de multiples sorciers et sorciĂšre se pressaient au bar, discutant et riant autour de pintes remplies Ă  ras bord. Saluant d'un signe de tĂȘte les deux ou trois sorciers qu'elle reconnaissait parmi la foule, elle se dirigea vers l'arriĂšre cour et ouvrit le passage vers la rue elle le craignait, l'endroit Ă©tait bondĂ©. RĂ©primant un nouveau soupir, elle entreprit de se faufiler dans cette masse grouillante. Passer Ă  la BAM d'abord. Une fois le Niffleur achetĂ©, elle pourrait rapidement s'isoler dans la tranquillitĂ© de l'AllĂ©e des Embrumes. Il faudrait se rendre chez Barjow & Beurk, pour un achat, certes, mais KalĂ©n avait aussi envie de revoir Aya. Depuis leur derniĂšre rencontre au Chaudron Baveur, elles n'avaient pas encore eu l'occasion de se recroiser. Ignorant les enfants pressĂ©s devant la somptueuse vitrine des Halles Magiques, admirant les balais et autres accessoires de Quidditch entreposĂ©s dedans, elle allait pĂ©nĂ©trer dans la Boutique d'Animaux, lorsqu'une voix l'interpella. Tournant la tĂȘte avec curiositĂ©, KalĂ©n aperçut un visage Ă©merger de la foule, un visage tout droit sorti des trĂ©fonds de son passĂ©."Maximus Ludwig ! Toi ici, ça c'est une surprise ! Comment vas-tu depuis le temps ?"Maximus avait Ă©tĂ© un jeune ami de son pĂšre, alors que ce-dernier enseignait encore la MĂ©tamorphose Ă  Beauxbatons. Elle se souvenait de lui, alors qu'il n'Ă©tait encore qu'un jeune adulte, et qu'elle-mĂȘme n'Ă©tait que petite fille. C'Ă©tait une Ă©trange rĂ©miniscence que de le retrouver lĂ , Ă  Londres, en train de faire ses emplettes au Chemin de Traverse. DerriĂšre lui, deux silhouettes se dĂ©coupaient dans son ombre, un adolescent grognon que KalĂ©n salua d'un signe de tĂȘte et d'un sourire poli, et un plus jeune garçon Ă  l'allure candide et aux vĂȘtements trop grands."Bonjour toi, fit-elle avec un sourire espiĂšgle et un air pĂ©tillant dans les yeux. Laisse-moi deviner, tu entres Ă  Poudlard cette annĂ©e ! Je me trompe ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Lun 5 Mar - 2152 "Ca.. Ca va trĂšs bien et toi? Effectivement ça fait... trĂšs longtemps, c'est le moins que l'on puisse dire. Qu'est-ce que tu devient? Depuis tout ce temps?" Hillarius leva les yeux sur cette jolie femme aux boucles brunes. En la voyant s'avancer vers eux et commencer Ă  discuter avec son pĂšre, il sortit distraitement de sa grande poche une petite boĂźte Ă  biscuits en fer. Il n'Ă©coutait plus trop ce qui se disait, il attendit simplement que les deux adultes finissent de parler d'eux, et viennent lui parler Ă  lui. Il savait que son pĂšre n'allait pas tarder Ă  le prĂ©senter, il fit juste mine de ne pas faire attention, de jouer l'Ă©tourdi. De prĂ©parer le terrain. En ouvrant la boĂźte toute grise argentĂ©e, il prit une fine galette au sĂ©same qu'il fit craquer d'un coup entre ses dents, les yeux dans le vide. Puis tout d'un coup il entendit son nom et leva de nouveau la tĂȘte, Ă©carquillant les yeux. "Hillarius, " fit son pĂšre, "Tu es toujours lĂ ? On te parle, mon grand !" La dame le regardait en souriant, ses yeux bleus fixĂ©s sur lui en attente d'une rĂ©ponse. Le jeune sorcier dĂ©glutit et ne sachant que rĂ©pondre, tendit rapidement sa boite en fer, presque sur la pointe des pieds, vers l'inconnue en lançant du tac au tac, "Bonjour Madame, je m'appelle Hillarius. Vous voulez un gĂąteau? C'est mon Papa qui les fait !"Le coup du biscuit gratuit, ça marche toujours pour faire bonne impression devant les adultes. Et il voulait donner bonne impression. DerriĂšre, il sentit le regard noir de Ballio fixĂ© dans son dos. Mais peu importe. Il se fichait pas mal que son frĂšre reste en retrait tout le temps face aux autres. C'Ă©tait Ă  lui qu'on avait adressĂ© la parole, pas Ă  Ballio. Et ce, pour une raison trĂšs simple. Il avait toujours moins sĂ©duit que son cadet. Moins bavard, moins extraverti. Et Hillarius comptait bien en profiter. Ballio leva les yeux au ciel, irritĂ© de cette mise en scĂšne. Il connaissait bien son frĂšre et savait bien que tout ce jeu n'Ă©tait lĂ  que pour s'attirer les faveurs de tout le monde. Il regarda son pĂšre rĂ©agir. Celui passa une main dans ses longs cheveux blonds, aussi mal peignĂ©s que ceux de son plus jeune fils, l'air gĂȘnĂ© et amusĂ©. "Excuse mon fiston, KalĂšn. Il est un peu tĂȘte en l'air. Pas vrai?" Dit-il en lui jetant un regard qui se voulait faussement sĂ©vĂšre. "J'espĂšre que tu seras plus concentrĂ© pendant tes cours, mon grand" Puis il se tourna vers Ballio. Et d'un ton moins lĂ©ger lui lança "Mais lui au moins, il dit bonjour.."Ballio resta immobile un petit moment, lĂ©gĂšrement crispĂ©. Puis il s'avança d'un demi-pas en hochant la tĂȘte. Hillarius pouvait remarquer que ses mains dans son dos s'agitaient l'une contre l'autre, signe rĂ©current que son aĂźnĂ© allait faire quelque chose qu'il dĂ©testait faire ĂȘtre poli. Il lĂącha, un court. "Bonjour."Maximus lĂącha un soupir. Puis regarda KalĂšn avec ce sourire Ă  bascule, gĂȘnĂ©, qu'elle connaissait si bien. Celui que, mĂȘme jeune, il avait en s'excusant de tout et de rien. "On allait... justement acheter une baguette pour mes fils. Et toi? Qu'Est-ce qui t'amĂšne par ici?" InvitĂ© Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Sam 10 Mar - 231 "Eh bien, aprĂšs Poudlard j'ai intĂ©grĂ© l'Ecole des Aurors. Depuis un an je travaille au DĂ©partement de la Justice Magique de Londres, au Bureau des Aurors. Je dois dire que c'est un travail trĂšs prenant, mais qui me laisse un peu de temps pour m'adonner Ă  des recherches sur l'image animĂ©e. J'ai achetĂ© une maison au Pays de Galles, prĂšs de celle de papa. LĂ  j'ai pu y amĂ©nager un coin entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  l'enchantement d'appareils de projection moldus. Et toi ? Que fais-tu Ă  Londres ? Je te pensais encore en France !"Le jeune garçon Ă  qui elle s'Ă©tait adressĂ©e semblait perdu dans ses pensĂ©es. Lorsque son pĂšre l'en sortit, il sembla sortir tout droit d'un rĂȘve, et brandit la boite en fer qu'il tenait dans ses mains, avec une spontanĂ©itĂ© qui arracha Ă  KalĂ©n un grand rire franc qu'elle jeta dans le brouhaha dĂ©jĂ  consĂ©quent de l'AllĂ©e. Le petit Ă©tait une belle allĂ©gorie de la douce naĂŻvetĂ© de l'enfance, ses boucles blondes lançant des reflets Ă  la ronde, et quelques graines de sĂ©same encore collĂ©es Ă  ses babines. Approchant sa main de la boite tendue, elle se saisit d'un biscuit et croqua allĂ©grement dedans."Mmmh ! C'est dĂ©licieux Hillarius, tes biscuits sont trĂšs bons, et ton Papa trĂšs douĂ© !"Elle adressa un grand sourire Ă  Maximus, et avala sa bouchĂ©e avant de rĂ©pondre Ă  Maximus."Oh, ne t'en fais pas, tu sais que j'Ă©tais un peu pareil quand j'Ă©tais petite, fit-elle en adressant un clin d’Ɠil au blondinet. Alors, c'est la grande rentrĂ©e cette annĂ©e ?"Elle se pencha soudainement vers l'enfant, et ancra ses deux prunelles gelĂ©s dans ses iris d'amĂ©thyste."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre gĂ©ant hante les sous-sols du chĂąteau ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains Ă©lĂšves racontaient l'entendre dans leur sommeil..." murmura-t-elle, le visage figĂ©, la bouche entr'ouverte, lui laissant clairement admirer l'air dĂ©ment qu'elle affichait Ă  aussi soudainement qu'elle s'Ă©tait courbĂ©e dans sa direction, elle se redressa et reprit d'un ton parfaitement normal."Tu as dĂ©jĂ  une idĂ©e de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?"Alors qu'elle parlait au petit Hillarius, l'autre jeune homme venait de s'avancer pour la saluer. Laissant ses lĂšvres s'Ă©tirer en un sourire pĂ©tillant, qui laissait sa fossette se fendre au coin de sa bouche, elle le regarda, ses yeux brillant comme glace fondant au soleil."Bonjour Ballio, tu entres aussi Ă  Poudlard ? Ça va, pas trop d'apprĂ©hension pour la rĂ©partition ?"Elle laissa ses iris posĂ©es encore un moment sur le garçon, dĂ©taillant sa silhouette maussade, son allure et ses traits. Il ne ressemblait pas beaucoup Ă  son petit frĂšre, les deux Ă©taient trĂšs diffĂ©rents... mais respiraient chacun une singularitĂ© intĂ©ressante. Laissant de nouveau son attention se focaliser sur Maximus, elle ouvrit la bouche."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, fit-elle Ă  l'adresse du Petit Garçon SĂ©same, la premiĂšre rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxiĂšme fois. La sensation est incroyable !"Puis elle dĂ©signa la Boutique d'Animaux Magiques d'un petit signe de tĂȘte."Oh, il fallait que je passe Ă  la BAM pour m'acheter un Niffleur. Cela fait longtemps que je rĂȘve d'un animal de compagnie affectueux, et Lyra, ma chevĂȘche commence Ă  se faire vieille. Je l'ai achetĂ© juste avant de rentrer en PremiĂšre AnnĂ©e, tu devrais y songer, ajouta-t-elle pour Hillarius. C'est trĂšs pratique d'avoir sa propre chouette pour envoyer du courrier."Baissant lĂ©gĂšrement la voix, elle reprit Ă  l'adresse de son pĂšre."Je dois aussi aller chez Barjow et Beurk pour un... achat professionnel, mais j'imagine que tu n'y passeras pas ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Sam 10 Mar - 1815 Mais c'est super ! J'en connais un que ça intĂ©resserait sacrĂ©ment. Il est fĂ©ru de cinĂ©ma tu sais? Et puis moi... Je trouve ça super aussi que tu te lance lĂ  dedans. L'art moldu.. Un vaste sujet... et passionnant en plus de cela ! Quand Ă  notre situation, et bien.. C'est un peu plus compliquĂ©. On est arrivĂ© depuis trĂšs peu de temps Ă  Londres, avec les garçons, tu sais... Un soucis de famille. Un peu long Ă  raconter. Enfin, bref, on est... trĂšs heureux d'ĂȘtre lĂ . On va pouvoir s'installer chacun tranquillement dans nos petits nids. Et moi... Et bien, toujours le nez dans mes livres, figure toi. J'ai rĂ©ussi Ă  en Ă©diter dĂ©jĂ  un ou deux tu sais ! Disons que... je fais ce que je peux. mais j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de postuler pour un emploi au ministĂšre. Seul, il faut que j'assure les frais de scolaritĂ© et tout ce qui va avec, du mieux possible... Mais ça va n'avais pas Ă©coutĂ©. Tout ça, je le savais dĂ©jĂ . Mon pĂšre, qui allait encore dire que tout allait bien, qu'il ne se faisait pas de soucis. C'Ă©tait faux. Lui, n'allait pas bien. Et il se faisait beaucoup de soucis pour nous. Il se dĂ©menait pour nous faire reprendre une vie normale, essayant d'effacer l'ardoise, la peur au ventre que Maman revienne nous chercher. Ce bloc de pierre glacĂ©e, mat blanc et Ăąpre qu'Ă©tait ma mĂšre. Je ne voulais plus la revoir. Ni en entendre parler. Elle rendait dĂ©jĂ  bien assez triste mon Papa. AprĂšs ces discussion de grands finies, KalĂšn accepta mon offrande avec beaucoup d'amusement. Mon sourire s'Ă©carta encore plus, les zygomatiques tendues."Alors, c'est la grande rentrĂ©e cette annĂ©e ?""OUI ! Je vais aller Ă  l'Ă©cole ! Je suis trop content je vais pouvoir enfin faire de la magie et rencontrer plein de..."A peine ma phrase terminĂ©e que la dame au regard Ă©trange s'Ă©tait penchĂ© sur moi brusquement, une expression bizarre aux lĂšvres."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre gĂ©ant hante les sous-sols du chĂąteau ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains Ă©lĂšves racontaient l'entendre dans leur sommeil..."Elle m'avait coupĂ© en plein Ă©lan. Je sentis sur mon visage le sourire tomber d'un coup. Heeeeuu... Quoi? Un monstre ?! Comment ça, un monstre? Comme dans les livres de Papa? L'histoire de la Chambre des Secrets, le Basilic, les tantaculas GĂ©antes? Et qu'est ce que c'Ă©tait que ce regard? Je me sentais traversĂ© par ces yeux bleus fixĂ©s dans les miens. Ils me.. dĂ©sarmais et me fascinais en mĂȘme temps. Quelque chose de fou. Et de lĂ©gĂšrement inquiĂ©tant. Tout aussi brusquement, la dame se releva et me posa une autre question sur un ton revenant bien plus naturel et bienveillant. L'Ă©trange lueur de ses iris avait disparu."Tu as dĂ©jĂ  une idĂ©e de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?""Haha.. heu.. n-n-non ! En fait je sais pas trop. Heu... Je-je veux dire.. "Vite ! Trouver une rĂ©ponse plaisante ! Amusante ! Il se sentait Ă  dĂ©couvert... dĂ©sarmĂ©? Non ! Pas dĂ©sarmĂ©. De toute façon ça n'existait pas ce qu'elle racontait. Encore des salades d'adulte, ces histoires de monstres... Hein? Ne pas y penser. RĂ©pondre ! Tout le monde te regarde !"J'aimerai bien heu... heu.. Serddo.. heu.. Serpentouffle ? "Sans rĂ©flĂ©chir, il lançait ça, les lĂšvres tremblantes. *ArrĂȘte ! Les lĂšvres. Stop.* Elles s'arrĂȘtĂšrent immĂ©diatement. Je repris ma respiration. Mes yeux grand ouvert. Le sourire. Bien. Avec un peu de chance, sa frayeur passagĂšre n'aura pas trop transparu. MĂȘme question pour Ballio. Celui-ci n'hĂ©sita pourtant pas une seconde."Serpentard."Bravo, merci pour cette intervention monsieur Ballio Ludwig. Vous n'auriez pas pu ĂȘtre plus loquace que ça. Magnifique ça pour faire plaisir Ă  Maman. Mais qu'est ce qu'il lui trouvait Ă  Maman, bon sang? Il pensait vraiment qu'elle allait revenir, nous prendre dans ses bras, nous dire tout bas "Vous m'avez manquĂ©, les enfants"? Mais non ! Jamais de la vie."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, la premiĂšre rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxiĂšme fois. La sensation est incroyable !"C'est vrai? Je ne pouvais plus attendre, je trĂ©pignais d'impatience Ă  l'idĂ©e d'en avoir une, de faire flotter ce que je voulais dans les airs, de lancer des Rictusempra sur mon frĂšre, et.. Bon, d'accord. C'Ă©tait peut ĂȘtre un peu mĂ©chant, mais c'est vrai qu'il m'agaçait en ce moment. Toujours ce regard noir. Qu'il sourit bon sang ! Ou alors qu'il se cache et qu'il se taise ! Chaque rare mot qu'il prononçait Ă©tait acide...Puis KalĂšn Ă©voqua la Boutique d'Animaux Magique. DĂ©jĂ  dans ma tĂȘte se rallumait un feu d'artifice. J'oublia d'un coup toutes mes prĂ©occupations futiles. Oui ! Oui, oui et OUI ! Moi aussi je voulais y aller !"Papa, papa, papa, papa !! Il faut qu'on aille Ă  la boutique avec les animaux ! Y en a plein qui sont trop mignons je suis sĂ»r. Madame, Madame ! On peut venir avec vous s'il te plait? S'il te plaaßßt...""On va voir, attends... " me rĂ©pondit mon pĂšre en essayant de me tempĂ©rer. Puis il se tourna vers KalĂšn. "L'allĂ©e des embrumes... Je vois. Quel genre d'achat? Oh, non dĂ©solĂ©, ça.. ça ne me regarde pas trop. Mais tu me connais. Ce n'est toujours pas le genre d'endroit que j'aime frĂ©quenter... Surtout avec les enfants. "Ah bon? Qu'est ce que c'Ă©tait que ça? L'allĂ©e des embrumes? Autant poser la question."C'est quoi l'allĂ©e des embrumes, Madame?" Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Dim 6 Mai - 2322 BientĂŽt deux mois sans rĂ©ponse et aprĂšs une message privĂ©e sans rĂ©ponse aussi, je me permets donc d'entamer mon Rp. Pv Mangemort 67. Trois annĂ©es plus tĂŽt. Le soleil s’était repliĂ© depuis plusieurs heures maintenant, laissant la noirceur inquiĂ©tante de la nuit se rĂ©pandre dans les rues du chemin de Traverse. Un vent hivernal soufflait dans les ruelles Ă©troites, depuis bien longtemps dĂ©sertĂ©es par les passants. Le chemin de Traverse, vivant et animĂ© la journĂ©e, perdait de sa splendeur une fois la nuit tombĂ©e. Les rĂ©centes attaques des Mangemorts n’avaient fait qu’encourager les sorciers Ă  rester cloitrer chez eux, de peur d’un croiser un et de subir ses jeux de douleurs. Et on criait au scandale, contre le MinistĂšre de la Magie, soit disant incapable de les attraper. Si seulement la population du monde magique savait le nombres d'heures que faisaient les Aurors pour essayer de les trouver. Mais comme des rats, les mages noirs rĂ©ussissaient toujours Ă  s'Ă©chapper. Seul, une Ă©charpe autour du cou, l’Auror avançait dans l’obscuritĂ©, ses yeux l’égerment plissĂ©s Ă  cause du vent. De la buĂ©e s’échappait Ă  chacune de ses respirations et ses mains, emmitouflĂ©es dans d’épais gants en cuir noir, ne cessaient de trembler. Il s'Ă©tait habillĂ© rapidement, enfilant un jean et un pull en laine aux couleurs de sa maison. un accoutrement pas assez rĂ©chauffant contre les rafales de vent qui hurlaient dans la ruelle. Un accoutrement bien Ă©trange pour un sorcier faisant parti de l'Ă©lite du MinistĂšre de la Magie. L'amĂ©ricain avait essayĂ© de s'allumer une clope, sans succĂšs. Maudit climat anglais. Dans la ville de ses parents, il faisait bien meilleur. Cela faisait bientĂŽt une vingtaine de minutes qu’il marchait dans les ruelles Ă©troites parallĂšles au chemin de Traverse. Vingt minutes. Vingt minutes avant, il se trouvait tranquillement assis dans son canapĂ© un livre dans les mains, un feu dans la cheminĂ©e et une tasse brulante de cafĂ© sur sa table de basse. Le sorcier attendait impatiemment l’arrivĂ©e de sa douce, qui ne devait plus tarder Ă  rentrer de son travail au MinistĂšre. Mais la seule chose qui arriva, fĂ»t la stridente sonnerie de son tĂ©lĂ©phone portable qui brisa le silence de son douillet cocon. Une belle invention moldue, quoi que, des fois un peu trop bruyante. Matt avait du grommeler et soupirer quelques instants avant de se dĂ©cider Ă  rĂ©pondre. Un numĂ©ro masquĂ©. Que voulait-on lui vendre Ă  une heure pareille ? Par la Barbe de Merlin, si c’était encore pour un aspirateur, il allait devenir fou ! Non, cette fois lĂ , se ne fut pas pour un aspirateur. Une voix aigue, tremblante, empreint de panique lui demanda le rejoindre rapidement sur le chemin de Traverse. Une information importante Ă  lui divulguer. Une information sur les ennemis du MinistĂšre, des Aurors, les Mangemorts. Cette voix, l’amĂ©ricain la reconnue aisĂ©ment, comme appartenant Ă  l’un de ses indics. Un sorcier de bas Ă©tage au penchant trĂšs prononcĂ© pour la magie noire. Sans plus attendre, l’Auror gribouilla un mot d’excuse sur une post-it pour sa douce, qu’il laissa sur la table du salon, avant de s’envoler dans un nuage de fumĂ©e dorĂ©e. Trouver une femme qui acceptait les contraintes de son travail n’avait pas Ă©tĂ© chose aisĂ© pour le sorcier. Par chance, le destin l’avait jetĂ© dans les bras d’une sorciĂšre au cƓur en or. Ainsi fĂ»t la raison de la prĂ©sence de Matt Austin, Auror au MinistĂšre de la Magie, dans une ruelle sombre du chemin de Traverse durant une longue et froide nuit d’hiver. Grommelant et soupirant, recherchant un indic et poursuivant sa chasse aux mages noirs. Une nuit qui le laissera Ă  jamais marquĂ©. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 12 Mai - 2118 À cette Ă©poque, je ne suis pas encore le Seigneur des TĂ©nĂšbresOh oui, je l'ai eu cette marque sombre qui m'enverrait directement Ă  Azkaban. Depuis que je l'ai, j'ai ce sentiment de folie qui m'habite, toujours Ă©tĂ© prĂ©sent mais enfoui attendant d'ĂȘtre rĂ©veillĂ© et son heure est arrivĂ© ! Oh oui, je le sens bouillonner et je n'en trouve plus le sommeil, trop agitĂ© parce qu'Ă  prĂ©sent je suis un Mangemort. Quoi de mieux que d'aller se dĂ©penser dans les ruelles, surtout que j'ai une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Parce que porter le masque me permet d'apprendre beaucoup de choses. Le flux d'informations depuis que j'avais rejoint l'Ordre Noir ne semblait plus s'arrĂȘter en apprenant chaque fois un petit peu plus sur chacune des personnes de la communautĂ© magique. Inconnus et connus pensaient que leurs petits secrets ne sortiraient jamais mais il fallait compter les mages noirs dans cette Ă©quation et il semblait bien que nous Ă©tions plutĂŽt douĂ©s pour Ă©couter aux il fallait croire que c'Ă©tait mon jour de chance lorsque j'appris que notre chĂšre et puissante 70 frĂ©quentait un Auror. Pourquoi ne pas parcourir la nuit Ă  sa recherche ? AprĂšs tout, l'Ă©lite ministĂ©rielle nous cherche Ă©galement alors peut-ĂȘtre qu'avec un peu de chance. Dans tous les cas, me dĂ©penser me ferait du bien. J'en suis certain. Robe noire et masque ainsi que la baguette, tout Ă©tait prĂȘt pour une des premiĂšres sorties aprĂšs avoir reçu la marque. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un peu prĂ©somptueux de ma part que de sortir seul mais je me sentais l'Ăąme d'un lion qui dĂ©vorerait tout sur son froid hivernal se glissait lĂ  oĂč il pouvait et me refroidissait petit Ă  petit mĂȘme si je marchais d'un pas vite. Regardant autour de moi, arme en main, action-rĂ©action dĂšs que possible. Mais rien, ce que c'Ă©tait dĂ©cevant. Et puis, au bout de longues demi-heures, voilĂ  qu'une silhouette attire mon regard. À croire que c'est la seule personne aux alentours, le froid a eu raison des promeneurs nocturnes mais pas celui-ci, il regretterait d'avoir mis le nez dehors celui-lĂ . - Bonsoir, une envie de se promener sous Ă©toiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit....Baguette visible, je voulais ĂȘtre certain que l'inconnu sache qu'il ne fallait pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre s'il dĂ©cidait de s'en prendre Ă  moi. Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Sam 12 Mai - 2334 VoilĂ  maintenant une bonne vingtaine de minutes que Matt recherchait l’indic l’ayant contactĂ©, mais il ne semblait n’y avoir aucune trace de lui. MĂȘme si le fait de marcher le rĂ©chauffait un peu, ses jambes lui paraissaient lourdes et engourdis Ă  cause du froid. L’amĂ©ricain souffla dans ses mains pour les rĂ©chauffer tandis qu’il grommela et pestait de tourner en rond. Il aurait mieux fait de rester au chez lui au chaud devant sa cheminĂ©e. Le sorcier nota pour lui mĂȘme dans son esprit ne pas sortir une nuit d’hiver sur le chemin de Traverse. Ou sortir avec quatre mentaux, trois pulls et cinq paires de chaussettes. Le sorcier jeta un regard Ă  sa montre au bracelet en cuir marron. Axelle Ă©tait surement dĂ©jĂ  arrivĂ©e chez lui. La pauvre, elle devait pester comme un diable. Encore une dizaine de minutes puis il s’en irait de cette Ă©pouvantable endroit. De toute maniĂšre, si il ne partait pas, il allait finir par ne plus pouvoir bouger, figĂ© par les rafales glaciales. Puis mĂȘme si elle lui faisait la tĂȘte, savoir que sa douce se trouvait chez lui, lui rĂ©chauffait le cƓur. Un dernier petit tour du chemin et ensuite, un transplanage tout droit Ă  Russell Street. Des pensĂ©es heureuses en tĂȘte, l’amĂ©ricain continua sa marche sur le Chemin de Traverse. EnglobĂ© par la nuit de toute par, il n’arrivait pas Ă  distinguer les formes Ă  plus d’une dizaine de mĂštres. Dix minutes passĂšrent et l’Auror n’avait toujours aucun signe de son indic. Il n’avait mĂȘme vu aucun signe du moindre ĂȘtre vivant sur le chemin. Matt soupira et haussa les Ă©paules. Il Ă©tait temps pour lui de rentrer. Tout en marchant, le sorcier se dĂ©cida tout de mĂȘme Ă  regarder une derniĂšre fois sa montre. Il ne remarqua pas l’individu qui venait de sortir de l’ombre, face Ă  lui. Ce fĂ»t la voix de l’individu qui le força Ă  lever le nez de sa montre. Bonsoir, une envie de se promener sous Ă©toiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit.... » L’amĂ©ricain releva doucement la tĂȘte et fixa l’individu face Ă  lui. Il eu aucun mal Ă  reconnaĂźtre un adorateur des mages noirs. AprĂšs tout, ils avaient tous ce stupide masque sur la tĂȘte. Le Mangemort face Ă  lui tenait sa baguette de maniĂšre Ă  ce qu’elle soit des plus visibles, prĂȘt Ă  en dĂ©coudre avec le premier venu. Manque de chance pour lui, le premier venu n’était d’autre qu’un Auror. Un Auror qui ne comptait pas fuir en hurlant de terreur. Un sourire narquois apparu alors sur les lĂšvres du sorcier amĂ©ricain tandis qu’il releva lĂ©gĂšrement son pull pour laisser apparaĂźtre sa plaque dorĂ©e d’Auror attachĂ©e Ă  la ceinture de son jean. - J’ai pas beaucoup de temps pour faire mumuse avec toi le masquĂ©, une compagnie bien plus agrĂ©able m’attend. L’Auror attrapa sa baguette qui se trouvait dans son dos et la pointa en direction du Mangemort. Tu ne m’en voudras pas si je ne te dĂ©clare pas tes droits ? Je te les dirais quand tu seras bien au chaud au fond de la cellule du MinistĂšre de la Magie. Sans attendre de rĂ©ponse de la part du mage noir, Matt formula un Aresto Momunto. EspĂ©rant que son adverse se retrouve suffisamment ralenti par son premier sortilĂšge, le sorcier amĂ©ricain formula ensuite un Petrificus Totalus, dont le rayon de couleur fonça droit sur le sorcier masquĂ©. AprĂšs tout, la capture du Mangemort restait la prioritĂ©. Sa mort n’intervenant seulement si Matt s’en retrouvait forcĂ© par la suite des Ă©vĂ©nements. L’Auror ne prit pas le temps d’appeler ses collĂšgues Ă  la rescousse, se jugeant suffisant pour procĂ©der Ă  l’arrestation d’un Mangemort. AprĂšs tout, il avait combattu de nombreuses fois et il devait ĂȘtre en capacitĂ© de se dĂ©faire d’un mage noir. Confiant, baguette en main, ses pensĂ©es Ă©taient tournĂ©es vers son affrontement. Ps Mangemort 67, je t'accorde mon LA si tu en as besoin. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Dim 13 Mai - 923 La rĂ©ponse de l'inconnu fut non-verbale... Heureusement que je portais un masque, car la surprise de tomber sur un Auror aussi rapidement me fit Ă©carquiller les yeux. Quelle joie ! Au moins, j'Ă©tais certain de bien pouvoir m' Je pense surtout que je serai bien au chaud Ă  Hollow aprĂšs m'ĂȘtre occupĂ© de toi, je pense que ma MaĂźtresse sera ravi que je me sois dĂ©barrassĂ© de toi RĂ©pondis-je Ă  ses vaines menaces. Je ne comptais pas appeler d'autres masquĂ©s, si cela se passait mal, ma marque me serait utile mais tant que je pensais pouvoir prendre le dessus. Hors de question de partager mon jouet !Alors que je m'apprĂȘtais Ă  rĂ©agir Ă  sa premiĂšre attaque rien ne vient ou du moins rien comme il faut, un lĂ©ger ralenti d'une micro seconde que je n'avais pu remarquer que parce que j'avais voulu bouger ma baguette puis une esquive en faisant un grand pas sur la Il faut prononcer correctement les formules mon cher, sinon tu vas me faciliter la tĂąche et je risque de m'ennuyer. Circumglacie ! Baguette pointĂ©e dans la direction du cette tempĂ©rature le sol devait bien ĂȘtre gelĂ© par endroit, j'avais conscience que ce ne serait pas si efficace que si je m'Ă©tais assurĂ© que la glace recouvre le sol mais j'avais une autre idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Pendant que les pics mortels de glace sortait des amas de neige, j'informulai un Ango Nubes prĂȘt Ă  Ă©touffer mon adversaire. Soit il mourrait en manque d'oxygĂšne, soit il risquait de se transformer en passoire en tentant de sortir de ce nuage asphyxiant. Amusons-nous trĂšs cher, je sens que je vais pouvoir me dĂ©fouler face Ă  un adversaire expĂ©rimentĂ© ! Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Dim 13 Mai - 1339 Était-ce l’excitation du combat qui l’avait fait prononcer trop vite son premier sortilĂšge ? Matt ne s’en y prĂ©occupa pas trĂšs longtemps. Au milieu d’un combat, la moindre inattention pouvait couter trĂšs cher. L’Auror regard le Mangemort sauter sur le cĂŽtĂ© pour Ă©viter son sortilĂšge de pĂ©trification. Le mage noir se releva vite pour contre attaquer. Il visa le sol gelĂ© par le froid du Chemin de Traverse et des pics de glace sortirent du sol pour converger vers le sorcier amĂ©ricain. Son cerveau rĂ©flĂ©chissant Ă  toute allure pour savoir comment s’en sortir, le Serdaigle aperçu du coin de l’Ɠil le masquĂ© entrain de lancer son prochain sort. Baguette en main, l’Auror formula Sphaera Ignis en direction des pics qui convergeaient vers lui. Une imposante boule de feu sorti de la pointe de la baguette du sorcier et s’en alla Ă  la rencontre des pics, provoquant une explosion aux couleurs vives. Un problĂšme de rĂ©gler. Mais le combat ne faisait que commencer. Le nuage sombre qui Ă©tait sorti de la baguette du mage noir Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs proche de l’Auror. Matt connaissait ce sortilĂšge, un de plus apprĂ©ciĂ© par les masquĂ©s justement. Si il restait comme un fruit au milieu du chemin de Traverse entourĂ© par le nuage, il serait rapidement asphyxiĂ©. L’Auror recula de plusieurs mĂštres pour Ă©chapper au sortilĂšge mĂȘme si il se doutait que le nuage le suivrait, commandĂ© par le Mangemort. Le meilleur moyen de stopper le malĂ©fice de la FumĂ©e Étrangleuse Ă©tait de s’en prendre directement au sorcier le dirigeant. Le sorcier amĂ©ricain formula un Eolo Procella en direction du nuage. Les bourrasques de vent dissipĂšrent une importante partie du nuage, permettant Ă  l’agent du MinistĂšre de la Magie d’apercevoir son adversaire. Ne laissant pas le temps au nuage de se reformer, il formula instantanĂ©ment un Terraballi Mortis. Voyons comment le masquĂ© allait rĂ©ussir Ă  Ă©viter le sortilĂšge de la prison de terre. AprĂšs tout, autant qu’il commence Ă  s’habituer Ă  ĂȘtre enfermĂ©. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Lun 14 Mai - 1947 Ice&FireLe spectacle que nous avait proposĂ© ce cher sorcier d'Ă©lite Ă©tait des plus magnifiques, il fallait le reconnaĂźtre. Le feu et la glace se mariait somptueusement bien de part leur opposition, c'Ă©tait superbe. Mais pas le temps de s'extasier devant tant de beautĂ©, il fallait continuer de combattre pour que mon cher adversaire se retrouve hors d'Ă©tat de boule feu s'Ă©crasa plus loin, dĂ©jĂ  bien diminuĂ©e de part ses rencontres avec les quelques piques de glace. Puis le vent s'Ă©leva, ne me laissant pas croire qu'il Ă©tait naturel lorsque je vis mon nuage mortel se dissiper petit Ă  petit. S'assurer d'ĂȘtre hors de danger pour ensuite contre-attaquer, une attitude basique de duel qui ne laissait que peu de place Ă  la surprise. Ce qui Ă©tait bien dommage... Le sol autour de moi se mit Ă  rĂ©agir quelque peu, ainsi donc cela viendrait de la terre. Qu'importe ce que c'Ă©tait, il fallait Ă©viter de rester ici trop longtemps. Le crac caractĂ©ristique du transplanage se fit entendre, autant changer de position. Cela me permettrait de le Surprise ! Dis-je lorsque je me retrouvai dans son dos, car c'Ă©tait bien Ă  cet endroit que j'avais transplanĂ©. Gladius Purpura ! Hurlai-je en pointant ma baguette dans la direction de l' forma alors la typique lame meurtriĂšre qui s'Ă©lança Ă  toute allure vers mon ennemi. La distance entre nous lui permettrait de s'en tirer probablement mais pas sans sĂ©quelle. Puis, une idĂ©e afin de le mobiliser Terra soluenta Multiplicare. Quelques mĂštres plus loin, avant mĂȘme de savoir si mon sortilĂšge l'avait touchĂ©. Ainsi, non seulement il serait projetĂ© vers l'avant mais en plus il tomberait sur des sables mouvants qui se feraient un plaisir de l'accueillir correctement. Ces derniers recouvraient une grande partie de la ruelle menaçant presque les fondations des habitations. Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Mar 15 Mai - 1401 La respiration haletante, Matt s'essuya rapidement le front en entendant le grondement de son sortilĂšge sortir de terre. Il espĂ©rait que les parois de terre allaient se refermer rapidement pour ne pas laissĂ© le temps au masquĂ© de rĂ©agir. Si il rĂ©ussissait Ă  l’emprisonner maintenant, ça lui faciliterait les choses et il serait Ă  rentrer chez lui pour voir Axelle. Mais comme tous les plans que le sorcier mettait en action, rien ne se passa comme prĂ©vu. Le mage noir face Ă  lui, qui semblait pourtant ĂȘtre prit au piĂšge, disparut. Un crac sonore rĂ©sonna dans la ruelle. L’Auror connaissait que trop bien ce bruit. Un transplanage. Et un transplanage lors d’un duel entre sorcier avait quasiment toujours la mĂȘme destination. Le dos de l’adversaire. Surprise ! » Matt eut tout juste le temps de se retourner pour voir le masquĂ©, Ă  un mĂštre de lui, baguette pointĂ© dans sa direction. Une flamme pourpre ayant la forme d’une lame fonça droit sur l’agent d’élite du MinistĂšre de la Magie. GrĂące Ă  l’expĂ©rience qu’il avait acquis grĂące Ă  ses nombreux combats, l’amĂ©ricain eu le reflexe de lancer un Protego. Malheureusement, la distance entre les deux sorciers Ă©tait des moindres et le sort de protection de l’Auror n’eut pas le temps de se former intĂ©gralement. La lame frappa le sortilĂšge de protection mais ce dernier, formulĂ© dans la prĂ©cipitation, cĂ©da. Le sortilĂšge du mage noir, quelques peu amoindrit, frappa le torse de l’Auror qui fut propulsĂ© en arriĂšre. Matt s’attendait Ă  chuter lourdement sur le sol mais contre tout attente, il se retrouva sur une surface sableuse. L’amĂ©ricain comprit le pĂ©trin dans lequel il Ă©tait. Son corps Ă©tait aspirĂ© par le sable et ci il restait plus longtemps dedans, il allait se retrouver immobiliser, Ă  la merci du mage noir. Alors que le temps jouait en sa dĂ©faveur, l’Auror jeta un regard aux battements autour de lui qui ne se trouvaient pas dans la zone des sables mouvants. Sur un des appartements du Chemin de Traverse, situĂ© au rez-de-chaussĂ©e lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ© d’un ancien bĂątiment, le balcon possĂ©dait plusieurs jardiniĂšres. Alors que les jambes du sorcier Ă©taient enlisĂ©es dans les sables, il visa l’une des jardiniĂšres et formula un Commutatio Loco. InstantanĂ©ment, la jardiniĂšre se retrouva Ă  la place du sorcier et s’enlisa dans les sables mouvants. L’amĂ©ricain, quant Ă  lui, fĂ»t tĂ©lĂ©portĂ© et tomba sur le balcon. Alors qu’il allait se relever, la vision de l’Auror se brouilla et ses tripes se nouĂšrent. Une gerbe de sang sorti de sa bouche pour finir son chemin sur les lattes en bois du balcon. Une douleur aigue lui comprimait le torse, la oĂč la lame l’avait frappĂ©. Matt posa sa main gauche sur la localisation d’oĂč provenait la douleur mais ne remarqua aucune blessure particuliĂšre. Nouvelle gerbe de sang. Il jura tandis que qu’une voile brumeux s’installa devant ses yeux. La respiration haletante et rauque, le sorcier amĂ©ricain s’interdisait de paniquer malgrĂ© l’urgence de la situation. Son ennemi avait du le localiser et n’allait pas tarder Ă  lui tomber dessus. Il faut que je prĂ©vienne les autres
 » Murmura-t-il pour lui mĂȘme. Baguette en main, le sorcier amĂ©ricain pointa sa baguette en direction du ciel, se prĂ©parant Ă  lancer son patronus chercher des renforts. Il n’avait pas d’autres choix. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 19 Mai - 035 Prise de LALa succession peu commune de mes sortilĂšges semblait fonctionner. Mais c'Ă©tait sans compter sur l'expĂ©rience de mon adversaire. Heureusement que je portais un masque, car l'air dubitatif qui s'Ă©tait affichĂ© sur mon visage lorsque je vis la jardiniĂšre Ă  la place du sorcier n'avait rien de bien crĂ©dible. Il est vrai que je n'avais pas envisagĂ© qu'il Ă©change sa place. LĂ©gĂšrement stressĂ©, j'observais les alentours, passant rapidement les habitations en revue, le premier coup d'oeil ne fut pas le bon. J'Ă©tais sur mes gardes, car mĂȘme si j'avais bien vu que mon sortilĂšge l'avait touchĂ©, je ne savais pas quels en Ă©taient les dĂ©gĂąts. Attentif Ă  une attaque surprise Ă©ventuelle. Un bruit de vomi, du moins quelque chose qui y ressemblait, vint briser le silence d'hiver qui Ă©tait revenu aprĂšs les premiers Ă©changes de sortilĂšges. Un deuxiĂšme bruit se fit entendre ce qui m'aidait Ă  prĂ©ciser l'emplacement de mon adversaire et si ce dernier ne tentait rien, j'avais bon espoir de croire que je l'avais plutĂŽt bien endommagĂ©. Je crois bien que je l'ai trouvĂ©. Il fallait qu'il descende de son perchoir !- Bombarda Ma Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau ... Voir le deal . Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RP AuteurMessageDavid Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval AttribuĂ© Asha LeĂŻlaMĂ©tier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / AnnĂ©e 19 ansCheval Asha LeĂŻlaConnaissances Sujet Un tour au lac // Kyria Ven 11 Juil - 1148 Un tour au lacAvec Kyria Sheryan______________ Allez, mam’zelle, on va faire un tour ! »Au pas tranquille, David fit sortir sa grande jument pie de la carriĂšre et la dirigea vers le chemin qui s’éloignait des Ă©curies, contournait les bĂątiments de l’acadĂ©mie et allait se perdre dans les terres du domaine, forĂȘt et plaines. Tout en marchant, il flatta de la main la fine encolure sombre qui s’agitait au rythme de ses pas. Ils n’avaient pas travaillĂ© longtemps mais une lĂ©gĂšre sueur Ă©tait apparue sur les poils soyeux. Cette sĂ©ance avait Ă©tĂ©, une fois de plus, une sorte de bras de fer entre la jument et son cavalier, bras de fer discret, certes –pas le moindre usage de force de la part du jeune homme, pas de cabrades et peu de ruades de celle de LeĂŻla
-, mais rĂ©el. Leurs volontĂ©s s’opposaient farouchement et chacun tentait d’obtenir gain de cause. Et une fois de plus, c’état David qui avait emportĂ© la partie en arrivant Ă  se faire obĂ©ir de sa monture qui avait alors consenti Ă  travailler l’épaule en n’était pas fatiguĂ©e mĂȘme si on sentait qu’elle venait de fournir un effort consĂ©quent, et son cavalier dĂ©cida de leur changer les idĂ©es Ă  tous les deux en allant faire un tour en forĂȘt. Une petite balade au pas aprĂšs le travail, rien de tel pour dĂ©compresser
 Aussi le couple s’engagea-t-il sur le large sentier de terre qui s’enfonçait entre les arbres feuillus de la forĂȘt du avait, comme toujours, envie d’accĂ©lĂ©rer mais pour une fois, elle ne tirait pas sauvagement sur son mors et ne s’énervait pas non plus en s’agitant dans tous les sens. En fait, nul n’aurait cru que cette grande jument Ă  l’air si tranquille brĂ»lait d’embarquer son cavalier qui lui avait laissĂ© une certaine libertĂ© en rallongeant nettement ses rĂȘnes. Cependant, David sentait nettement cette infime tension qui parcourait le corps de la jument et la faisait vibrer de tout son ĂȘtre, et il se mĂ©fiait mĂȘme s’il savait que pour l’instant, elle ne tenterait rien. Une fois de plus, il caressa l’encolure de LeĂŻla, apaisant. Tu as bien travaillé  Pas la peine de t’épuiser, va ! » Un moment s’était Ă©coulĂ© lorsqu’ils parvinrent en vue d’un croisement. Le jeune homme rĂ©flĂ©chit un instant. Si ses souvenirs Ă©taient exacts, tourner Ă  droite le conduirait au lac
 C’est donc ce qu’il fit, et LeĂŻla profita de la lĂ©gĂšre descente qui suivait pour accĂ©lĂ©rer nettement son pas au point d’ĂȘtre Ă  la limite du trot. Doooouuucemeent
 » David ne tira pas sur les rĂȘnes, se contentant de sa voix et de son poids du corps pour ralentir la jument. Cela marcha dĂšs qu’elle revint sur du plat, elle ralentit docilement et il la fĂ©licita. DĂ©cidĂ©ment, il y avait du progrĂšs
 !Les minutes s’écoulĂšrent, sans incident notable. Cheval et cavalier se reposaient au rythme de ce pas rapide mais calme, et pour une fois la jument, dĂ©tendue, ne sursautait pas au moindre bruit ou au moindre mouvement sur sa gauche. HĂ© bien
 On dirait qu’une bonne sĂ©ance de dressage te fait un bien fou, Ă  toi ! » Effectivement, la jument Ă©tait plus calme et plus docile maintenant, et il avait la nette impression que ce n’était pas dĂ» Ă  la fatigue –du moins, pas le sentier s’arrĂȘta tout net, en mĂȘme temps que les arbres devant eux se trouvait une vaste Ă©tendue dĂ©pourvue d’arbres mais recouverte d’herbe, qui descendait en pente douce jusqu’à la surface bleue et lisse du lac scintillant. Instinctivement, LeĂŻla s’arrĂȘta un instant face Ă  l’eau, puis sans que son cavalier ait Ă  le lui demander, elle reprit son chemin et s’approcha de la berge. Souplement, David mit pied Ă  terre et il allongea ses rĂȘnes pour laisser la jument boire. Il la regarda plonger dĂ©licatement ses naseaux sombres dans l’eau claire et avaler Ă  petites gorgĂ©es, puis elle se redressa et secoua la tĂȘte en projetant de toutes petites gouttes d’eau autour d’ jeune homme sourit, la regardant avec tendresse, puis il s’approcha de la sangle et, aprĂšs une infime hĂ©sitation, dessella la jument. Il passa une main douce sur le dos de LeĂŻla oĂč la sueur avait imprimĂ© sur les poils les motifs du tapis de selle. Bon, ben il te reste plus qu’à sĂ©cher ! » dĂ©clara David tout en posant soigneusement selle, amortisseur et tapis s’assit dans l’herbe, et la grande pie n’attendit pas plus longtemps pour pencher la tĂȘte et se mettre Ă  brouter goulĂ»ment. Il la regarda un moment, puis, la somnolence le gagnant, s’allongea sur le dos. Les yeux face au ciel, il scrutait les petits nuages cotonneux qui flottaient sur l’étendue azur et se dĂ©plaçaient paresseusement, tandis que ses oreilles s’emplissaient du bruit que faisait LeĂŻla en sectionnant les brins d’ Ă©taient bien, lĂ , tous les . . . . . . - InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Un tour au lac // Kyria Ven 11 Juil - 1341 En faisant un tour dans les Ă©curies, Ă  la recherche du cheval qui lui avait Ă©tĂ© attribuĂ©, Kyria passa devant un bel hongre bai. Elle s’arrĂȘta et regarda la plaque accrochĂ©e sur le mur Ă  cĂŽtĂ© du boxe. Javelot d’Orvay, propriĂ©taire Kyria Sheryan. Un fin sourire vint alors Ă©clairer son visage et elle tendit sa main, paume vers le ciel, laissant le beau cheval la sentir. Elle en profita pour l’observer toute Ă  son aise, laissant son regard glisser sur les lignes fines et racĂ©es du bel doigts vinrent doucement chatouiller sa liste qui se terminait sur un seul cĂŽtĂ© de son nez, ce qui eut pour effet de faire retrousser la lĂšvre supĂ©rieur de Javelot, ce qui amusa Kyria. Au ranch, il y avait un cheva qui avait ce tic aussi, qui ressemblait fortement au flehmen. Sa main remonta doucement le long de son chanfrein, s’arrĂȘtant aux oreilles, guettant ses rĂ©actions. Peu de chevaux apprĂ©ciaient qu’on leur fasse des caresses Ă  cet endroit mais celui-ci ne semblait pas plus troublĂ© que jeune gothique ouvrit alors la porte, faisant reculer de quelques pas le cheval. Elle referma la porte derriĂšre elle, la laissant contre et fit le tour du hongre qui l’observai avec un vif intĂ©rĂȘt. Kyria laissa sa main glisser sur son encolure, revenant sur ses flancs puis sur ses reins pour finir sur sa croupe, tandis qu’elle se postait derriĂšre lui pour retourner de l’autre cĂŽtĂ©. Une fois revenue au niveau de sa tĂȘte, elle chuchota, doucement Tu es magnifique
 »Car Kyria ne pouvait rĂ©sister Ă  aucun mieux faire connaissance et pour Ă©galement pouvoir le cerner, la jeune cavaliĂšre lui passa un licol en cordes, le fit sortir du boxe pour l’attacher Ă  l’anneau prĂšs de la porte, faisant un nƓud lĂąche. Elle alla chercher son sac oĂč ses brosses Ă©taient bien mĂ©langĂ©es et en vrac. Il fallait dire que le rangement et l’ordre n’étaient pas vraiment le fort de la demoiselle aux yeux bleus. Elle prit nĂ©anmoins son cure-pied aprĂšs avoir entamĂ© quelques fouilles et, se postant prĂšs de l’antĂ©rieur droit de Javelot, fit doucement descendre sa main sur le membre du cheval. L’effet fut immĂ©diat et l’hongre lui donna son pied sans problĂšme. Il n’était pas bien capricieux pour cela et il ne botta pas lorsque la jeune file s’occupa de ses postĂ©rieurs. Kyria lui passa ensuite l’étrille sur les parties plus charnues, puis le bouchon et enfin, la brosse douce, faisant attention de ne pas lui faire mal lorsqu’elle brossa sa tĂȘte. Elle dĂ©mĂȘla alors avec soin ses crins et, pour finir, lui passa sur le corps un gant en peau de mouton’. Javelot sembla intriguĂ© mais la jeune gothique eut vite fait de le rassurer sur cet objet rangea alors ses affaires et prit un filet, le passant au cheval qui accepta le mors sans problĂšmes. Kyria sortit ensuite de l’écurie et, une fois dans la cour, grimpa sur l’hongre. Ils allaient faire une balade, Ă  dirigeant vers la forĂȘt, Kyria aperçu un panneau indiquant la direction Ă  prendre si l’on voulait se rendre au lac. Elle suivit alors les indications. Il faisait beau et un peu d’eau ne leur ferait pas de mal. Une fois sur le sentir, la jeune fille regarda autour d’elle, attentive aux bruits de la forĂȘt. Il ne manquerait plus que son fidĂšle destrier s’emballe et qu’elle tombe, bien que ce soit fort peu probable. Avec sa jument, elle avait l’habitude d’aller galoper, Ă  cru, en guise de filet un simple licol et ce, dans la forĂȘt bordant son domaine. Elle garda tout de mĂȘme Ă  l’esprit que c’était la premiĂšre fois qu’elle montait ce cheval et qu’il valait mieux faire un peu plus avoir bien marchĂ©, la jeune fille mit Javelot au trot, prenant garde au chemin, mais ce dernier restait en bon Ă©tat et, peu de temps aprĂšs, elle mit l’hongre bai au galop, restant bien au contact pour ne pas qu’il s’emballe et l’embarque Ă  l’autre bout de la Javelot redressa la tĂȘte, ralentissant l’allure. Kyria le fit repasser au trot puis au pas, lui flattant l’encolure pour le rassurer. Mais il n’avait pas tant peur que cela. Il venait de sentir une odeur Ă©trangĂšre, peut-ĂȘtre un autre cheval, qui sait ? Finalement, ils dĂ©bouchĂšrent sur le lac, allant Ă  la rencontre d’une jument et de son cavalier, couchĂ© par belle jument pie redressa Ă  peine la tĂȘte, continuant de manger tandis que Kyria mettait pied Ă  terre, tenant son cheval une rĂȘne, restant Ă  une distance convenable. Je ne vous dĂ©range pas ? » Sa voix Ă©tait neutre, pour une fois, pas trop froide, s’adressant au jeune homme. Elle ne tenait pas Ă  les dĂ©ranger lui et sa son regard vagabonder un instant sur les faibles remous de l’eau, la jeune Ă©tudiante remonta sur son cheval et le fit doucement s’approcher de l’eau. Javelot ne rechigna pas Ă  entrer dans l’eau et Kyria l’arrĂȘta lorsque l’eau fut au trois-quarts de la hauteur de ses jambes. Elle le laissa alors s’amuser un peu, jetant un coup d’Ɠil au jeune homme. David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval AttribuĂ© Asha LeĂŻlaMĂ©tier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / AnnĂ©e 19 ansCheval Asha LeĂŻlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Sam 12 Juil - 1717 David rĂȘvait les yeux ouverts, le regard perdu dans les nuages. Il observait d’un Ɠil absent les dessins que formait la brume blanche dans le ciel couleur myosotis, tandis que la somnolence le gagnait de plus en plus. Il Ă©tendit ses jambes, et poussant un long soupir, ferma les yeux quelques secondes. Une pression sur les rĂȘnes qu’il tenait entre ses doigts desserrĂ©s le rarement sur terre et il ouvrit vivement les yeux en se redressant lĂ©gĂšrement pour voir ce que faisait LeĂŻla. Avec elle, il fallait toujours ĂȘtre sur ses gardes
Fausse alerte, elle essayait juste de s’éloigner un peu plus car, comme chacun sait, l’herbe est toujours meilleure Ă  cĂŽtĂ© ! Il songea qu’en dĂ©faisant l’une des boucles qui attachaient les rĂȘnes aux anneaux du mors, cela ferait une sorte de longe et la jument pourrait s’éloigner davantage. LĂ , elle n’avait guĂšre qu’un mĂštre de libertĂ©. Mais, tandis que cette idĂ©e se formait dans son esprit, il se laissa retomber dans l’herbe tandis que ses membres s’engourdissaient dĂ©jĂ . Le jeune homme n’était pas tellement du genre feignant, mais lĂ , la simple idĂ©e de se lever, de rappeler LeĂŻla et de dĂ©tacher les rĂȘnes le plongeait dans une incommensurable avait qu’il n’ait eu le temps de fermer Ă  nouveau les yeux, la grande jument tira une nouvelle fois sur les rĂȘnes, bien plus fort cette fois. Il resserra sa prise sur les laniĂšres de cuir tout en la regardant d’un Ɠil vide s’exciter en fixant quelque chose, naseaux dilatĂ©s et yeux exorbitĂ©s. Chuut
 Laisse tomber, va
 Quoi que ce soit, ça te bouffera pas
 » marmonna David d’une voix pĂąteuse mais ronfla en fixant l’îrĂ©e de la forĂȘt, puis de dĂ©tourna, hautaine et royale, pour s’absorber Ă  nouveau, au soulagement du jeune homme, sur le festin d’herbe qui s’offrait Ă  moment impossible Ă  mesurer s’écoula. Quelques minutes, quelques secondes ? David crut entendre le bruit Ă©touffĂ© de sabots qui s’approchaient. Il tendit l’oreille, n’entendit plus rien mais au moment oĂč sa vigilance retomber, les bruits se refirent entendre. Quelqu’un arrivait Ă  cheval. LeĂŻla l’avait sĂ»rement remarquĂ©, d’ailleurs peut-ĂȘtre Ă©tait-ce l’approche de ce cavalier inconnu qui l’avait tant alarmĂ©e tout Ă  l’heure, mais Ă©trangement, elle se contenta de lever briĂšvement la tĂȘte vers les nouveaux arrivants avant de replonger le nez dans l’herbe verte et grasse de la berge. C’était une rĂ©action plus qu’étonnante de la part de la nerveuse jument
Mais enfin, puisqu’elle ne s’était pas fait remarquer, on pouvait peut-ĂȘtre espĂ©rer que le cavalier anonyme passerait son chemin
 Faux espoir. Une voix se fit entendre, fĂ©minine et dĂ©nuĂ©e d’émotion. Donc, le cavalier inconnu Ă©tait une cavaliĂšre. Ça ne renseignait guĂšre David, mais enfin c’était dĂ©jĂ  un pas en avant. Est-ce qu’elle le dĂ©rangeait ? Humpf. Entre-temps, elle avait dĂ» avancer avec son cheval car subitement LeĂŻla perdit le calme olympien qu’elle affichait jusqu’alors et redressa brusquement la tĂȘte en arrachant les rĂȘnes aux doigts de David, et poussa un hennissement puissant au hongre. MĂȘme pour un humain peu habilitĂ© Ă  dĂ©crypter les messages inter-Ă©quidĂ©s, le sens de ce hennissement Ă©tait clair et limpide c’était une menace.*Toujours aussi sociable
*Il se redressa pour rĂ©cupĂ©rer les rĂȘnes tombĂ©es Ă  cĂŽtĂ© de lui, tout en rĂ©pondant Moi ? Non ! » Il se leva souplement et s’approcha de la jument qui fit un Ă©cart pour s’éloigner de lui. Mais, comme il la tenait par les rĂȘnes, sa tentative de s’éloigner fut avortĂ©e et il l’attrapa par un montant du filet. Doucement, mademoiselle
 murmura-t-il. Tu sais, je ne crois pas que ce beau bai ait envie de te manger ou de te taper dessus
 » Mais si le hongre n’en avait pas l’intention, LeĂŻla, elle, semblait brĂ»ler de l’envie de l’agresser. Elle piaffait, grattait le sol de son antĂ©rieur, agitait la tĂȘte et enchaĂźnait les mimiques menaçantes, Ă  commencer par ses oreilles couchĂ©es en arriĂšre au milieu des longs crins de sa criniĂšre. Calmement, David lui gratouilla le chanfrein tout en la tenant fermement de l’autre main. Par contre, elle, j’ai bien peur que oui ! » ajouta-t-il Ă  l’intention de la se mit Ă  parler Ă  voix basse, d’un ton doux et apaisant, dans l’espoir dĂ©risoire de calmer les ardeurs agressives de la grande pie. Il fit marcher cette derniĂšre en l’éloignant de son congĂ©nĂšre et en la plaçant dos Ă  lui pour ne pas le placer en plein dans son champ de vision. Tout en s’occupant de sa jument, David gardait un Ɠil sur la fille inconnue et son cheval qui s’était mis Ă  jouer dans l’eau. Il avait l’habitude de se faire trĂšs rapidement une idĂ©e des gens qu’il croisait. Quelques secondes lui suffisaient pour Ă©tudier de son regard scrutateur la personne qui lui faisait face dans ses moindres dĂ©tails et la juger selon son apprĂ©ciation personnelle. En l’occurrence, l’inconnue ne lui faisait pas face mais cela ne l’empĂȘcha pas de l’observer cheveux noirs, habillĂ©e Ă  la gothique
 Une Ă©lĂšve, vraisemblablement. Il laissa passer quelques secondes durant lesquelles LeĂŻla se rĂ©signa Ă  se calmer un minimum, puis s’approcha lĂ©gĂšrement de la fille. Mais bon, reprit-il, tant pis pour elle, c’est son problĂšme ! » Il faudrait bien que la jument tolĂšre la prĂ©sence d'autres autour d'elle... _________________- . . . . . . - InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Un tour au lac // Kyria Sam 12 Juil - 1742 Quant Ă  sa question, le jeune homme encore allongĂ© ne sembla pas s’en formaliser plus que cela et Kyria continua son chemin, entrant alors dans l’eau, laissant son cheval jouer un peu. Mais la belle jument pie qui accompagnait ce jeune homme n’était pas de cet avis et lança un hennissement strident, qui aurait fait peur Ă  n’importe quel apprenti, mais pas Ă  Kyria, bien trop habituĂ©e aux chevaux pour prendre peur Ă  la premiĂšre menace venue. Certes, cet hennissement n’était pas de bonne augure, mais Ă  part redresser briĂšvement la tĂȘte, Javelot n’émit aucun signe de peur ou de distraction. Il prĂ©fĂ©rait largement boire l’eau du lac et Ă©clabousser sa cavaliĂšre plutĂŽt que d’aller se battre avec la heureusement pour les deux compĂšres, la cavalier de la jument plutĂŽt nerveuse se releva et attrapa les rĂȘnes, pour Ă©loigner un peu son cheval, assurant Ă  la jeune gothique qu’elle ne le dĂ©rangeait pas. Tant mieux, de toute maniĂšre, maintenant qu’elle Ă©tait lĂ , elle ne voyait aucune raison de repartir si prĂ©maturĂ©ment. De plus, il faisait beau, l’air Ă©tait frais mais doux et il n’y avait que de trĂšs peu de vent. Des conditions idĂ©ales rĂ©unies pour se baigner. Quoi qu’un plongeon dans l’eau, toute habillĂ©e ne lui disait rien qui vaille. Si encore elle avait eut une serviette pour se sĂ©cher
 Pourquoi pas ! Mais lĂ , elle n’avait pas pensĂ© Ă  prendre de quoi se changer. La baignade n’était donc pas au programme de cette que l’inconnu Ă©loignait sa jument, il essayait de la calmer par quelques mots doux, lui assurant que l’hongre ne la mangerait pas, puis, Ă  l’attention de Kyria, fit remarquer que ce n’était pas trop le cas de sa jument vis-Ă -vis d’eux, ce qui fit lĂ©gĂšrement sourire la jeune Ă©tudiante. Finalement, il sembla abandonner l’idĂ©e de calmer plus que ça son cheval et se rapprocha un peu d’eux, lançant que c’était le problĂšme de sa jument si elle s’énervait encore. Il n’avait pas tort dans un sens, mais si elle venait Ă  leur foncer dessus, ça deviendrait son problĂšme Ă  lui aussi
Mais prĂ©fĂ©rant penser Ă  autre chose qu’à la catastrophe qui pourrait survenir, Kyria fit faire demi-tour Ă  son cheval pour faire face au jeune homme Comment s’appelle ta jument ? »Kyria pensait gĂ©nĂ©ralement aux chevaux avant de penser aux humains ou Ă  elle-mĂȘme. Mais rapidement, ses yeux se fixĂšrent dans ceux de son interlocuteur, intriguĂ©e. Elle-mĂȘme qui avait des yeux d’un bleu soutenu et Ă©trange, trouvait ceux du jeune homme fort beaux. Ils Ă©taient d’un vert
 Ă©clatant ! Mais bien qu’elle n’en n’ait jamais vu de pareils, elle n’y prĂȘta pas plus d’attention, le regardant tout de mĂȘme dans les yeux, vieille habitude qu’elle avait acquise au fil du temps. Certains trouvaient cela dĂ©plorable et dĂ©rangeant mais elle, qu’on la fixe de cette maniĂšre franche et honnĂȘte ne la dĂ©rangeait pas du tout et se foutait d’ailleurs royalement de ce que les autres en aprĂšs quelques minutes oĂč Javelot observa la jument, la jeune cavaliĂšre les fit tous deux sortir de l’eau pour revenir sur la terre ferme et sĂšche, puis mit pied Ă  terre. Elle vĂ©rifia rapidement ses jambes, pour voir s’il ne s’était pas blessĂ© dans les bois puis, s’approcha du jeune homme et lui tendit la main, tout en se prĂ©sentant Kyria, Kyria Sheryan. Et tu es
 ? »S’en suivit un trĂšs fin sourire, rien de plus. On pouvait dire que Kyria n’avait vraiment pas l’air amical et aimable au premier abord, bien qu’une fois qu’on la connaissait plus, elle pouvait devenir une amie trĂšs fidĂšle. Le seul problĂšme Ă©tait que sa confiance Ă©tait extrĂȘmement difficile Ă  gagner, tout comme sa jument, et qu’une fois qu’on la perdait, c’était quasi impossible de la retrouver. Quelques personnes lui avaient dĂ©jĂ  fait remarquer qu’elle Ă©tait comme un animal aux abois, toujours sur ses gardes, prĂȘte Ă  prendre la fuite si on tentait de l’agresser. Et pourtant, aux agressions verbales qu’on lui faisait, elle rĂ©pondait de la mĂȘme maniĂšre, cherchant et souvent, trouvant le point sensible des gens et si ça en venait aux poings, elle n’hĂ©sitait pas Ă  cogner, les annĂ©es de boxe et d’arts-martiaux aidant bien en gĂ©nĂ©ral, elle restait passive et ne rentrait que dans une forte colĂšre que lorsqu’on la cherchait vraiment. D’ailleurs, elle n’aimait pas trop se servir de ses poings sur les autres personnes et sur les animaux aussi d’ailleurs, ce qui faisait que, bien souvent, elle Ă©tait plus vite acceptĂ©e par les chevaux que par les humains car elle Ă©tait trĂšs douce avec eux et essayait, au maximum, de se comporter comme eux, avec elle se dĂ©pĂȘche de sortir de ses pensĂ©es, dĂ©taillant rapidement le jeune homme en lui lançant un simple coup d’Ɠil, le regardant Ă  nouveau dans les yeux, attendant une rĂ©ponse
 David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval AttribuĂ© Asha LeĂŻlaMĂ©tier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / AnnĂ©e 19 ansCheval Asha LeĂŻlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Mar 15 Juil - 1721 La jeune fille ne rĂ©pondit pas tout de suite, occupĂ©e Ă  faire sortir son cheval du lac oĂč ce dernier s’était Ă©claboussĂ© Ă  cƓur joie. Lorsqu’elle reprit la parole, ce fut pour poser une question, et contre toute attente il ne se prĂ©senta pas ni ne demanda Ă  David de faire de mĂȘme ; elle s’enquit simplement du nom de la grande pie. La demoiselle ? Asha LeĂŻla ! » rĂ©pondit-il avec un imperceptible sourire, tout en tapotant l’encolure de la jument qui secoua violemment la se retourna vers l’élĂšve inconnue, et croisa son regard. Elle le fixait droit dans les yeux, avec peut-ĂȘtre comme une nuance de dĂ©fi dans le regard. FiĂšre, oui, sĂ»rement. Forte, ou tentant d’en avoir l’air. Mais ça n’impressionnait pas le moins du monde le jeune homme, qui se contenta de soutenir son regard, sans se gĂȘner pour la dĂ©visager. Il faisait tout le temps ça, scruter les gens d’un Ɠil expert, remarquer les moindres dĂ©tails, passer au crible son interlocuteur avant de poursuivre la conversation. C’était affreusement gĂȘnant mais il ne se faisait pas discret pour autant ; bien au contraire, mettre les autres mal Ă  l’aise faisait partie de ses loisirs ».Quelques instants passĂšrent, puis l’inconnue fit sortir son cheval de l’eau et descendit de son dos. Elle s’approcha de David, main tendue, comme si elle se souvenait seulement maintenant qu’elle ne s’était pas prĂ©sentĂ©e. Ainsi donc, Kyria Ă©tait son nom. Kyria
 N’en avait-il pas connue une, autrefois ? Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Ah, non, rĂ©flexion faite, c’était Kiara. Un sacrĂ© tempĂ©rament
 Mais c’était loin, tout ça. Il chassa les bribes de souvenirs de son esprit et s’autorisa un petit sourire charismatique, tout en rĂ©pondant sur le mĂȘme ton David Moss. Pour te servir
 » ajouta-t-il, son sourire s’agrandissant lĂ©gĂšrement, avec une galanterie des plus fausses. Mais ça, pour le savoir, il fallait le connaĂźtre Ă  fond, le cĂŽtoyer depuis des annĂ©es
Elle, elle ne souriait pas, ou Ă  peine. Son regard, bleu sombre, le surveillait, avec peut-ĂȘtre une lueur de
 mĂ©fiance ? au fond des prunelles. Peut-ĂȘtre voulait-elle paraĂźtre digne et fiĂšre, lui la voyait comme une jeune fille distante, prudente, craintive mĂȘme. Farouche. Oui, c’était le mot, farouche. Une fois de plus, il la regarda de haut en bas, rapidement. Jolie ? Pas Ă  son goĂ»t. De jolis yeux, bon, mais en comparaison de
 certaine personne, Kyria ne faisait pas le poids. Son regard s’attarda une fraction de seconde sur les lĂšvres de la jeune fille, figĂ©e en un sourire si lĂ©ger et si froid qu’il fallait vraiment le chercher pour le voir. Il allait la dĂ©geler
 Essayer, tout au moins. Et lui ? poursuivit-il en dĂ©signant le cheval bai qui accompagnait Kyria. Comment s’appelle-t-il ? » LeĂŻla choisit cette instant pour tenter d’arracher les rĂȘnes Ă  son cavalier, qui la retint fermement mais se dĂ©boĂźta l’épaule au passage. Mais ça suffit ! » protesta-t-il en lançant un regard mĂ©content Ă  la jument qui dĂ©tourna la soupira et posa la main sur son encolure Ă  la peau si fine et au poil si doux. Sous sa paume, il sentait le tremblement nerveux que provoquait la prĂ©sence du hongre bai. Son contact se fit apaisant, comme s’il pouvait transmettre son calme olympien Ă  la jument pie. Ses oreilles Ă©taient toujours orientĂ©es vers l’arriĂšre et le frĂ©missement de ses naseaux en disait long sur son humeur, mais elle resta jeune homme observa Ă  nouveau l’élĂšve face Ă  lui et s’autorisa un nouveau sourire lorsque leurs regards se croisĂšrent Ă  nouveau. Pas trop enjĂŽleur, non, il se doutait que Kyria n’apprĂ©cierait que trĂšs modĂ©rĂ©ment de se faire draguer ouvertement dĂšs les premiers instants. Juste assez charmant pour la dĂ©rider un peu. MĂȘme s’il n’y parviendrait pas forcĂ©ment du premier coup, il Ă©tait sĂ»r de pouvoir obtenir un sourire de la jeune fille, un vrai de sentit LeĂŻla baisser la tĂȘte et se tourna machinalement vers elle. Comme si subitement la prĂ©sence d’un intrus » dans les parages ne lui importait plus, elle venait de replonger le nez dans l’herbe et s’en donnait Ă  cƓur joie. David voyait bien qu’elle n’avait pas relĂąchĂ© sa surveillance pour autant. De son unique Ɠil, elle surveillait le cheval bai, mĂ©fiante. Mais, le tapis d’herbe verte, grasse, sucrĂ©e, qui s’étendait Ă  ses pieds Ă©tait trop tentant pour mĂ©priser plus longtemps ce festin. HĂ© bien, en voilĂ  une qui n’avait pas mangĂ© depuis des jours
 ! » s’amusa le jeune homme, prenant Kyria Ă  tĂ©moin de la gloutonnerie de la grande jument . . . . . . - InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Un tour au lac // Kyria Mar 15 Juil - 2128 Asha LeĂŻla
 C’était joli comme prĂ©nom, surtout pour un cheval me direz-vous^^ Mais Ă  l’annonce de son prĂ©nom, la belle pie secoua la tĂȘte, rejetant plutĂŽt violemment sa criniĂšre vers l’arriĂšre, ne laissant pas le jeune homme poser sa main sur son encolure. Et en plus de cela, c’est qu’elle Ă©tait capricieuse et tĂȘtue ! Une faible lueur d’amusement s’alluma dans les yeux de la jeune Ă©tudiante, mais rien de plus ne se passa. LĂ  oĂč auraient souri et peut-ĂȘtre ri beaucoup de filles, Kyria faisait exception, n’exprimant son amusement que par ses yeux et encore, il fallait bien regarder !Lorsque Kyria fixa le regard du jeune homme, ce dernier fit de mĂȘme, scrutant ses traits finement dessinĂ©s, la dĂ©taillant bien en profondeur, espĂ©rant sans doute la gĂȘner. Mais il pouvait toujours courir pour mettre mal Ă  l’aise une jeune fille de la trempe de Kyria, il en fallait beaucoup plus ! A la limite se jeter sur elle pour la dĂ©shabiller, enfin, ça ne risquait pas d’arriver car mĂȘme si le jeune homme semblait un sacrĂ© charmeur avec son sourire aguicheur et ses beaux yeux verts, il restait fort correct envers la petite gothique. De toute maniĂšre, il n’avait pas intĂ©rĂȘt Ă  l’approcher
AprĂšs s’ĂȘtre prĂ©sentĂ©e, le jeune homme qui portait le doux’ prĂ©nom de David se prĂ©senta Ă  son tour, ajoutant mĂȘme qu’il Ă©tait lĂ  pour la servir, accrochant Ă  ses lĂšvres, un petit sourire charismatique qui ne fit aucun effet Ă  Kyria. Tout cela sonnait faux, bien trop faux
 Oh, je ne dis pas que la plupart des filles ne seraient pas tombĂ©s sous son charme mais lĂ  ! La jeune cavaliĂšre avait l’habitude de regarder dans les yeux des gens, pour dĂ©celer ce qu’ils ressentaient vraiment et quand bien mĂȘme ils arrivaient Ă  cacher tout cela, il restait de petits tics parfois nerveux sur leurs traits qui dĂ©montraient bien qu’ils mentaient. Trop aimable
Really. Mais je sais me dĂ©brouiller
 »OulĂ , il fallait vraiment qu’elle fasse attention. VoilĂ  qu’elle laissait transparaĂźtre une des langues qu’elle avait parlĂ©e le plus couramment aprĂšs l’Irlandais l’anglais. Car dans son français presque sans fautes, ressortait encore un accent indĂ©finissable pour ceux qui ne connaissait par l’irlandais. Mais en plus de cet accent qu’on pouvait trouver charmant, un ton ironique ressortait bien plus fortement. Il ne fallait pas la chercher, lorsque David s’intĂ©ressa Ă  Javelot, son regard s’illumina un peu et elle laissa transparaĂźtre un fin sourire plutĂŽt gentil et un peu plus chaleureux. Si on voulait rĂ©ussir Ă  la dĂ©givrer, il fallait savoir s’y prendre et les chevaux, c’est son domaine
 Alors, tout en prĂ©sentant son compagnon, la jeune gothique posa une main rĂ©confortante sur le chanfrein du cheval. Il semblait un peu nerveux, ou peut-ĂȘtre agacĂ© par la prĂ©sence d’une personne masculine. Comme si sa voix lui faisait peur. Kyria enregistra mentalement cette information, se promettant d’y revenir plus tard et de rĂ©gler le problĂšme Javelot, Javelot d’Orvay
 »Au mĂȘme moment, la jument que tenait David voulu arracher les rĂȘnes Ă  son cavalier. Mais le jeune homme ne cĂ©da pas, et son Ă©paule fit un drĂŽle de mouvement qui arracha une petite grimace Ă  la jeune fille. Elle en avait connu des chevaux qui tiraient fort, et elle pouvait vous garantir que ça ne faisait pas que du bien ! Pour finir, grĂące Ă  un calme remarquable, le jeune homme finit par calmer un peu sa monture et cette derniĂšre se remit Ă  brouter goulĂ»ment l’herbe qui se trouvait non loin de aprĂšs, un sourire enjĂŽleur venait Ă©tirer ses lĂšvres, alors que leurs regards se croisaient Ă  nouveau. Kyria n’en fit rien, se fichant Ă©perdument de ses veines tentatives pour rĂ©chauffer un peu l’ David prit Ă  tĂ©moin la cavaliĂšre devant lui, tandis que Lila se gavait littĂ©ralement d’herbe, alors que Javelot se tenait plus ou oins calme, Ă  l’observer et Ă  regarder aussi David, d’un Ɠil mĂ©fiant. Il ne semblait vraiment pas Ă  l’aise en sa compagnie, ce qui intrigua Kyria au plus haut point. Elle se dĂ©cida finalement Ă  demander au jeune homme Connais-tu un peu le passĂ© de Javelot ? Au fait, fais attention Ă  ta jument, elle risquerait d’avoir des coliques si elle se gave trop
 »Ni plus, ni moins
 David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval AttribuĂ© Asha LeĂŻlaMĂ©tier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / AnnĂ©e 19 ansCheval Asha LeĂŻlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Ven 18 Juil - 1940 Kyria prĂ©vint David du risque de colique que courait LeĂŻla, ce qui l’agaça lĂ©gĂšrement mais il n’en laissa rien paraĂźtre. Ça aussi, c’est son problĂšme ! » jeta un coup d’Ɠil Ă  la grande jument, toujours plongĂ©e dans son festin, puis ses yeux rencontrĂšrent une fois de plus ceux de la jeune fille et il retrouva son sĂ©rieux. Nan, sĂ©rieusement, t’inquiĂšte pas pour ça. Et puis, faut dire qu’elle l’a bien mĂ©ritĂ©, ce repas ! » Tout en parlant, il passa la main sur le dos de LeĂŻla, encore marquĂ© par la sueur. DĂ©cidĂ©ment, par cette chaleur, il ne faisait pas bon travailler
 À moins qu’il ne se mette Ă  monter de nuit ? Le manĂšge Ă©tait Ă©clairĂ©, du moins s’il se souvenait bien. Mais ça serait moins drĂŽle. Le soir alors ? Ou tĂŽt, de bon ces considĂ©rations sans grande importance, le jeune homme changea le cours de ses rĂ©flexions en s’intĂ©ressant Ă  nouveau Ă  Kyria. Ah, oui, elle lui avait demandĂ© s’il connaissait l’histoire de Javelot, son cheval. Il s’apprĂȘtait Ă  rĂ©pondre par la nĂ©gative, quand un regard sur le bai le retint. Cette liste dĂ©viĂ©e Ă  la forme si atypique
 Oui, il l’avait dĂ©jĂ  vue. Ah ! Ça lui revenait maintenant. Il Ă©tait lĂ  lors de l’arrivĂ©e du hongre, et avait discutĂ© avec le type qui l’avait emmenĂ©. Il paraĂźt qu’il n’a pas Ă©tĂ© bien heureux avec son prĂ©cĂ©dent proprio
 Il a Ă©tĂ© battu, je crois. Comme elle, d’ailleurs ! » ajouta-t-il en dĂ©signant Asha LeĂŻla du il connaissait bien mieux le passĂ© de sa jument que celui du cheval bai. Cependant, il fouilla dans sa mĂ©moire. Parmi les palefreniers, il y avait beaucoup de discussions
 AprĂšs quelques secondes, il reprit Il a Ă©tĂ© recueilli par je-sais-pas-qui, une assoce peut-ĂȘtre, qui l’a remis en forme et il a atterri ici. Il s’en est bien tirĂ©, mais il donne du fil Ă  retordre aux palefreniers quelques fois
 Enfin, je ne sais rien de plus. Mais si ça t’intĂ©resse tellement, tu peux toujours aller voir Ă  la direction, ils ont les dossiers des chevaux et leur parcours avant la Rose Noire
 » C’était ainsi que lui-mĂȘme avait reconstituĂ© toute l’histoire d’Asha LeĂŻla, ou plutĂŽt ce qui Ă©tait officiel et connu. EntraĂźnĂ©e pendant sa prime jeunesse pour la compĂ©tition, elle n’avait pas supportĂ© l’instabilitĂ© de ce milieu, les voyages incessants, les changements de cavalier
 Un particulier l’avait rachetĂ©e, pour une petite fortune, mais ce type-lĂ  avait vu ses ambitions de concours olympiques brisĂ©es par le caractĂšre trop bien trempĂ© de la jument. Il n’avait rien trouvĂ© de mieux que de lui taper dessus ou de l’affamer pour en tirer quelque chose
 Et c’est vraisemblablement ainsi que ce conn
 hum, crĂ©tin, l’avait rendue borgne. Heureusement qu’elle avait Ă©tĂ© sauvĂ©e peu aprĂšs
 Bien des aspects de sa vie restaient dans l’ombre, mais au moins, David en connaissait l’essentiel et ça lui suffisait. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à dessiner un meilleur futur Ă  sa jument
Machinalement, il fit tourner son Ă©paule gauche, celle qui avait encaissĂ© la tentative de dĂ©robade de la grande pie. Pfiou, c’est qu’elle avait de la force, celle-là
 C’était pas gagnĂ©, avec elle. Tant mieux, du reste. On n’a rien sans rien, avec les chevaux tout particuliĂšrement. Et quand tout vous tombe tout cuit dans la bouche, ça enlĂšve la plus grande partie du charme de l’ jeune homme se rassit dans l’herbe, et replia ses genoux contre lui, et regarda d’un Ɠil affectueux la jument qui se dĂ©lectait. Un papillon vint voleter tout prĂšs de son Ɠil gauche, mais elle ne vit rien. David observa la petite bĂȘte aux ailes d’un blanc Ă©clatant, l’esprit ailleurs. Ensuite, les choses allĂšrent trĂšs vite. L’insecte avait-il touchĂ© la tĂȘte de la jument, s’était-il posĂ© sur elle ? Ou bien avait-il volĂ© jusqu’à la limite de son champ de vision ? Les deux peut-ĂȘtre, toujours est-il que la rĂ©action de LeĂŻla fut d’un rare violence. Elle secoua brusquement la tĂȘte et se cabra en poussant un hennissement strident. David sentit les rĂȘnes lui arracher la peau des paumes et il se sentit arrachĂ© au sol. Heureusement pour lui, il avait des rĂ©flexes extrĂȘmement vifs, sans quoi il aurait probablement mangĂ© la poussiĂšre. Il se leva et s’approcha de la jument, et attrapa son filet au moment oĂč ses antĂ©rieurs touchaient le sol. Le papillon l’avait rendu Ă  moitiĂ© folle et elle se dĂ©battait, calme et sĂ»r de lui, le jeune homme se mit Ă  lui parler d’une voix trĂšs douce, apaisante, tout en caressant du plat de la paume l’encolure de LeĂŻla oĂč naissaient quelques traces d’écume tant elle Ă©tait . . . . . . - Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Un tour au lac // Kyria Un tour au lac // Kyria Page 1 sur 1 Sujets similaires» KyriaPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum. Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RPSauter vers ï»żŚŠŚšŚ€ŚȘŚ™ŚȘ ŚąŚšŚ‘Ś™ŚȘ Ś’ŚšŚžŚ Ś™ŚȘ ŚŚ Ś’ŚœŚ™ŚȘ ŚĄŚ€ŚšŚ“Ś™ŚȘ ŚŠŚšŚ€ŚȘŚ™ŚȘ ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ ŚŚ™Ś˜ŚœŚ§Ś™ŚȘ ڙڀڠڙŚȘ Ś”Ś•ŚœŚ Ś“Ś™ŚȘ Ś€Ś•ŚœŚ Ś™ŚȘ Ś€Ś•ŚšŚ˜Ś•Ś’Ś–Ś™ŚȘ ŚšŚ•ŚžŚ Ś™ŚȘ ŚšŚ•ŚĄŚ™ŚȘ کڕڕړڙŚȘ Ś˜Ś•ŚšŚ§Ś™ŚȘ ŚŚ•Ś§ŚšŚŚ™Ś Ś™ŚȘ ŚĄŚ™Ś Ś™ŚȘ ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ ŚžŚ™ŚœŚ™Ś Ś ŚšŚ“Ś€Ś•ŚȘ ŚąŚšŚ‘Ś™ŚȘ Ś’ŚšŚžŚ Ś™ŚȘ ŚŚ Ś’ŚœŚ™ŚȘ ŚĄŚ€ŚšŚ“Ś™ŚȘ ŚŠŚšŚ€ŚȘŚ™ŚȘ ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ ŚŚ™Ś˜ŚœŚ§Ś™ŚȘ ڙڀڠڙŚȘ Ś”Ś•ŚœŚ Ś“Ś™ŚȘ Ś€Ś•ŚœŚ Ś™ŚȘ Ś€Ś•ŚšŚ˜Ś•Ś’Ś–Ś™ŚȘ ŚšŚ•ŚžŚ Ś™ŚȘ ŚšŚ•ŚĄŚ™ŚȘ کڕڕړڙŚȘ Ś˜Ś•ŚšŚ§Ś™ŚȘ ŚŚ•Ś§ŚšŚŚ™Ś Ś™ŚȘ ŚĄŚ™Ś Ś™ŚȘ ŚŚ•Ś§ŚšŚŚ™Ś Ś™ŚȘ Ś“Ś•Ś’ŚžŚŚ•ŚȘ ŚŚœŚ• ŚąŚ©Ś•Ś™Ś•ŚȘ ŚœŚ›ŚœŚ•Śœ ŚžŚ™ŚœŚ™Ś Ś’ŚĄŚ•ŚȘ Ś”ŚžŚ‘Ś•ŚĄŚĄŚ•ŚȘ ŚąŚœ ڔڗڙڀڕک کڜښ. Ś“Ś•Ś’ŚžŚŚ•ŚȘ ŚŚœŚ• ŚąŚ©Ś•Ś™Ś•ŚȘ ŚœŚ›ŚœŚ•Śœ ŚžŚ™ŚœŚ™Ś ڑکڀڔ ŚžŚ“Ś•Ś‘ŚšŚȘ Ś”ŚžŚ‘Ś•ŚĄŚĄŚ•ŚȘ ŚąŚœ ڔڗڙڀڕک کڜښ. N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Disons qu'il n'est pas parti "docile, dans cette douce nuit". HonnĂȘtement, Will, c'est l'une des crĂ©atures les plus dociles dans tout l'ocĂ©an. En dansant autour de toi sens cette douce sensation "ŚœŚšŚ§Ś•Ś“ ŚžŚĄŚ‘Ś™Ś‘Śš, ŚœŚ”ŚšŚ’Ś™Ś© ڐŚȘ Ś”ŚȘڗڕکڔ Ś”ŚžŚȘڕڧڔ. ڜڐ Ś ŚžŚŠŚŚ• ŚȘŚ•ŚŠŚŚ•ŚȘ ŚąŚ‘Ś•Śš ŚžŚ©ŚžŚąŚ•ŚȘ Ś–Ś•. ŚȘŚ•ŚŠŚŚ•ŚȘ 58. ŚžŚ“Ś•Ś™Ś§ 1. Ś–ŚžŚŸ Ś©Ś—ŚœŚŁ 129 ms. Documents Ś€ŚȘŚšŚ•Ś Ś•ŚȘ ŚœŚŚšŚ’Ś•Ś Ś™Ś Ś”Ś˜Ś™Ś•ŚȘ ŚžŚ™ŚœŚ™Ś Ś ŚšŚ“Ś€Ś•ŚȘ ڑړڙڧŚȘ ڐڙڕŚȘ ŚąŚ–ŚšŚ” Ś•ŚžŚ™Ś“Śą ŚŚ™Ś Ś“Ś§ŚĄ ŚžŚ™ŚœŚ™Ś 1-300, 301-600, 601-900ŚŚ™Ś Ś“Ś§ŚĄ Ś‘Ś™Ś˜Ś•Ś™Ś™Ś 1-400, 401-800, 801-1200ŚŚ™Ś Ś“Ś§ŚĄ Ś€ŚĄŚ•Ś§Ś™ŚȘ 1-400, 401-800, 801-1200 Le film de Christopher Nolan, "Interstellar", l'a popularisĂ©. La Colline vous propose de lire dans son intĂ©gralitĂ© ce poĂšme du Gallois Dylan Thomas N’entre pas docilement dans cette douce nuit,Le vieil Ăąge devrait brĂ»ler et s’emporter Ă  la chute du jour ; Rager, s’enrager contre la mort de la lumiĂšre. Bien que les hommes sages Ă  leur fin sachent que l’obscur est mĂ©ritĂ©, Parce que leurs paroles n’ont fourchĂ© nul Ă©clair ils N’entrent pas docilement dans cette douce nuit. Les hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant combien clairs Leurs actes frĂȘles auraient pu danser en un verre baie Ragent, s’enragent contre la mort de la lumiĂšre. Les hommes violents qui prient et chantĂšrent le soleil en plein vol, Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligĂ© dans sa course, N’entrent pas docilement dans cette douce nuit. Les hommes graves, prĂšs de mourir, qui voient de vue aveuglante Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme mĂ©tĂ©ores et s’égayer, Ragent, s’enragent contre la mort de la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, ici sur la triste Ă©lĂ©vation Maudis-moi, bĂ©nis-moi Ă  prĂ©sent avec tes larmes violentes, je t’en prie. N’entre pas docilement dans cette douce nuit. Rage, enrage contre la mort de la lumiĂšre.

n entre pas docilement dans cette douce nuit